Je reçois cet article rédigé par Michel Sage qui écrit sur le site univers-nature.com, à propos d'un probable emballement du climat, un petit article parmi tant d'autres.
La nécessité du discours scientifique implique la prudence. Il me semble pourtant utile de sortir cette information du flot ininterrompu des alarmes. L'article parle d'emballement du climat. C'est bien la question du seuil de cet emballement dont il est question. À un certain moment les prévisions et les modèles les plus pessimistes pourraient devenir des contes pour enfants optimistes. Les prévisions ne peuvent être formulées que sur la base d'une évolution constante et mesurée qui ne tient pas compte d'un effet de seuil. À un certain niveau, de chaleur, ou de concentration de méthane ou de particules dans l'air, la manière de réagir de la planète change, sans que ce bouleversement puisse être quantifié. Ce serait entièrement nouveau. Ce genre de rupture climatique a évidemment déjà eu lieu dans l'histoire de la planète. Par exemple, la remontée du méthane du fond des océans à partir d'un certain réchauffement de quelques degrés en profondeur. L'emballement climatique serait alors total. Je ne suis pas scientifique, je ne fais donc que recopier. Je n'ai d'ailleurs pas le loisir de m'inquiéter plus: mon percepteur à la gentillesse de m'offrir d'autres raisons de me faire du souci. Je cite l'article en intégralité.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3883
Les services américains du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) viennent d'annoncer avoir détecté des concentrations de gaz à effet de serre (GES) anormalement élevées au-dessus de l'Alaska. D'après Colm Sweeney, de la NOAA Earth System Research Laboratory, la toundra, située au sud de la chaîne de montagne de Brooks (Alaska), est partiellement en fonte alors que celle située au nord est toujours totalement gelée. Selon la NOAA, des milliards de tonnes de carbone sont enfouis dans la toundra glacée de l'Arctique. Sous les effets du réchauffement climatique global, le carbone jusqu'à lors piégé pourrait engendrer de très importantes émissions de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2). Avec l'aide d'un avion des garde-côtes de l'île de Kodiak, la NOAA va mener, au mois de novembre, une mission d'étude afin de répertorier et de mesurer les sources naturelles de méthane et de dioxyde de carbone de cette région. En novembre dernier, la dernière publication des concentrations de Gaz à Effet de Serre, de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), avait fait état d'une forte remontée des concentrations de méthane pour l'année 2007. Depuis quelques années, les concentrations de méthanes étaient stables et cette soudaine remontée peut être le signe d'une augmentation du nombre des zones humides et notamment du début du dégel des terres des régions boréales. Avec cette mission dans l'Alaska, la NOAA apportera peut-être un élément de réponse à ce qui pourrait être le début d'un emballement du climat. D'autant que les chiffres provisoires de l'année 2008, confirment l'augmentation des concentrations atmosphériques de méthane.
OMM Etablie à Genève, l'Organisation météorologique mondiale, qui compte 187 Membres, est le porte-parole scientifique autorisé du système des Nations Unies pour tout ce qui concerne l'atmosphère et le climat de notre planète. L'OMM coordonne la mesure des concentrations de gaz à effet de serre via un réseau d'observatoires répartis dans plus de 65 pays.
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