Le cœur des Européens peine à battre au rythme de l’Union.
En réponse à ce constat, proposons un projet fort sous la forme d’une vraie Fête de l’Europe, susceptible de transformer radicalement le regard des citoyens sur la construction de l’Union européenne en marche.
Le principe de cette fête résiderait dans l’organisation annuelle, pendant cinq jours, d’un spectaculaire chassé-croisé entre les 460 millions de citoyens européens. Le rituel d’une fête collective donnant du relief aux diversités culturelles de l’Europe,faciliteraient l’émergence d’une véritable identité communautaire
La réalisation d’un tel événement supposeraitd’offrir aux citoyens des moyens en temps et en argent.
En temps, elle s’appuierait sur une réorganisation préalable du calendrier des jours fériés existants. Il ne s’agirait pas de créer de nouveaux jours fériés, mais de déplacer certains d’entre eux de façon à mettre à la disposition de la population trois jours fériés, qui, ajoutés au week-end, donneraient un total de cinq jours disponibles.
La date du 1er mai,jour férié adoptépar la majorité des États membres, et proche du 9 mai, date officielle de la fête de l’Europe, pourrait être retenue comme date centrale. Il faudrait donc déplacer deux jours autour du 1er mai pour obtenir un total de cinq jours disponibles.
En argent, le dispositif proposeraitune offre de tarifs très bas de la part des compagnies de transport, notamment aériennes (par exemple : 20 € le vol pour les moins de 25 ans et 40 € pour les adultes, quelle que soit la destination au sein de l’E.U.) L’ensemble permettrait de multiplier de façon spectaculaire les échanges pendant la durée de la fête.
La faisabilité du projet bénéficie de plusieurs avantages :
Ce projet doperait les échanges économiques et culturels. Il aiderait tous les acteurs de terrain, syndicats, associations, organisations professionnelles, collectivités locales, groupes scientifiques, artistiques, confessionnels,clubs sportifs etc. àfaire le lien entre leurs préoccupations respectives.
Ce projet simplifierait les échanges entre les entreprises qui travaillent dans l’UE en renforçant le nombre de jours ouvrés aux mêmes dates.Ce projet emporterait l’adhésion des voyagistes, en améliorant leurs taux de remplissage (en particulier des compagnies aériennes). Il supprimerait, en effet, les inconvénients liés à un trop grand nombre de jours fériés décalés qui, renforcés par l’anarchie des « ponts », nuisent aux déplacements professionnels au sein de l’Union.