À Versailles pour ce cirque royaliste qui se voyait comme le dresseur (avec le "dress code", et les "con venances" d'un autre âge? Je n'ai rien contre les dîners de gars-là pour raison d'État. Mais franchement cette habitude macronienne -d'un autre régime - d'inviter, dans l'antre des rois, m'a pesé sur mon estomac républicain.
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On comprend que la prodigalité d'Emmanuel Macron, en temps d'émeutes, et de "sot briété" aurait été vécu comme une provocation... C'est toujours valable aujourd'hui... comme manière de tester la réactivité des gueux?
Sophie Wahnich, l'historienne de la Révolution a écrit un livre magnifique "La longue patience du peuple. 1792; Naissance de la République" pour expliquer combien les Français sont sensibles à toutes les contradictions, les mensonges, les provocations... La date du voyage du Roi Charles III qui coïncide, jour pour jour, à l'anniversaire de la fondation de la République a-t-elle été choisi à dessein pour aider les historiens futurs pour éclairer ce que Emmanuel Macron fera dans quelques mois, ou quelques années?
"L'entente cordiale" pourrait revenir entre nos deux pays, grâce à ce moment historique. Mais qui se souviendra que celle-ci est né - surtout - des frasques érotiques de celui qui deviendra le roi Édouard VII qui su profiter de ces voyages à Paris devenu le lupanar mondial, après la défaite de 1870. Sigmund Freud, venu y terminer ses études, expliquait à sa promise, dans ses lettres, qu'il y voyait "La nouvelle Babylone", "Sodome et Gomorrhe".
La petite sauterie de ces jour-ci est bien faible en rapport aux débordements des puissants du XIXe siècle. Mais les représentations spectaculaires de ces jours-ci sont toujours de manière d'installer la domination du Pouvoir.
Dresser la table? Ou passer en force pour humilier le Peuple?