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Billet de blog 14 juin 2014

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Valls prend en otage le PS

Le chasseur de Rroms et promoteur du racisme d'Etat est allé la morale aux PS les moins grégaires qui échappent et résistent au discours de menace et de sanctions de Bruno Le Roux en leur disant qu'il faut qu'ils cessent leur cirque au risque sinon de provoquer la disparition de la gauche. Sous-entendu la sienne, qui n'est pas à gauche. Du chantage. Le défi  qui se pose au PS est clair. Soit c'est Valls qui fait valser le PS, soit c'est le PS qui renvoie valser Valls.

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Le chasseur de Rroms et promoteur du racisme d'Etat est allé la morale aux PS les moins grégaires qui échappent et résistent au discours de menace et de sanctions de Bruno Le Roux en leur disant qu'il faut qu'ils cessent leur cirque au risque sinon de provoquer la disparition de la gauche. Sous-entendu la sienne, qui n'est pas à gauche. Du chantage. Le défi  qui se pose au PS est clair. Soit c'est Valls qui fait valser le PS, soit c'est le PS qui renvoie valser Valls.

Celui qui voulait débaptiser le parti socialiste menace ceux qui veulent une politique de gauche de la responsabilité d'une éventuelle disparition de la gauche. Mort de rire. Hé Manu, t'as oublié la lettre ouverte de Martine pour te mettre en demeure de te calmer dans ta dérive droitière ? " Si les propos que tu exprimes, reflètent profondément ta pensée, alors tu dois en tirer pleinement les conséquences et quitter le Parti Socialiste. "

«Quoi ? La gauche peut mourir ? Jamais été aussi faible ? Comment ca ? Mais la faute à qui ? Elle dirigeait tout ! C’est la faute à TA politique d’austérité !» selon Gérard Filoche du bureau national du PS. «Cap à gauche!» lance-t-il sur son blog.

Le chasseur de Rrom et le matraqueur de Nantes exhibe la menace de Le Pen si on n'obéit pas. Il nous la joue façon adjudant Kronenbourg.

Mais Le Pen ou Valls, où est la différence quand les deux font le jeu du patronnat ?

Valls prend vraiment les Français, et notamment l'électorat de gauche, pour des imbéciles.

Il fait bien la paire avec Hollande. L'héritage idéologique paternel est un facteur de convergence.

Que Valls arrête avec ses mystifications de communicant à deux balles.

D'abord, il n'y a pas une gauche de la gauche, il n'y en a jamais eu, mais une seule et même vraie gauche. Lui, en revanche, est clairement à la droite de la gauche et il serait temps que des élus socialistes lui expliquent que le PS, au contraire de ce qu'il croit, n'est pas un parti de droite.

S'il fallait distinguer, pour éclairer Valls et son jeu d'équilibriste crypto libéral, je veux bien distinguer une gauche de gauche, d'une part, et des imposteurs qui se revendiquent de gauche, comme lui, d'autre part, et qui sont les fossoyeurs de la gauche, qui la détournent, la captent et la sapent au profit du grand capital, comme le démontre le jeu de porte tournante élysenne avec la Bank of America, l'ANI, les 50 milliards annuels versé au grands patrons qui fraudent le fisc et trouvent que les smicards leur coûtent trop cher (le Médef ne représente que les grands dirigeants des grandes entreprises, les autres sont à la CGPME), la réforme des retraites pour trouver 5 milliards par an en allongeant le temps de cotisation et en réduisant le montant garanties (alors qu'une taxation des transactions financières aurait financé cela mais que Hollande-Valls refusent de faire pour ne pas vexer les lobbys - voir la remise en cause de la loi ALUR), etc.

Valls n'est pas de gauche. Ni Hollande.

Pour preuve, ils n'admettent pas les revendications alors que, comme ils devraient le savoir, la gauche, c'est la lutte finale.

Dans le jargon de la gauche de gauche, un tel reniement s'appelle des sociaux-traitres : « Pour satisfaire les aspirations au changement du peuple, il aurait fallu en révoquer quelques-uns, emprisonner les autres et même en fusiller quelques-uns » (André Delellis, ancien député-maire PS de Lens - Encyclopédie politique française, page 195) « Il ne suffit pas de dire que des têtes doivent tomber, mais dire lesquelles et le faire rapidement » (Paul Quilès, congrès de Valence)

La gauche, elle n'est plus politique, comme les élections l'ont prouvée - PC et PG ne proposent pas une alternative crédible et ne font rien - elle est syndicale, ouvrière, salariale.

Solidarité avec les cheminots et les intermittents du spectacle.

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Manuel Valls: « La gauche peut mourir »  Brève Médiapart

Manuel Valls : « La gauche n'a jamais été aussi faible »  Le Monde Par Nicolas Chapuis

Face aux risques de division de sa majorité avant le vote crucial sur le projet de loi de finances rectificative (PLFR), Manuel Valls n'y est pas allé par quatre chemins. « La gauche peut mourir », a-t-il assené lors du Conseil national du Parti socialiste. (...) Dans un discours à la tonalité sombre, tenu à huis clos devant le parlement du parti, le premier ministre a envoyé plusieurs avertissement aux députés « frondeurs », qui veulent infléchir la politique économique de Hollande, jugée trop en faveur des entreprises. Manuel Valls a d'abord brandi le péril FN. « Notre pays peut se défaire et se donner à Marine Le Pen », a-t-il expliqué, prévenant qu'il n'existe « pas d'alternative à gauche » du PS. (...) Alors que des élus ont fait savoir qu'ils étaient prêts à déposer des amendements sur le PLFR, le premier ministre les a rappelés à la discipline de parti : « Si la tradition de la Vè  République, de la majorité parlementaire automatique sous menace du 49-3 n'a jamais fait partie de notre culture, celle de la reparlementarisation à outrance des institutions n'est pas tenable. » Une menace à peine voilée en direction des auteurs de « l'appel des 100 ». « Il ne faut pas tomber dans une guérilla parlementaire », a-t-il ajouté devant les caméras, à la sortie de la salle.

« Hollande est plus ferme avec les cheminots qu'avec la finance » Par Rachida El Azzouzi

Grève à la SNCF : Hollande et Valls durcissent le ton  Par Éric Hacquemand (en Andorre) et Rosalie Lucas (en Ardèche) Le Parisien

L’indécent chassé-croisé entre Bank of America et le pouvoir socialiste  Par Laurent Mauduit

Comment la «question rom» a fabriqué un racisme d'Etat  Par François Bonnet

Valls et Cambadélis veulent imposer au PS son aggiornamento  Par Stéphane Alliès

Devant le conseil national du parti socialiste, le premier ministre a livré un discours offensif appelant à « dépasser la gauche », tandis que le premier secrétaire a décrété « la fin du cycle d’Épinay ». Mais ils n’ont pas calmé pour autant les ardeurs des frondeurs socialistes, qui continuent de s'organiser.

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