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Billet de blog 1 juin 2015

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La croissance et le chomage à la hausse. Le Médef est nul. Il est temps d'écouter quelqu'un d'autre que Gattaz

Le chomage a encore augmenté, notamment pour les moins de 25 ans et les plus de 50 ans, malgré une reprise de la croissance et les allègements consentis pour les entreprises (3 536 000 de chomeurs, hausse de 0,7% 26 000 chomeurs en plus).

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le chomage a encore augmenté, notamment pour les moins de 25 ans et les plus de 50 ans, malgré une reprise de la croissance et les allègements consentis pour les entreprises (3 536 000 de chomeurs, hausse de 0,7% 26 000 chomeurs en plus).

Les chefs d'entreprise n'oseraient pas embaucher parce qu'il n'est pas facile de licencier !

Cela montre bien que les salariés sont une variable d'ajustement et que l'humain n'est que du consommable, du stock, qu'on passe en perte si les résultats ne sont pas assez performants. Parce que l'économie ne cesse de performer depuis 2008 comme le montrent les cours de bourse. Il n'y a que le taux des livrets de caisse d'épargne qui baisse. La croissance serait au rendez-vous si les salaires avaient connu une augmentation proportionnelle à l'enrichissement des grosses fortunes.

Cela fait trente ans que la dimension humaine du travail est méprisée au profit de la gestion, de la rentabilité.

Trente ans d'échec conduisent donc à revoir la copie et essayer autre chose. On pourrait peut-être faire le contraire. Contraidre la gestion et libérer le salarié.

Retournons la lorgnette et appliquons les bons conseils de Gattaz au profit des travailleurs.

Si la flexibilité est bonne, elle devrait l'être dans les deux sens et il y en a qu'on n'a pas essayé.

Je propose qu'on supprime le préavis de démission des salariés pour favoriser leur mobilité, tant réclamée par les employeurs. Voilà un moyen pour favoriser la flexibilité du marché du travail qui n'est jamais évoqué. Mettre les employeurs en concurrence va assouplir le marché du travail, favoriser la hausse des salaires et donc la reprise...

Si les entrepreneurs n'osent pas prendre d'initiatives pour embaucher, le gouvernement pourrait essayer de faire confiance aux salariés et les libérer de manière à leur permettre de trouver un meilleur salaire et de meilleures conditions de travail ailleurs.

Les entrepreneurs ne sont-ils pas les premiers à parler de la mise en concurrence ? Pourquoi le salarié devrait seulement la subir et sans jamais pouvoir l'invoquer à son profit ?

Mettre en concurrence les entreprises sur le marché du travail en libérant les travailleurs et leur permettre de partir du jour au lendemain, voila une idée libérale qui devrait plaire au gouvernement.

Les mauvais employeurs ne trouveraient plus personne et ne garderaient pas longtemps leurs salariés et les employeurs qui tiennent à leurs salariés se montreront plus attentifs et devraient faire des efforts pour les garder, sans même qu'il soit besoin d'ouvrir des discussions sur les augmentations.

Ce n'est pas le travail qu'il faut libérer, mais le travailleur !

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