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Billet de blog 4 juillet 2009

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En avant comme avant!

Même l’excellent journal Le Parisien (qui a cessé d’être libéré) s’insurge à juste titre contre les dérives bancaire dans un article de Boris Cassel où enfin je comprends ce que sont les stock-options. BNP Paribas : le retour des stock-options titre le Parisien. "Les dirigeants de BNP Paribas ont touché des plus-values grâce à des stock-options alors que la banque a reçu 5 milliards d’euros d’aide de l’Etat", assure Boris Cassel.

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Même l’excellent journal Le Parisien (qui a cessé d’être libéré) s’insurge à juste titre contre les dérives bancaire dans un article de Boris Cassel où enfin je comprends ce que sont les stock-options. BNP Paribas : le retour des stock-options titre le Parisien. "Les dirigeants de BNP Paribas ont touché des plus-values grâce à des stock-options alors que la banque a reçu 5 milliards d’euros d’aide de l’Etat", assure Boris Cassel.
Je cite l'article - ce n'est pas moi qui désigne tous ces noms - que vous pour trouvez ici: http://www.leparisien.fr/economie/bnp-paribas-le-retour-des-stock-options-04-07-2009-569105.php. Le 10 juin 2009 En une journée, le président du conseil d’administration Michel Pébereau et le directeur général Baudoin Prot ont touché respectivement une plus-value de 275 100 € et de 176 850 € (hors impôts et prélèvements sociaux).
Leur technique ? Ils ont déclenché pour plus de 2 millions d’euros chacun de stock-options, ces droits d’acheter à un prix convenu à l’avance des actions et de les revendre immédiatement au cours du marché, tout en empochant la différence de prix. Ainsi, le 10 juin, Baudouin Prot a acquis 45 000 actions au prix unitaire de 44,77 €. Il les a revendues dans la foulée à 48,70 €. Même scénario pour Michel Pébereau, mais cette fois-ci l’opération portait sur 70 000 actions. Surprenant mais tout à fait légal. Si, lorsque la BNP a été aidée par l’Etat, les dirigeants s’étaient engagés à ne pas s’octroyer de nouveaux plans de stock-options, ils n’avaient rien promis pour leurs réserves de stock-options non utilisées les années précédentes.
« On recommence comme avant la crise »
Ainsi, celles déclenchés en juin « datent d’une dizaine d’années. Michel Pébereau et Baudoin Prot devaient les utiliser au plus tard cette année, sinon elles n’étaient plus valables. Et leurs gains sont soumis à un taux d’imposition qui avoisine les 50 % », explique une porte-parole de la banque. En janvier, Nicolas Sarkozy avait réclamé aux dirigeants des banques aidées par l’Etat d’abandonner leur rémunération variable pour l’exercice 2008. Les dirigeants de la BNP avaient rapidement et publiquement annoncé le renoncement à leurs « bonus ». Michel Pébereau touchant uniquement son fixe de 700 000 € et Baudouin Prot bénéficiant de son salaire de 945 833 €. Pourtant, le 5 mai 2009, en conseil d’administration, les dirigeants se sont réservé la possibilité d’y avoir bientôt de nouveau recours. « La rémunération variable qui sera versée en 2010 au titre de 2009 (…) ne pourra excéder 80 % du salaire fixe pour M. Michel Pébereau et 120 % du salaire fixe pour MM. Baudouin Prot, Jean-Laurent Bonnafé et Georges Chodron de Courcel », signale un compte rendu de cette réunion au sommet. Et, « pour tenir compte de la portée exceptionnelle de l’acquisition de Fortis (NDLR : une grande banque belge) », le conseil d’administration « pourrait attribuer(…) une rétribution additionnelle » aux dirigeants. Et ce, sans que l’ensemble « puisse excéder 150 % de leur salaire fixe ».


Nicolas Sarkozy proclamait, le jeudi 4 décembre 2008, en présentant à Douai, le plan de relance de l’économie française: Le monde qui sortira demain de cette crise sera profondément différent de celui d’hier. La demande de régulation, de protection, de justice sera plus forte. Un nouvel équilibre s’établira entre l’Etat et le marché, entre la logique financière et la logique de la production, la logique industrielle, entre le capital et le travail, entre le court terme et le long terme.

Cause toujours !

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