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Billet de blog 29 juillet 2024

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En eaux troubles.

Décidément dépenser un milliard et demi n'a pas servi à grand chose pour assainir les eaux de la Seine. Mais les commentateurs n'ont pas un mot intelligent pour expliquer l'échec de cet investissement perdu dans l'océan des contradictions de la politique climatiques des autorités.

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Illustration 1
Capture d'écran du 29 Juillet 20Z4 © BFMtv

Emmanuel Macron n'a pas encore plongé dans la Seine. Une promesse de plus non tenue. Amélie Oudéa-Castéra a glissé et est tombé dedans pour - juste avant sa démission forcée - s'efforcer de griller la politesse de la première baignade à tous les autres. Chacun va de son commentaire, au fur et à mesure que les répétitions ou entraînements sont annulés, repoussés. Et personne ne prend la mesure de la catastrophe réel.

Mais franchement - pardon, je radote - la seule question qui n'est pas abordée, c'est la seule important et vitale pour nous tous: celle de l'emballement du dérèglement climatique. S'il y a un risque pour le triathlon, c'est uniquement parce que la météo est capricieuse, et ne correspond pas à un climat tempéré (d'avant). Cela fait pourtant depuis 1947 que le problème a été pointé du doigt par les scientifiques. Nous sommes en 2024 et il ne semble pas que les médias - et Médiapart aussi - veulent décrire ce qui est évident pour tous les scientifiques ou tous les chercheurs qui hurlent en commun, dans le désert, depuis des lustres.

Depuis 2016, le taux de CO2 dans l'atmosphère a dépassé la côte d'alerte, depuis deux ou trois ans, l'emballement climatique est évident pour tout le monde, et chacun se cache derrière son petit doigt, surtout Emmanuel Macron (et même Anne Hidalgo)... On pourra se baigner dans la Seine quand cette question primordial et vitale sera réellement évaluée et prise en compte. Se demander si une compétition sportive aura lieu ou pas, c'est prendre le problème en regardant par le petit bout de la lorgnette. Le Rhinocéros est là immense qui bouche la vue  - la "sixième extinction" qui progresse - et chacun de se pencher sur son microscope pour faire la chasse aux bactéries.

Pauvre de nous.

Illustration 2
Capture d'écran du 29 Juillet 20Z4 © BFMtv

Chier dans l'eau potable est une folie. L'eau viendra bientôt à manquer. Voilà la question qu'il faudrait traiter à la source.

Le tout petit investissement pour réguler le débit du fleuve, en cas de pluie abondante, ne sert qu'à permettre une pollution acceptable du fleuve pendant quelques jours seulement.  Ces dépenses astronomiques pour un résultat futile, sont à l'image de la politique "d'adaptation" au dérèglement climatique. On ne s'adaptera pas à la vie sur une planète devenue inhabitable...

Cette histoire d'eau de la Seine est à l'image de toute l'absence de politique du climat, une conception mortifère, calamiteuse et sadique de la question.

Emmanuel Macron a été placé par ses Mentors (ils l'ont cherché, puis ont financé sa campagne) pour gagner du temps, avant la catastrophe finale, pour que les hyper-riches puissent se payer des bunkers ou des sous-marins (version stupide de l'arche de Noé qui - vu l'ampleur du phénomène futur, retardera un peu leur agonie atroce) pour se protéger des tempêtes, tsunamis, éruptions volcaniques qui vont balayer bientôt toute vie sur notre Terre  (regardez ce qui se passe ne Islande).

Emmanuel Macron et ses patrons ont renoncés à sauver la population, la biodiversité et le reste pour préserver leurs profits. Géronimo - oui le chef indien - avait pourtant prédit que "l'argent ne se mange pas".

Et me voilà - ridicule - a vociférer comme Philippulus le personnage d'Hergé annonçant l'apocalypse, en pure perte.

Je voulais juste dire que cette histoire de Triathlon est un symptôme, de la gabegie, du déni, du refus d'agir des politiciens qui nous gouvernent alors qu'ils ne représentent plus rien. Un petit symptôme de rien du tout, au milieu d'une marée de clignotants rouges qui sonnent l'alarme.

Illustration 3
Capture d'écran du 29 Juillet 20Z4 © BFMtv

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