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Pourtant, l'identité est pluriel, et l'immense majorité des français n’ont pas de pratique religieuse.
Il serait temps d’arrêter cette logorrhée. Il serait temps d’arrêter de jeter de l’essence sur les braises. Il serait temps que tous ceux qui dénoncent, désignent des coupables, brandissent des menaces, prononcent des anathèmes, se rendent simplement compte qu’ils se soumettent d'abord au scénario du terrorisme.
Pour le reste, la priorité des questions à régler ne se trouve pas dans la gestion de la circulation des camions frigorifiques.
Ce pays délire, les racistes délirent, les politiciens en majorité délirent, comme ci le « terrorisme » permettait l’application d’un article 49.3 sur tous les débats, toutes les questions, toutes les problématiques, toutes les priorités.
Lors de l’attentat contre Charlie, le peuple en masse avait souverainement fait taire les petits calculs de l’oligarchie régnante… C’est fini, le nuage de la fumée des attentats semblent recouvrir entièrement toute conversation, toute pensée, toute action.
Il n’est plus question d’avoir de l’esprit, le 11 janvier doit être supprimer du calendrier… Comme on le voit sur cette magnifique photo de l'AFP, ce jour-là Place de la République, nous étions immobiles. Aujourd'hui, Il faut marcher, marcher contre le sang impur.
Pendant ce temps-là, on vote allègrement la prolongation d’un état d’exception qui n’empêchera en rien un autre attentat, on impose la loi travail, l’enfouissement des déchets nucléaire, une loi sur la biodiversité au rabais, etc.
J’ai vu sur Facebook une lueur d’intelligence et d’espoir, j’ai écouté un Monsieur.
Il est belge, il s’appelle opportunément Walter Benjamin, je ne le connais pas. Et j’ai une furieuse envie de le rencontrer… Il faut l’écouter.