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Billet de blog 11 janvier 2024

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Demi tour à Droite ! Droite !

Je suis bien heureux de ne pas avoir participé à la mascarade éhontée des dernières Élections Présidentielles. Je me suis abstenu. J'ai une pensée émue et pleine de compassion pour tous les cocu(e)s du Suffrage Universel.

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capture d'écran 19 mai 1981 © France télévision

La décivilisation, c'est assurément cela. Un homme se fait élire en se prétendant "ni de droite, ni de gauche" avec un "quinquennat qui sera écologiste ou pas" et qui nous ramène en arrière en installant un gouvernement sarkozyste? La preuve absolue que le macronisme n'a aucune autre boussole que celle fournie avec l'enveloppe qui finance l'élection.

Formidable retour du refoulé, la liste du gouvernement est annoncée dans le "jardin d'hiver", là même où Giscard avait dit "Au revoir!". Son fantôme est donc toujours là. Spectre qui nous fait vivre la même dégringolade, de nos droits, de nos salaires, de la démocratie, de la justice.

Emmanuel Macron dit au revoir à la gauche, au centre, à l'équilibre, à la parité, à la société civile, aux femmes, au "en même temps", aux promesses, à la parole politique, à l'honnêteté, à la morale, à la civilisation selon Norbert Elias... etc.

Il souhaite une Bonne Année au retour à l'ANCIEN MONDE et restera comme le Président le moins moderne et le moins "politique" de toute l'histoire de la Cinquième. Va-il permettre ainsi à la droite extrême de le remplacer plus tôt qu'il ne le croit?

Cette annonce du nouveau gouvernement ressemble à la gifle imposée au français qui avait voté "NON" au référendum sur la Constitution Européenne. Les "citoyens" peuvent voter ce qu'ils veulent, l'exécutif n'en a rien à foutre, il continue la même politique commencée par Jacques Delors: la rigueur de 1983.

Peu importe l'étiquette, la marque, le drapeau, tous les dirigeants, depuis 1983, continuent à creuser la dette, en prétendant qu'ils la combattent, font la guerre aux pauvres pour enrichir les ultra-riches et emmènent l'Humanité, à plein régime, vers la sixième extinction.

La grève partout, semble la seule solution.

Illustration 2

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