Fabrice Lhomme montre l'importance de la liberté d'expression et son danger à vouloir l'exercer en France. La disparition mystérieuse de Jean-Paul Couraud souligne la fragilité d'une liberté d'expression se heurtant aux comportements d'apparence maniérée derrière lesquelles se réfugient des gens infréquentables et indécents pour travestir le mépris et la vulgarité. Baudelaire dénonçait les honneurs qui s'exhibent comme la gourmette du proxénète. Fabrice Lhomme propose une belle une belle étude sur la mécanique de l'imposture. Attention. C'est mortel.
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Fabrice Lhomme ne le souligne pas, mais, lueur d'espoir pour les démocrates, ceux qui adoptent les comportement - que son enquête dénonce - ou s'abandonnent à la facilité d'une telle mentalité sont condamnés par la Cour européenne des droits de l'homme : "Consciente de l'importance du droit à la liberté d'expression sur des questions d'intérêt général, du droit des fonctionnaires et des autres salariés de signaler les conduites ou actes illicites constatés par eux sur leur lieu de travail, des devoirs et responsabilités des salariés envers leurs employeurs et du droit de ceux-ci de gérer leur personnel, la Cour, après avoir pesé les divers autres intérêts ici en jeu, conclut que l'atteinte portée au droit à la liberté d'expression du requérant, en particulier à son droit de communiquer des informations, n'était pas « nécessaire dans une société démocratique ». " Requête N°14277/04 (§ 97 Affaire d'un magistrat révoqué après avoir dénoncé la corruption au sein du ministère de la justice - condamnation de l'Etat défendeur). Les Français ont une chance qu'ils ignoren, ils pratiquent l'und es deux seules langues offcielles admises par la Cour. Ils n'ont donc aucune excuse à négliger cette procédure en considérationd es efforts que doit fournir un Turc tabassé dans sa geôle au fn fond de l'Anatolie et qui ne parle pas un mot de la lague de Molière pour être entendu. De plus, Strasbourg est beaucoup plus proche de la France que de la Turquie, semble-t-il.
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La vision antropocentrique républicaine dans laquelle est entretenu les Français les conduit à ne jamais prendre d'initiative ou très peu. Leur classe politique, sortie du même moule, se limite donc très souvent à la posture déclamatoire. Un grand discours, une petite phrase, et puis, hop, dodo.
Celui qui déborde de ce cadre fait l'objet d'un traitement administratif spécial, voir extra administratif. La fréquentation des couloirs de prisons et des détenus éclaire parfois les causes de certaines disparitions. Est-ce la raison pour laquelle un détenu ne bénéficie pas de la liberté d'expression ? Son courrier est censuré par l'adminsitration. Il est même privé de son droit de vote, puisque matériellement il lui est pratiquement impossible de voter. La France viole les droits civils et politiques de ses détenus. Priver ainis de vote une population carcérale en augmentation régulière ne favorise-t-elle pas un parti politique ? Imaginons un score très serré à une élection présidentielle.
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Le manque d'indigantion sur la violation de droits fondamentaux illustre l'absence de sens critique et de sens civique. ce n'est pas une fatalité. La tendance à l'avachissement des mases répond à une volonté poltique et à un objectif économique. Qui mangerait encore ce que l'on nous vend si on exerçait son sens critique sur la qualités des additifs qui encombrent les aliments industriels ? A quoi sert un Ipad en plus d'un Ipod en plus d'un Iphone en plus d'un Imac en plus d'un Idiot ? Ce raisonnement s'applique également pour les les PC avec dautres matériels, baucoup moins performants mais dont l'accumulation s'avère tout aussi inutile et beauccoup problématique. Business first, et c'est toute la logique su système Floss, mais aussi des HLM de Paris, d'Urba, de l'affaire Luchaire, des vedttes de Taïwan, du sous-marin de Karachi, ...
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La liberté est un produit dont s'est emparé le marketing. Il l'a vend et tente d'en convaincre l'opinon alors que ce n'est plus qu'une illusion. Il ne la vend pas souvent. Seulement aux élections. Le reste du temps on stocke le produit à l'abri des curieux, et Jean-Pascal Couraud, comme le juge Borrel, ont payé d'avoir trouvé où elle était rangée. Le marketing politique illustre ce pardoxe de la forme qui l'emporte sur le fond. On s'en fout de ce que pense les gens, l'essentiel est de les amner à voter pour le bon produit. Alors les dicours sont creux, les débats jouent sur les réflexes et non la réflexion, on sert du mauvais mousseux et des petits fours à la pelle pour flatter les instincts de masse. L'expression "clientèle politique" n'est pas innocente. Pas convaincu ? Le dernier numéro de Sciences humaines traite de la soumission, dont le coaching serait le moyen le plus abouti. Rein de neuf, La Boétie l'avait déjà énoncé il y a cinq siècle. Plus besoin d'un pouvoir pour contraindre, il serait même devenu à la mode de se contraindre soi-même tellement la communication politique est parvenue à persuader les individus qu'ils sont incapables de vivre autrement que dans la soumission et sous le ragard d'un autre. Une telle situation échappe aux contempteurs de l'opuim du peuple... On sont nos positivites passés ?
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Thucydide disait que l'esprit du citoyen fait la force d'une cité. Voilà l'intérêt d'un gouvernement à faire disparaître l'enseignement de la culture classique. Sans esprit critique et sans capacité d'indignation, tout devient possible comme le montre le destin tragique du journaliste tahitien. C'est en France que cela s'est passé... Le tragique de la situation est à apprécier en considération des relations privilégiées qu'entretient le pouvoir avec les promoteurs de l'abrutissement du temps de cerveau disponible...
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RIP donc JPK
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Des braves gens ont le sentiment d'habiter un pays "pourri", et il faut attendre qu'un voisin belge l'exprime pour entendre le mépris d'un VRP de la Real Politik en guise de réponse. Un revers agacé de la main est tout aussi insultant pour les Belges que pour l'opinion du pays qu'est censé représenter à l'étranger ce pays.
ITW de Bernard Kouchner (12.01.09)
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C'est une façon de botter en touche, d'éluder le problème. La dénégation est symptomatique. La crimonologie connaît le réflexe de se réfugier dans le déni. Insinuer la confusion mentale est courant dans les régimes totalitaires usant de la psyschiatrisation pour lisser le débat public. On trouve cette tendance dans la réaction du ministère de la justice à l'égard de la veuve du juge Borrel.
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Compte tenu des nombreuses incidences et des réflexions que développe et nourrit l'enquête de Fabrice Lhomme, les éléments d'information important dévoilant des pratiques totalitaires sous le couvert d'institutions censément républicaines, de la capatation et du détournement de l'autorit politique au préjudice de l'intérêt général, ce dossier mériterait d'être accessible au-delà des seuls abonnés et de donner lieu à un véritable débat civique qui permettrait d'écarter celui sur l'identité qui n'est qu'un moyen de détourner l'opion de l'essentiel. Ce serait faire acte de salubrité publique. N'est-ce aps le rôle d'un grand journal ? Bravo encore.