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Billet de blog 26 juin 2016

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Chronique d’un conseiller improbable d’un candidat qui n’existe pas (1)

En préparation des élections prochaines. J’aimerais proposer à un candidat que je ne connais pas, des conseils que je voudrais précieux, des conseils qui iraient dans le sens d’une vie plus démocratique. J’ai comme l’impression que pour l’instant nous vivons une histoire à dormir debout, et que nous avons un besoin fou de sortir de ce cauchemar.

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Illustration 1
Bas-relief décrivant la proclamation de la République le 4 septembre 1870 © pol

Je ne suis pas un homme politique et je n’ai jamais voulu être un « politique » (au sens de chercher à prendre une place à l’intérieur d’une organisation politique). Les médiocres, ceux qui ont peu d’idées, mais beaucoup de savoir faire, en terme de réseaux et de « combinazione », dans notre monde, (pas seulement chez les politiciens) arrivent parfaitement à prendre le dessus sur des hommes de convictions, des idéalistes, des individus qui cherchent seulement à servir leurs concitoyens. Je n’aurais donc eu aucune chance, comme militant et je me réjouis de ne pas avoir pris ce chemin. Je suis assez vieux, 61 ans, pour avoir suivi de prés ou de loin les carrières de tous ceux qui sont aux affaires en ce moment, et cela n’est pas « joli, joli. » Si tout le monde n’est pas comme Balkany – lui je ne l’ai pas côtoyé, mais un mien ami a réalisé un beau documentaire qui s’appelle « La conquête de Clichy » et qu’il serait opportun de revoir – si tout le monde n’est pas de ce genre d’individu, je connais tout de même peu d’hommes politiques intègres (au sens de ceux qu’on rencontre dans l’Europe du nord). Mais il y en plus qu'on ne le dit.

Je ne mets pas mes espoirs dans le système électorale qui est injuste, faussé (pas de proportionnel) et organisé d’une telle manière que ceux qui auraient le plus intérêt à voter, en sont dégoûtés.

Mais je prends le prétexte ici de ces élections prochaines pour revenir sur des fondamentaux. Comme si je m’adressais à un ami qui pourrait se présenter aux élections et que modestement – et gratuitement – je me mettais à lui prodiguer mes conseils. Pourquoi moi ? Je dirais, à priori, vu la situation pourquoi pas moi… Vu que dans le grand n'importe quoi d'aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi je ne pousserais pas ma chansonnette.

Si ensuite un cabinet de communication me trouvait un peu de talent, et que je sois embauché pour participer à une campagne électorale, et bien on en discutera. Mais vu ce que j’ai à dire, j’ai bien peur que je ne sois même pas engagé à publier le recueil de ces chroniques qui vont je l’espère tomber comme s’égrènent les jours tout au long de l’année qui vient.

Dans le prochain billet, je commencerais par expliquer qu’un homme politique digne de ce nom ne devrait jamais parler autrement qu’avec une vision à long terme en s’appuyant sur une vision de l’histoire…

Mais l’histoire comme vous le savez, elle a commencé il y a si longtemps qu’on en fait un peu ce qu’on en veut. Mais pourtant demain je propose à mon ami le nouveau candidat: "une réflexion sur le temps long".

Bon et bien on va s'arrêter là pour aujourd'hui.

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