Dans un communiqué daté du 4 octobre, 9 syndicats de France TV dénoncent « une volonté de reprise en main politique claire et nette ». « Message reçu, le loup est dans la bergerie »
Catherine Boullay dans son article écrit : « Cette situation est inédite. La coutume veut en effet que le siège dévolu à l’Assemblée nationale au conseil d’administration de la télévision publique aille au président de la commission des affaires culturelles. Il aurait donc dû revenir, cette année, à Isabelle Rauch, députée Horizons de Moselle. »
Le rapport avec le Parlement, le pouvoir et la Télévision change avec l'arrêt de la contribution des citoyens par une taxe pour financer l'audiovisuel. On ne verra donc pas des journalistes expliquer que la suppression de la « redevance » est de fait un nouvel impôt - pour tous ceux qui ne paient justement pas d'impôts - puisque l'argent nécessaire à la production des émissions du service public viendra de la TVA, donc sera payer par tous, et plus seulement les plus aisés de ceux qui possèdent une télévision (grande différence, et double injustice).
Quand la Présidente du groupe de la minorité Présidentielle va venir causer dans le poste (elle y sera évidemment souvent) son double rôle de représentante des intérêts du Pouvoir et de membre du Conseil d'Administration qui gère la carrière de ceux qui posent les questions, deviendra vraiment troublant?
Bref cette arrivée d'Aurore Bergé n'est pas une fable, pas une anecdote, mais bien comme un accroc de plus aux us et coutumes de cette démocratie qui se dégrade
https://www.lopinion.fr/politique/larrivee-daurore-berge-au-board-de-france-televisions-fait-debat?_amp=true&xtor=EREC-43-%5BNL_Chez_Pol__2022-10-14%5D&actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7a57ET3fWtrS-SawUiYhWdUcA5MI-rrJ4C&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=519636