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Billet de blog 7 août 2025

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Temporalités (2/8). Tendances de longue durée

Des tendances longues, démographiques, socioéconomiques, sont observables depuis l’émergence de sapiens dans le grand buissonnement du vivant. Elles ont eu pour conséquence principale de placer notre espèce aux limites de la capacité de charge de l’écosystème terrestre. Certaines de ces tendances longues, essentielles, arrivent à un point de bascule.

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Six millions d’années depuis l’émergence des hominidés et 300 000 ans après celle de sapiens, nous observons une planète sous l’emprise d’une seule espèce, la nôtre, ayant colonisé tous les continents, avec un stade d’intégration mondialisé se manifestant par l’omniprésence d’artefacts (leur poids total, la « masse anthropique » dépasserait aujourd’hui celui de la biomasse terrestre[i]).

     La première tendance longue est celle de la croissance démographique et du peuplement de tous les continents. Les sapiens, petits groupes de chasseurs cueilleurs originaires d’Afrique ont connu une croissance démographique qui les a amenés à 8 milliards d’individus présents sur tous les continents en groupes de densité très inégale. Après une longue phase de croissance très lente, très irrégulière, marquée par des crises et des effondrements, le processus a connu une croissance exponentielle à partir du XIXe siècle, toutes les populations ayant entamé, voire achevé, leur transition démographique, exceptée l’Afrique subsaharienne[ii]. Cette croissance/diffusion a été scandée par des progrès technologiques assurant à notre espèce une autonomie croissante par rapport aux vicissitudes de l’environnement. La révolution néolithique, vers 10 000 av. J.C.,  et la révolution industrielle au XIXe siècle sont les points de bascule de cette histoire.

     Après une longue phase de dispersion en groupes distants (mais ayant des circuits d’échanges sur des distances non négligeables), la Renaissance européenne enclenche le processus de mondialisation, soit l’organisation intégrée à l’échelle mondiale de la production des biens économiques, à force de voyages homériques, de violents processus de colonisation et au prix d’un capitalisme triomphant.  Là encore, le XIXe siècle apparaît comme un moment d’accélération, la révolution industrielle décuplant tant les moyens que les besoins[iii].

     Parallèlement à cette intégration de l’économie à l’échelle mondiale, les sociétés connaissent un processus d’urbanisation qui modifie en profondeur l’être humain. Dans les pays développés, une infime fraction de la population active suffit à nourrir l’ensemble de la population, de plus en plus concentrée dans les centres métropolitains, au prix d’un productivisme agricole non durable. La barre des 50 % de population urbaine à l’échelle mondiale a été franchie en 2007[iv].

     Cette croissance/diffusion de sapiens se traduit par une accumulation d’artefacts, permise par des progrès technologiques et scientifiques cumulatifs, avec des phases de production plus ou moins intenses mais une accélération spectaculaire depuis la révolution industrielle, point de bascule de toutes les exponentielles caractérisant l’espèce humaine. Une des preuves de l’entrée de notre planète dans l’ère anthropocène est l’omniprésence de traces de plastiques, résidus d’une rage de produire devenue titanesque, aussi bien dans les abysses qu’au sommet des plus hautes montagnes[v].

     Notre monde s’est couvert d’un maillage d’unités urbaines de toutes les tailles et s’est quadrillé d’un réseau de transport et de communication assurant toutes les formes d’échanges nécessaires au fonctionnement intégré d’une économie globalisée de plus en plus en complexe.

     Avec homo sapiens, l’évolution a exploré la voie de la réflexivité et de la technologie. Cette voie, longtemps fragile, incertaine, a pleinement développé son potentiel et s’est affirmée comme dominante (cela dit sans aucun jugement de valeur spéciste) après la mise au point d’outils et d’organisations qui lui ont assuré un avantage compétitif de plus en plus important par rapport aux autres espèces. Cette spécificité liée du cerveau humain s’est traduite par la création de langages symboliques, de systèmes d’écriture et une tendance de longue durée vers l’alphabétisation de masse. Processus complexes, échappant à toute téléologie simple mais qui semblent devoir s’imposer comme des faits universels[vi].

     L’organisation de plus en plus complexe de groupes sociaux, eux-mêmes de plus en plus vastes, est accompagnée d’une noosphère (le monde des idées) à la croissance elle aussi exponentielle[vii]. Une tendance de longue durée consiste en la substitution, selon une chronologie non linéaire, des mythes et religions par des discours rationnels. Les Etats ne reconnaissant pas de religion officielle sont aujourd’hui majoritaires d’une courte tête, même si cela traduit des réalités diverses et des niveaux de sécularisation très variables[viii].

     Or toutes ces tendances, complexes dans le détail de leur courbe mais claires dans le sens de leur trajectoire, arrivent en bout de course. L’humanité apparaît au bout de 300 000 ans d’existence (une seconde à l’échelle de l’univers) comme une espèce invasive, dotée d’un avantage évolutif certain mais qui arrive aux limites de la capacité de charge de son milieu naturel, la planète Terre en l’occurrence, après en avoir épuisé les ressources. Le rapport Meadows a alerté sur les risques d’un effondrement de notre système économique globalisé dès 1972[ix]. On peut argumenter sans fin sur les modalités du crash de notre modèle mondial intégré –il est même nécessaire de se préparer à un grand nombre de scénarios -mais les faits sont têtus : il ne peut y avoir de croissance infinie dans un monde fini, même en délirant sans limite sur les ressources providentielles du techno solutionnisme[x].

     La biologie nous enseigne qu’en pareille circonstance (le dépassement de capacité de charge du milieu naturel), l’espèce en question n’a d’autre choix que de subir un effondrement du nombre de ses individus, voire son extinction. Aujourd’hui, la production de nourriture se heurte déjà à l’épuisement des sols et des ressources en eau ; demain la production d’artefacts se heurtera à celui des matières premières et des ressources d’énergie.

     Il est difficile d’établir le lien entre ce constat – la tendance de longue durée du peuplement de la terre par sapiens et le dépassement de ses capacités de charge - et ce point de bascule essentiel qui devrait s’opérer dans les années qui viennent : le renversement de tendance de la population mondiale. Après des milliers d’années à avoir cru tant bien que mal, dans une lutte perpétuelle pour la survie des groupes, puis d’une manière outrageusement conquérante à partir du XIX siècle, la population mondiale s’apprête à entamer une baisse structurelle fondée sur la limitation volontaire des naissances. D’ici 2100, une étude de The Lancet prévoit que 97 % des Etats auront un taux de fécondité insuffisant pour le renouvellement des générations, ils seront déjà 75 % d’ici 2050[xi]. La limitation des naissances, longtemps due aux habitus de la modernité et aux conditions faites aux femmes et à la famille, commence à être fondée sur le non désir d’enfant. Une récente étude de l’INED montre que pour les femmes françaises de moins de 30 ans, le nombre d’enfants souhaité est de 1.9, soit en dessous du seuil de renouvellement de 2.1[xii]. D’ici 2080, la population mondiale devrait atteindre son maximum autour de 9 à 10 milliards puis devrait commencer à décroître. D’ores et déjà une majorité des pays dans le monde, dont la Chine, affiche un taux de fécondité inférieur au niveau nécessaire pour le renouvellement des générations.

     Ce retournement de tendance n’est pas simple à expliquer, les comportements démographiques font intervenir une multitude de paramètre qui interagissent de manière complexe. Mais force est de constater une corrélation forte avec le niveau de développement économique et l’éloignement à la religion, autres tendances de longue durée. Le développement économique s’accompagne généralement d’habitus de contrôle de la fécondité que le discours religieux peine de plus en plus à contrecarrer.

     Les conséquences de ce retournement de tendance sont difficiles à évaluer. Dans un premier temps, il serait possible d’y voir la possibilité d’une réduction bien venue de l’empreinte écologique de notre espèce, comme si l’humanité cherchait plus ou moins consciemment à réaligner son emprise par rapport à la capacité de charge de son environnement. Ce raisonnement ne résiste pas à la réalité d’une consommation moyenne par individu qui ne cesse de croître, à l’hyper concentration des pollutions par une petite caste de privilégiés[xiii], et à l’inertie de notre système thermo industriel. Par contre, les désordres sociaux occasionnés par le vieillissement de la population dans une majorité des Etats, ne feront sans doute qu’amplifier la crise multidimensionnelle dont nous connaissons les prémices[xiv]. Ce basculement dans la vieillesse des société les plus « avancées » remet d’ores et déjà en cause les systèmes de protection sociale, impacte de manière significative les résultats électoraux et la vie politique dans son ensemble[xv], mais n’a pas encore fait l’objet d’une étude prospective anticipant la mutation socio anthropologique qu’il représente[xvi] .

     L’arrivée aux limites de la capacité de charge de notre milieu, élargi à la planète entière, est assurément le constat le plus frappant si on prend du recul sur l’histoire de sapiens. Ce constat se traduit par un dépassement, en cours ou effectif, des 9 limites planétaires définies par les scientifiques[xvii]. Mais attardons-nous sur les autres tendances de longue durée qui ont accompagné et permis cet aboutissement.

     L’alphabétisation de masse apparaît en première lecture comme la réalisation du potentiel cérébral inscrit dans chaque individu de l’espèce homo sapiens mais relève de choix sociohistoriques qui n’ont rien eu d’évident. Soulignons dans un premier temps les progrès de l’alphabétisation avec une courbe maintenant bien reconnaissable qui montre une accélération au XIXe siècle. L’achèvement du processus à l’échelle de la majorité des aires de civilisation ouvre la voie à un deuxième temps qui n’est pas sans lien avec la crise multidimensionnelle dont il est ici question de retracer les temporalités. Il devient communément admis que si l’alphabétisation de masse a accompagné dans des interactions complexes la marche des sociétés vers des systèmes démocratiques, la massification des études secondaires puis supérieures a tendance au contraire à creuser les inégalités et à alimenter une surproduction d’élites en situation de rivalité que Peter Turchin présente comme un des facteurs essentiels pour expliquer les phases cycliques de désintégration des sociétés[xviii]. La nouvelle stratification scolaire dessine une société inégalitaire fondée sur le niveau de diplôme. Elle explique en grande partie la sociologie électorale et les différents rapports aux médias[xix]. Elle alimente les fluctuations chaotiques actuellement observables de la noosphère et de la compétition politique.

     Enfin, la tendance de longue durée qui voit les sociétés se détacher des religions débouche sur un paysage contrasté. Le fait religieux ne se laisse pas facilement saisir par la statistique. Il se présente sous bien des formes différentes chez les individus, ce qui rend compliqué leur agrégation. Les médias exposent leurs formes d’expression paroxystiques, souvent violentes, mais on peine à y voir clair. Les statistiques tendent à montrer une déprise du religieux[xx] là où certains croient voir des formes de résurgence[xxi]. L’importance donnée à l’électorat évangélique dans la victoire de Trump dans une Amérique par ailleurs gagnée par l’incroyance en est un bon exemple.

     Pour Emmanuel Todd, la tendance longue des sociétés au détachement du religieux débouche sur des formes de nihilisme qui lui paraissent importantes pour comprendre les faits saillants de ces dernières années, comme la guerre en Ukraine[xxii] ou l’écrasement de Gaza[xxiii]. Pour le chercheur, la relation qui unit les sociétés à la religion connaît trois phases et une bonne partie du monde, l’Occident notamment, achève son parcours. Dans une première phase, la religion est active : les gens croient et leurs comportements sont influencés par leurs croyances (pensons à la colonisation du Massachussetts par les Puritains exilés d’Angleterre). Dans une deuxième phase, la religion connaît un stade « zombie » : les gens ne pratiquent plus le culte, ne croient plus au dogme mais leurs comportements restent largement influencés par les habitus hérités des siècles de phase active. Enfin, la troisième phase qualifiée de « stade zéro » de la religion, voit l’effacement de toute forme d’influence religieuse dans le comportement des individus[xxiv]. Il s’ensuit une forme de nihilisme propre à expliquer l’expression débridée de comportements que ne freinent plus les préceptes religieux (j'anticipe une objection : la religion peut également être source de violence) : égoïsme et égocentrisme facteurs d’inégalités croissantes, violence destructrice à l’œuvre tant dans les relations sociales que géopolitiques.

     En réalité, chaque phase comporte un risque de violence spécifique. La phase 1 de la religion active s’accompagne du risque de flambées de fanatisme (croisades, guerres de religions...) La transition entre la première et la deuxième phase a créé un vide idéologique comblé par les totalitarismes - communisme, fascisme, nazisme - et leur cortège d’horreurs. Nous sommes dans la troisième phase qui s’accompagne d’un éclatement du fait religieux (affaiblissement des Eglises centralisées, diversification des manières d’être croyant) et d’un risque de nihilisme s’exprimant par des pseudo idéologies (MAGA, transhumanisme...) porteuses d’une violence spécifique dont on ne perçoit pas les limites[xxv]. On voit apparaître une nouvelle haine qui ne se substitue pas aux autres mais se surajoute. Au mépris des hommes pour leur appartenance à une religion (phase 1), à une « race » ou à une classe (phase 2) s’ajoute un mépris pour l’humain en tant que tel, qui s’exprime aussi bien dans le transhumanisme que dans les pulsions génocidaires : « le fantasme trumpien de transformation de Gaza, vidé de sa population, en station touristique est typiquement un projet nihiliste de haute intensité » (Emmanuel Todd[xxvi]). Ce constat peut sembler paraître en contradiction avec l’idée d’un retour du religieux souvent exprimée dans les médias. Plutôt que de contradiction, il faudrait sans doute parler de mutation du fait religieux, quel que soit son stade, qui semble aujourd’hui être davantage le vecteur de crispations identitaires, tout à fait compatibles avec le processus exposé, qu’avec le sursaut d’une réelle spiritualité, exigeante et structurante en termes de surmoi[xxvii].

     Si le détail du tableau manque de précision, l’esquisse en est claire. L’humanité arrive à une croisée des chemins. Son potentiel évolutif pleinement réalisé l’a amené à dominer la biosphère pour atteindre les limites de la capacité de charge de son environnement ; les tendances longues qui ont débouché sur cet état de fait arrivent à des points de bascule. Cette humanité dominante est une humanité (dans sa composante la plus « moderne »), déboussolée, angoissée, vieillissante, en proie au doute existentiel, et qui verse dans des formes de nihilisme alimentées par l’atterrissage au stade zéro de la religion et par la concurrence narcissique d’élites pléthoriques.

     Ces mêmes tendances de longue durée ont érigé notre espèce comme la force principale modifiant l’écosystème planétaire. C’est une autre temporalité que nous aborderons dans le prochain billet : l’entrée dans le moment anthropocène.

[i] Global human-made mass exceeds all living biomass | Nature

[ii] How has world population growth changed over time? - Our World in Data

[iii] Laurent Carroué, Géographie de la mondialisation : Comprendre le monde de demain. 2ème édition, Armand Colin, 2021.

[iv] Elisabeth Dorier et Marion Lecoquierre, L'Urbanisation du monde, Dossier n°8125, Documentation photographique - CNRS Éditions, 2018.

[v] Voir la référence citée plus haut, Global human-made mass exceeds all living biomass | Nature

[vi] Emmanuel Todd, La diversité du monde, Seuil, 1999, « Une approche culturelle du développement », p. 211-219.

[vii] Edgar Morin, Edgar. La Méthode, tome 4 : Les Idées : leur habitat, leur vie, leurs mœurs, leur organisation, Seuil, 1991.

[viii] Etude de 2017 du Pew Research Center.

[ix] Sur le dépassement des limites planétaires et les risques d’effondrement : Pablo Servigne et Raphaël Stevens, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes, Seuil, 2015.

[x] Un des argumentaires les plus percutants qu’il m’ait été donné d’entendre : La société de l’abondance est une illusion qui corrompt notre humanité - Philippe Bihouix - Élucid

[xi] TL Capstones global fertility_FR.pdf

[xii] Pour un résumé de cette étude de l’INED, voir : Démographie : un désir d'enfant en forte baisse depuis 20 ans | vie-publique.fr

[xiii] Les 1 % les plus riches émettent autant de CO2 que deux tiers de l’humanité | Oxfam International

[xiv] Sur l’exemple de la Chine : Le vieillissement en Chine, sujet majeur et axe de coopération franco-chinoise | Cairn.info

[xv] A titre d’exemple : Vote des séniors : les raisons du "grand remplacement" de la droite traditionnelle par le RN

[xvi] Les institutions ont produit des notes essentiellement centrées sur les problèmes de la prise en charge des populations âgées et les problèmes de finances publiques afférentes. Je cite pour exemples, cette étude du Haut-commissariat au Plan pour la France : sites_default_files_contenu_piece-jointe_2023_02_hcp_vieillissement_de_la_societe_francaise.pdf, ou celle-ci émanant du FMI : Le vieillissement, véritable bombe démographique. Mais le sujet mérite une analyse anthropologique plus profonde. Emmanuel Todd avait projeté de se pencher sur ce sujet avant de traiter d’autres urgences géopolitiques. Des pistes avaient été lancées dans la conclusion des Luttes de classes en France au XXIe siècle, Seuil, 2020, « Les vieux contre la sortie de l’euro » et « Une société au métabolisme ralenti », p. 335-338.

[xvii] Je conseille la chaîne You Tube Greenletter Club pour explorer ces questions.

[xviii] Sur le lien entre massification des études secondaires et dérives oligarchiques, voir Emmanuel Todd, Les luttes de classes en France au XXIe siècle, Seuil, 2020, chapitre 2, « le déplacement social de l’intelligence ». Peter Turchin, Le chaos qui vient, op. cit.

[xix] Sur le lien entre niveau d’étude et vote, niveau d’étude et rapport aux médias, voir notamment les nombreuses de la Fondation Jean Jaurès. Par exemple : Élections européennes : retour sur un séisme électoral - Fondation Jean-Jaurès ou Les Français et la fatigue informationnelle. Mutations et tensions dans notre rapport à l'information - Fondation Jean-Jaurès

[xx] Selon les dernières données du Pew Research Center.

[xxi] Georges Corm, La question religieuse au XXIe siècle : géopolitique et crise de la postmodernité, La découverte, 2006.

[xxii] Emmanuel Todd, La défaite de l’Occident, Galimard, 2024.

[xxiii] Emmanuel Todd : Le nihilisme peut expliquer le comportement d’Israël à Gaza - Élucid

[xxiv] Les trois stades de la religion sont théorisés par Emmanuel Todd, dans La défaite de l’Occident, op. cit., chapitre 8, « la vraie nature de l’Amérique : oligarchie et nihilisme ».

[xxv] « Au-delà de l’idée, la réalité d'une nation américaine civique mais privée de morale par l’état zéro de la religion laisse rêveur. Elle fait même froid dans dos. Ma crainte personnelle est que nous ne soyons, non pas du tout à la fin, mais seulement au début d’une chute des États-Unis qui va nous révéler des choses que nous ne pouvons même pas imaginer », Bons baisers de Russie Conférence de Moscou, le 23 avril 2025 pour l'Académie des Sciences de Russie, sur la plate-forme Substack.

[xxvi] Ibid.

[xxvii] Cf. Georges Corm, op. cit.

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