221) 16/11/15 Les terroristes ont gagné, nos libertés vont trinquer
Les terroristes ont gagné, le gouvernement restreind nos libertės publiques. Les chefs d'Etats vont bien se réunir à la COP 21 pour décider, à huis clos, de l'avenir de la civilisation. Mais pour les citoyens du monde le droit de se réunir pour exiger des mesures concrètes et contraignantes pour sauver notre climat risque de disparaître.(Valls : "la question de l’organisation de cette manifestation, d’une manière ou d’une autre, sera posée").
La dictature de l'intolérance de DAECH, est parfaitement relayée par la dictature du contrôle social. Sous la pression de la barbarie, la démocratie est devenue l'ennemi numero un. Du premier ministre supprimant le droit de manifester, à la châtelaine de Montretout qui veut faire des camps de concentration préventifs pour intégristes, en passant par le roi des Républicains rêvant de mettre des bracelets électroniques sur le simple soupçon d'un classement administratif (fiches S : signifiant à Surveiller), l'unité nationale va se faire sur la mort de la démocratie.
Comment peuvent-ils croire que c'est en interdisant toutes critiques, en réprimant tous mécontentements, toutes différences de penser, qu'ils nous protégeront de l'exaspération de ceux qui seront réprimés, niés d'exister, et dont la seule expression possible restera par l'action terroriste. Alors que le premier ministre norvègien, après le massacre d'Utoya répliquait dignement "Vous ne détruirez pas la démocratie et notre travail pour rendre le monde meilleur""nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d'ouverture et plus de tolérance", notre gouvernement, qui se dit aussi "socialiste" va nous faire une société de contrôle généralisé.
Pourtant ne serait-ce pas plus efficace, pour la paix sociale, de se demander les causes, du rejet, de la haine, de notre société, que montre l'assassinat aveugle de jeunes par d'autres jeunes transformés en kamikazes. Pourquoi ces jeunes n'ont-ils trouvé que cette monstruosité pour exister, pour se réaliser ?
Notre sociėté de consommation leur enjoint d'exister par leur capacité à accumuler des biens matériels. Mais s'ils ne peuvent pas se conformer aux diktats de la publicité, si la société ne leur laisse que le chômage et la frustration matérielle et sociale de ne pas être intégrés, ils risquent de finir comme Mohamed Mėrah et Omar Ismaïl Mostefaï. Ils cherchent d'abord à y prendre leur place par la délinquance matérielle, puis ils trouvent sur leur route des intégristes religieux qui leur promettent considération et admiration s'ils se sacriffient et sacrifient les autres.
La religion n'est là-dedans que le prétexte à exister, à avoir un pouvoir dans la société, et même sur la société, par qui ils se concidèrent humiliés. Ca pourrait être n'importe qu'elle autre religion ou cause, comme étiquette valorisante. Pour une revanche sur la société qui les exclus, quoi de plus jouisif que d'avoir le pouvoir de vie et de mort sur les autres humains, même si c'est au prix de leur propre mort. Pour convaincre les plus crédules ou les plus idéalistes, les prêcheurs de la barbarie, leur promettent le paradis (entre autre, de cent vierges à leur service dans l'au-delà). Mais le profil ex-délinquants de droit commun de la plupart des Kamikazes montrent bien que ce n'est pas pour la générosité d'une religion qu'il agissent. C'est bien par pur égoïsme, pour satisfaire leur égo, qu'ils se vengent sur des innocents.
Si nous ne voulons pas que de tels monstres se multiplient, ce n'est pas de la répression qu'il faut, mais de la prévention, prévention à la racine de la société. Seule une société plus égalitaire, plus juste, où chacun à sa place et peut se réaliser, tout en laissant aussi les autres se réaliser.
Au lieu de celle-là, nous vivont dans une société de la concurrence exacerbée de tous contre tous, de pays contre pays, d'économie contre économie, d'entreprise contre entreprises, de travailleur contre travailleurs, de chômeur contre chômeurs, et même de SDF contre refugiés. Dans notre société, la concurrence nous est inculquée dès le plus jeune âge, le sport est là pour ça, et le dopage n'est que la conséquence de cet état d'esprit de domination du plus fort. De plus des jeux videos, où il faut additionner les morts pour gagner, préparent très bien les esprits maléables de certains jeunes à passer du virtuel au réel.
Si nous ne changeons pas cette sociėté, loin de diminuer, cette concurrence va être poussée jusqu'à la concurrence pour la survie. Avec le changement climatique mondial, les conditions de production, environnementales et alimentaires, vont dramatiquement changer. Soit nous limitons les changements et nous adaptons la société mondialisée à ces contraintes matérielles nouvelles, soit nous sommes condamnés à nous exterminer les uns les autres pour survivre.
Mais les autres ne se laisseront pas exterminer comme cela (nous sommes tous l'autre de quelqu'un : riches ou pauvres, d'un pays ou d'un autre, d'une religion ou d'une autre...) et les prétextes ne manquent pas pour nous entre-tuer. Il ne restera aux moins équipés pour la bataille, aux moins libres, que l'arme des faibles, sacrifier sa vie pour sa cause, devenir terroriste ou même devenir kamikaze.
Si nous ne changeons pas la société, Les massacres comme celui de Paris ne peuvent que se multipllier, Or nous sommes à un momment décisif pour préparer, pour choisir, notre avenir. Les plus grands décideurs du monde, les chefs d'état de la plupart des nations, vont se réunir pour soit-disant limiter le réchauffement climatique à 2 degrés. Les scientifiques dénoncent, qu'en fait, ils ne vont rien limiter du tout, qu'aucunes mesures contraignantes ne seront prises, et que le réchauffement, déjà commencé, pourrait atteindre les 3 et même 4 degrés. Ces degrés multiplieront les catastrophes climatiques et donc les catastrophes humaines et sociales (inondations, sécheresses, ouragans, exodes massifs de population, guerres civiles ou/et nationales, et peut être jusqu'aux explosions nucléaires finales).
La COP 21 fixe les priorités de la société future. Or le choix des puissants à été d'écouter les sponsors qu'ils se sont choisis, le choix de se soumettre aux lobbies pétroliers et des énergies carbonnées. Les émissions de CO2 vont donc continuer à augmenter. Non seulement il n'y aura pas de traité contraignant sur le climat, mais des traitės climaticides vont être signés et être, eux, contraignants pour déréguler l'économie. Les traités de libre-échange, CETA, TAFTA, TTP... vont imposer les intėrêts privés des multinationales sur l'intérêt général des générations futures. Non contents de ne pas légiférer pour stopper les émissions de CO2, les présidents vont bientôt signer pour l'abandon des droits de l'Humanité.
Stopper le TAFTA et les autres traités anti-souveraineté des peuples, doit être notre revendication comme résultat minimum et concret de la COP 21. Nous devons pouvoir manifester dans les rues de Paris et d'ailleurs, les 28 et 29 novembre et le 12 dėcembre 2015 pour exiger de choisir notre société et donc de choisir notre avenir. La sécurité qui compte le plus pour nous, c'est notre sécuritė climatique, qui est 100 fois plus importante que la sécurité contre quelques terroristes assassins qui nous terrorisent moins que l'avenir sanglant du rėchauffement climatique.
La société civile doit pouvoir s'exprimer et exiger que ses choix soient respectés. Si le premier ministre interdit notre libre droit de manifester, va-t-il falloir, que des résistants du climat deviennent des terroristes du climat (les résistants de la dernière guerre étaient aussi appelés terroristes par le gouvernement de Vichy). En violant les libertés, les droits Humains (tant matériels que de libre pensée), notre gouvernement sème, non seulement le terrorisme aveugle des barbares de DAECH, mais obligera à un futur terrorisme ciblé des désespérés des conséquences du changement de climat.
ps : les terroristes ont bien gagné puisque le président de la république va modifier la constitution pour ce donner encore plus de pouvoirs d'exception.
http://blogs.mediapart.fr/edition/pole-emploi-mon-amour/article/141115/comment-eviter-de-tels-massacres-comment-eviter-le-terrorisme
-----------
220) 14/11/15 Comment éviter de tels massacres ? Comment éviter le terrorisme ?
Contre des kamikazes, toutes les surveillances généralisées, toutes les restrictions de déplacements, toute la censure de la liberté d'expression, ne pourront jamais empêcher que des hommes en colère ne sacrifient leur vie et celles des autres pour défendre une cause, bonne ou mauvaise.
Une société qui monte les uns contre les autres ne peut qu'aboutir à de tels massacres. Seule une société juste et ėgalitaire peut apporter la cohésion sociale indispensable pour qu'aucun de ses éléments ne veuille la détruire. Nos gouvernants ont choisi de multiplier les injustices et d'approfondir les inégalitės. Notre société de concurrence pour la survie dans la dérégulation de l'ultralibéralisme, est régit par la loi de la jungle, où les plus forts écrasent les plus faibles.
Mais les plus faibles ne sont plus les soldats disciplinés de la guerre 14/18 qui se laissaient emmener à l'abattoir par millions. Maintenant chaque humain revendique son droit de vivre décemment et surtout dignement. Et quand ils ne l'obtiennent pas, certains cherchent un prétexte pour exprimer leur révolte. En ces temps de guerre en Syrie et d'antifada au couteau en Israël (autres exemples de kamikazes), la religion est devenu l'espoir, la cause, des rejetés de notre société égoïste.
Quand nos dirigeants comprendront-ils que l'unique façon d'éradiquer le terrorisme c'est d'en éradiquer ses causes : le chômage, la misère, les injustices, le refut des droits... Au lieu de cela, les puissants du monde, qui se réuniront bientôt à Paris (COP 21?) ne vont rien décider de concret pour stopper le réchauffement climatique qui va multiplier la misère, les injustices, et donc la révolte et le terrorisme. Au lieu de celà ils vont bientôt nous imposer la loi des plus forts (les multinationales) au détriment de l'intérêt général en signant les traités d'abandon de souveraineté des peuples, que sont le CETA, le TAFTA, le TTP.
Ces attentats sont la préfiguration du monde qui nous attend, si la concurrence exacerbée entre les hommes pour la survie, est toujours plus accentuée par les catastrophes dûes au changement climatique.
Plus que jamais nous devons nous mobiliser pour exiger que les décideurs du monde prennent des mesures efficaces et contraignantes pour sauver notre climat. Ne nous démobilisons pas, ne laissons pas les terroristes immobiliser la sociėté civile, par l'état d'urgence et la fermeture des frontières qu'ils offrent opportunément à Valls pour étouffer notre contestation.
Contre le terrorisme, plus que jamais manifestons notre volonté de changer la société. Faisons des marches pour le climat les 28 novembre en province et le 29 novembre à Paris (à République à 12 h) notre "11 janvier". "11 janvier" où peuples et people, tous essembles exigeront un monde vivable pour TOUS. Ne laissons pas le terrorisme dicter notre avenir!
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/020314/larme-des-faibles-larme-absolue
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/110115/defiler-et-apres-contre-le-terrorisme-defiler-ensemble-cest-bien-mais-c
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/181114/quels-responsables-des-maxime-hauchard-et-mohamed-merah
------------
219/ 27/10/15 Tant qu'il y aura chômage, donc concurrence, il y aura discrimination
Manuel Valls est allé faire son show en banlieue et nous sort pour la Nème fois les mêmes remèdes miracles contre la discrimination. Mais la discrimination est la conséquence d'un choix trop grand. Plus le choix de candidats est large, et plus les employeurs FONT LE TRI entre les nombreux postulants et plus ils sont libres de sélectionner selon leur bon plaisir. Tant que le chômage poussera à la concurrence exacerbée pour des emplois de plus en plus rares, les patrons seront en position de force pour préférer les salariés CONFORMES plutôt que les salariés ATYPIQUES.
Plus on a de choix et plus les critères de sélection, non seulement se basent sur l'utile, le pratique, mais s'élargissent à des critères d'esthétique, d'affinité et même de plaisir. Aussi les employeurs, devant leur vaste choix de candidats, choisissent leurs salariés, à compétences égales, sur des critères complètement subjectifs, selon leurs préférences. Ainsi untel privilégiera les hommes plutôt que les femmes, l'autre sélectionnera sa secrétaire en fonction de son esthétique, l'autre ne voudra pas de jeunes ou de "vieux", l'autre encore, se limitera à sa communauté religieuse ou ethnique. Ce choix est humain et peut-on le reprocher aux employeurs ?
Devant ce choix, souvent difficile, peut-on accuser les employeurs de sexisme ou de racisme ? Ou doit-on plutôt remettre en cause la société qui a érigé en dogme la concurrence exacerbée, y compris entre les humains ? Si le chômage ne créait pas cette concurrence, ces mêmes employeurs embaucheraient aussi bien, jeunes, vieux, femmes, blancs, maghrébins ou noirs. Il ne faut donc pas se tromper d'adversaire, l'ennemi ne sont pas les employeurs mais bien le chômage. Toute notre énergie doit donc se porter sur trouver des solutions pour le réduire et non a se limiter à désigner ses profiteurs.
Pour la survie d'une société ou l'on puisse tous vivre en bonne intelligence et enrayer les fausses solutions xénophobes, c'est au chômage qu'il faut s'attaquer. Il est urgent qu'à la prochaine conférence sociale, gouvernement et syndicats, salariés et patronaux, trouvent des solutions. Ou les discriminations toujours plus évidentes, indigneront les jeunes des banlieues, qui feront éclater leur colère en revoltes pire que celles d'il y a 10 ans.
La sacro-sainte croissance ne peut pas compenser la perte d'emplois dûe à la productivité accrue de la révolution industrielle que nous vivons. La croissance infinie est non seulement impossible par la limitation des resources de la planète, mais la société de consommation, dont elle a besoin pour écouler sa production, est sabordée par le manque de pouvoir d'achat des chômeurs, qui ne peuvent plus être consommateurs.
Les salariés, à cause de leur mise en concurrence, n'ont plus aucun pouvoir de pression par la production. Pour les salariés jetables, les grèves sont quasi impossibles, sauf en dernier sursaut, contre les fermetures d'usine. Ils n'ont donc plus aucun pourvoir de négociation sur leurs salaires et leurs conditions de travail. C'est par leur consommation, leur pouvoir d'achat, qu'ils gardent un moyen de pression. Ils ont le pouvoir d'acheter, ou de ne pas acheter, la production plétorique actuelle et d'imposer leurs choix. Notre société de consommation a besoin de consommateurs avec un revenu suffisant à son bon fonctionnement. Il faut donc PARTAGER LE TRAVAIL pour assurer un REVENU À TOUS LES CONSOMMATEURS.
Une analyse de la situation de la production et de l'emploi nécéssaire pour l'obtenir est indispensable. La robotisation augmente la productivité et diminue toujours plus le nombre de salariés pour la servir. De moins en moins d'heures de travail sont nécessaires, et les licenciements sont inévitables. Soit nous acceptont que le chômage augmente à l'infini, soit nous tirons les conclusions du remplacement des hommes par la robotique, et nous partageons le travail restant entre tous les actifs, pour que chacun ait les moyens de vivre. Il faut, en plus, prendre en compte le nombre d'actifs qui augmente par la croissance démographique. Donc, si on a de moins en moins d'emplois pour de plus en plus de main d'oeuvre, ça implique :
- soit (à temps de travail constant) de moins en moins de travailleurs et donc de plus en plus de chômeurs
- soit (à temps de travail partagé) de moins en moins d'heures travaillées par chacun pour un emploi pour tous.
Des solutions de partge du travail et de la productivité, viables pour les entreprises, existent, mais elles demandent de remettre en cause l'organisation du travail et d'avoir le courage de remettre à plat les financements de la protection sociale. Non pas pour diminuer cette protection mais au contraire pour la généraliser à tout les peuples grâce à des LÉGISLATIONS BÉNÉFIQUES AUSSI BIEN POUR LES SALARIÉS QUE POUR LES EMPLOYEURS.
Puisque les "partenaires sociaux" manquent d'idėes, ils pourraient s'inspirer des propositions de ceux qui ont le temps et la nécéssité de réfléchir à des solutions au chômage : les chômeurs. En adoptant les deux propositions CONCRÈTES en lien, ils pourraient répondre à la révolution numérique en révolutionant le travail. Et ainsi ils éviteraient que la révolution ne se fasse dans les banlieues révoltées par les discriminations et le refus d'intégrer ses jeunes au travail et à la consommation.
- http://blogs.mediapart.fr/edition/pole-emploi-mon-amour/article/121014/contre-le-chomage-le-partage-du-travail-et-non-la-persecution-des-chomeurs-la
- http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/300714/sauvons-la-secu-cotisations-patronales-sur-le-capital-au-lieu-de-sur-le travail
----------------
218) 13/10/15 Macron ose souiller la bourse du travail, ça ne peut pas passer sans réaction
Le ministre de l'économie, qui a grand ouvert le robinet des licenciements par sa loi Macron, et qui nous prépare la casse du droit du travail, a osé vanter les bourses du travail sur la scène de la bourse du travail de Lyon, lors d'une confėrence des journées économiques (JÉCO). Il a réussi à éviter un commité d'accueil de 400 personnes de la CGT et autres, qui l'attendait en chantant "sans chemise, sans pantalon", mais il n'a pu éviter la contestation dans la salle.
Depuis des années j'assiste au Jéco. D'ailleurs c'est en réaction à la réponse que m'avait donné Mme Parisot (patronne du Medef en 2011) sur la TVA "sociale" que j'ai écris une contre mesure pour sauver la Sécu :
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/300714/sauvons-la-secu-cotisations-patronales-sur-le-capital-au-lieu-de-sur-le travail
Assister au Jeco est gratuit, mais il faut s'inscrire à l'avance, je me suis donc inscrite en aout, et aujourd'hui, contrairement au manifestants, j'ai pu rentrer en montrant patte blanche. J'aurai pu resté dehors, à manifester, mais je voulais poser la question suivante au ministre : "que pensez-vous du TAFTA" en espérant qu'il dévoile le mauvais coup qu'il nous prépare avec ce traité. Mais maintenant les questions ne sont plus posées avec un micro baladeur, mais doivent être envoyées par SMS, ainsi le tri est très facile pour censurer les questions qui déplaisent. Je n'avais donc aucune chance d'avoir une réponse. Alors quand Macron a commencé son discours en encensant les vertus des bourses du travail, ça a été la goutte qui fait déborder le vase, j'ai pris dans mon sac le petit pot de semoule au lait que je n'avais pas mangé à midi, et je l'ai balancé vers Macron. J'étais trop loin pour atteindre le ministre, mais j'ai crié : "vous souillez la bourse du travail, ici on défend les salariés, vous vous êtes un licencieur, vous avez facilitez les licenciements avec votre loi, vous allez encore faire un million de chômeurs, vous êtes des assassins de chômeurs". Là dessus la sécurité c'est précipitée et m'a sortie manu-militari, j'ai encore eu le temps de crié : "et vous allez nous imposer le TAFTA". Une fois sortis de la salle, ils voulaient me retenir, certainement pour me remettre à la police, mais j'ai pu sortir et rejoindre les rangs des manifestants. J'espère que la police ne va pas venir m'arrêter demain à 6h du matin pour "violences inacceptables" méritant des "sanctions lourdes".
Tous ses faits et gestes ont été filmés par de nombreuses caméras et photographes présents pour le ministre, mais par la grâce de la censure, seul BFMTV à passé les images de ma sortie de force, et encore, pour illustrer le débat avec Pierre Laurent, et l'accuser d'orchestrer les incidents touchant le pouvoir depuis les incidents d'Air France. FR3, a son habitude à zappé tout ce qui gène le pouvoir (quelqu'il soit). Ils ont passé le ministre, mais ni les manifestants, ni ma sortie. Je suis habituée, leur cadrage m'évite soigneusement, alors que je suis toujours en première ligne de toutes les manifs de Lyon, avec mon chien portant de large slogans. Ces jours là c'est certainement le chien le plus photographié, sa photo qui a le plus circulée sur le réseaux sociaux, est celle où il portait "casse toi pauvre con" contre Sarkozy en 2009.
Oui, enfin la contestation monte. La plupart des médias ont montré l'interpellation de Hollande par des syndicalistes sur la répression des révoltés d'Air France. Ils ont eu le courage de refuser de lui serrer la main. Pour cette action symbolique médiatisée combien sont tues dans toutes la France ? La coupe est pleine, nous devons passer à l'action pour qu'enfin ils comprennent que nous ne laisseront pas casser notre société. Partout où des politiques approchent des communs des mortels, il doit y avoir quelqu'un pour faire un acte symbolique pour clairement leur signifier que ça suffit. Puisqu'ils se foutent de nos votes, nous allons passez à la vitesse suppérieure. Tous leurs contrôles informatiques, toutes leurs répressions injustes, ne nous arrêteront pas d'exprimer notre indignation devant leur traitrise. Et s'ils ne comprennent pas le symbolique, nous serons obliger de monter d'un cran dans nos légitimes défenses. Ils ne nous écraseront plus, nous ne nous écraserons plus.
----------------
217) 10/10/15 De RÉMY FRAISSE ou de 2 chemises, Hollande-Valls-Macron s'indignent des chemises de leur classe.
Hollande, Valls, Macron, crient sur tous les toits (tous les médias, y compris américains) leur indignation du crime de lèse-majesté de la hiérarchie d'Air-France. Les fururs chômeurs, qui refusent d'être licenciės, sont traités de "stupides", et méritent "des sanctions lourdes", alors que la mort de RÉMY FRAISSE, tué par leur police, n'a eut aucune sanction.
Non seulement l'assassinat d'un jeune innocent n'a pas soulevé leur indignation, mais ils se sont appliqués à en absoudre tous les responsables, y compris le premier, qui avait directement donné les ordres de "fermeté" au préfet du Tarn : Manuel Valls. Le 1er ministre, est directement responsable de la mort d'un manifestant, devant ces "formes inacceptables » de gouvernement, la justice devrait interdire à un tel "voyou" de gouverner.
Les bien-pensants sont "sous le choc" d'un torse dénudé. Le premier ministre leur promet que « La justice devra identifier ceux qui se sont livrés à cette violence inqualifiable». Mais ils ne se demandent pas, si le deux poids, deux mesures, n'est pas justement responsable de ces réactions de révolte. Oui, monsieur le 1er ministre, l'injustice engendre la violence et son gouvernement accentuant toujours l'injustice, il peut s'attendre à ce que de tels actes se multiplient. Ce n'est pas toute sa surveillance généralisée par des "algorithmes", toute sa répression des syndicalistes et des salariés "voyous" qui pourront calmer la voilence, au contraire.
Ils vont continuer la casse du code du travail pour faciliter les licenciements. Ils vont continuer de subventionner de 40 milliards les entreprises pour qu'elles puissent "investir" dans des robots qui mettront au chômage leurs salariés. Ils vont continuer de fermer des hôpitaux, des services publics, de supprimer des APL et des CMU, de faire disparaître les chômeurs des statistiques à coup de contrôle-harcelement et de radiation de Pôle-emploi. Qu'ils continuent comme cela, et ce sera eux que les Français "lyncheront", et pas seulement dans les urnes !
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/051114/les-zadistes-les-nouveaux-resistants
---------------------------------
216) 07/10/15 70 ans de Secu, Medef et gouvernement pour l'achever, et pas un syndicat pour la sauver
La Sécurite Sociale, née en réaction aux l'horreurs de la guerre, nous a assurée 70 ans d'un bien être envié de tous les peuples du monde et à servi d'ammortisseur à bien des crises. Mais les coups de boutoirs du patronat, désormais servis par ses auxilliaires "socialistes" sont programmés pour qu'elle rendre l'âme.
Tous, du Medef au gouvernement Hollande-Valls-Macron, nous répètent qu'elle doit être réformée. Pour eux, réformée, ça veux dire mise à mort pour laisser place nette aux asssurances privées. La "main invisible" du capitalisme, tout puissant grâce aux abandons de pouvoir de nos gouvernants, ne veut plus être privée de si lucratives activités. Activités si indispensables que sont nos peurs du lendemain, notre santé, notre vieillesse, notre capacité de vivre même sans travail (chômage).
Réformée, oui assurément, la Sécu doit l'être, mais pas pour l'achever, pour la régénérer ! En 70 ans la société a évoluėe, l'économie c'est mondialisée et surtout c'est capitalisée. La production n'est plus assurée par la main d'oeuvre, devenue variable d'ajustement, mais par le CAPITAL, devenu indispensable pour acheter les robots qui fabriquent, quasi seuls, les millions de produits (ou même de services) de la société de consommation.
Notre protection sociale est financée, tant par les salariés que par les patrons, sur le travail des salariés. Les entreprises peuvent maintenant se passer des salariés qui leur étaient indispensables pour faire précédement leurs bénéfices, elles licencient à tout va, le chômage augmente donc d'autant. Il est devenu structurel et non plus conjoncturel. Le financement par le travail salarié diminue donc drastiquement et en plus, le chômage créé, augmente les indemnisations à verser. À ce rythme, le "trou de la Sécu" ne peut qu'augmenter jusqu'à la ruine.
Pour boucher ce déficit, le Medef veut baisser les prestations versées et les syndicats augmenter les cotisations patronales. Au nom de la "compétivité" et de la concurrence internationale, les patrons refusent toutes augmentations de leurs "charges" salariales. Et les syndicats de salariės (hormis les jaunes, CFDT...) veulent sauvegarder, très justement, les droits des salariés. Devant l'impasse du "dialogue social", c'est à dire devant le refus des représentants des salariés d'abdiquer devant les diktats du Medef, le gouvernement va passer en force, par le 49/3, les désidératas de Gataz.
Au lieu de contre attaquer avec des propositions novatrices pour résoudre ces problèmes bien réels de financement, les syndicats s'arqueboutent sur la défense d'un système inadapté à la société actuelle. Pas question de remettre en cause le financement sur les salaires. Ils raisonnent toujours sur le plein-emploi, et donc sur les rapports de force patrons-salariés de l'époque de la reconstruction d'après guerre.
Pour boucher le trou de la Sécu et pérenniser les prestations qu'elle doit verser, aucun des partenaires sociaux ne propose d'adapter son financement aux conditions actuelles. C'est à dire, de baser les cotisations sociales des patrons sur ce qui assure leur productivité, sur le CAPITAL des entreprises.
Assurément, le Medef n'a aucun intérêt à adopter ce mode de financement, puisque le système actuel leur permet de réduire leurs cotisations et de participer de moins en moins à la solidarité nationale. Alors que prendre en compte leur capital leur ferait partager les gains de productivité dûs à la robotisation de leur production. Partager leurs profits avec l'ensemble de la sociėté, c'est inacceptable !
Il est par contre complètement incompréhensible que les syndicats de salariés ne proposent pas, et même n'exige pas d'un gouvernement soit-disant "socialiste", qu'il mette en place cette réforme salutaire pour la Securité Sociale. Mais les syndicats sont devenus des institutions cogérantes des organismes sociaux. La bureaucratie et la recherche de bons postes, ont remplacé le service aux salariés. Ces machineries sont devenues incapables de réfléchir à autre chose qu'à leurs vieux dogmes.
Faute de reprėsentants dignes de porter leur avenir, c'est à la société civile de proposer des solutions pérennes pour sauver, notre joyau le plus cher, notre Sėcurité Sociale. Aussi comme simple citoyenne, je propose, depuis plus de trois ans, une solution concrète, clé en main, pour réformer (dans le bon sens) non seulement notre protection sociale, mais pour l'élargir à tous les peuples du monde. Je ne suis rien, je n'ai donc pas le droit à l'audience, qui pourrait faire se rėunir des citoyens autour de cette idée. J'espère encore, qu'avant qu'il ne soit trop tard, cette solution sera envisagée, examinée et convaincra de sa faisabilitė et que de nombreux citoyens la défendront et quelle sauvera notre système social.
La Sécu à 70 ans, battons nous pour qu'elle vive plus qu'une vie hummaine, battons nous pour qu'elle soit partagée par tous, pour toujours.
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/300714/sauvons-la-secu-cotisations-patronales-sur-le-capital-au-lieu-de-sur-le travail
-----------------
215) 04/10/15 Le changement climatique touche aussi les riches !
Tous les témoins s'accordent pour dire que la violence, des innondations d'hier sur la côte d'azur, n'avait jamais atteint cette ampleur. La preuve, elle a fait 19 morts. Ces morts ne seraient pas morts pour rien, si ça faisait comprendre que nous sommes tous concernés par le changement climatique, que pauvres ou RICHES, nos vies en seront bouleversées et même que chacun de nous peut en mourrir.
La zone regroupant le plus de riches en Km2 de France vient d'être ravagée par des pluies torrentielles d'une ampleur imprévue. Cela démontre que personne n'est à l'abri des événements climatiques extrèmes, conséquences du réchauffement climatique. Il est temps que les victimes et les futures victimes RICHES de tels événements dramatiques en tirent des conclusions concrètes sur les conséquences de leur choix d'investissements. Leur portefeuille d'actions n'est-il pas indirectement responsable de leur malheur ? Combien ont-ils d'actions de Total, Lafarge, GDF-Suez... (les plus gros producteurs de CO2 françrais) ou de Exson-Mobil, BP, Rio Tinto... (plus gros pollueurs au niveau mondial), sans citer les plus petites entreprises tout aussi polluantes à leur échelle. Par leur choix d'investissements, ces victimes potentielles, peuvent stopper la production de CO2. Elles peuvent abandonner les placements dangereux pour investir dans les énergies renouvelables et la transition energétique. Elles peuvent voter dans les AG d'actionnaires contre les dirrigeants irresponsables, privilégiant les profits immédiats aux investissements écologiques de long terme.
Ses intempéries ont gravement endommagés les infrastructures publiques, et vont charger les budgets, des communes, de la région, et de l'état. Prévenir est la plus grande économie, et investir pour éviter les immenses frais de réparations est la plus efficace gestion. Le climat est global, pas de frontières pour les ouragans et les innondations. Aussi ce ne peut être qu'au niveau global, que la prévention du changement climatique peut être faite.
La COP 21 pourrait, devrait, être l'instance ou se décide les mesures drastiques nėcessaires pour baisser les émissions de gaz à effet de serre. Notre président, qui la présidera, a aujourd'hui un exemple concret pour le motiver, et pour infléchir les décideurs vers leurs responsabilités. Servira-t-il les sponsors, grands pollueurs, qu'il s'est choisis, ou servira-t-il l'ensemble des êtres vivants de notre planète? Il ne suffira pas de grandes déclarations, promettant, sans contrôle et sans coercition, de baisser en 2020, 2050, le CO2 de tel pourcentage. Il faut que chaque pays annonce les mesures CONCRÈTES qu'il va engager, pour prendre sa part de la transition énergétique et productrice.
Outre les mesures pour réduire la production actuelle de CO2, la COP 21 doit réfléchir à une future société, écologiquement soutenable. La remise en cause de la sociétė de consommation, et du capitalisme qui l'exacerbe, est indispensable. Cela doit remettre en cause tout notre système économique mondial, c'est une véritable révolution qui doit être engagée immédiatement pour la survie de l'humanité. Dans ce cadre, les accords internationnaux sont primordiaux et devraient aller vers plus de soutenabilité de économie mondiale. Or un accord est en cours de négociation entre les USA et l'UE. Cet accord, loin d'améliorer l'atmosphère mondiale, implique une forte augmentation des transports maritimes, et donc du CO2 qu'ils produisent. Donc la plus ėvidente, et la plus facilement évitable, agravation de l'effet de serre, est de STOPPER LE TAFTA avant qu'il ne puisse accentuer le rėchauffement climatique. La mesure la plus facile (et non coûteuse), la plus spectaculaire de la COP 21, doit donc être la dėcision commune, ou au minimum française, d'arrêter les nėgociations sur le traité transatlantique de libre échange.
M. Hollande aura-t-il la trempe d'imposer à la COP 21 ces mesures indispensables pour que des catastrophes, comme celle qui vient de toucher la zone la plus riche de France, ne ce reproduisent pas. Au lieu d'une promenade d'inspection et d'un discours de "solidarité" envers les victimes et de remerciements aux secours, notre président ne doit-il pas aux 19 morts, dûs au climat, de tout faire à la confėrence de l'ONU pour que le climat ne se dėchaîne plus.
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/100915/il-faut-des-sous-pour-le-climat-ils-sont-trouves-m-hollande
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/220715/le-tafta-hors-des-consciences
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/180815/lettre-aux-decideurs-de-lavenir-du-monde-la-cop-21
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/260815/linsurrection-climatique-viendra-t-elle-de-vous-le-301115-la-cop21
-----------------
214) 14/09/15 Plan B : dissuasion nucléaire ou redépart à zéro ?
Le plan B de la gauche européenne anti-austérité ne doit pas n'être qu'une force de dissuasion pour négocier. Au contraire il doit être un mode d'emploi pour rebatir une Europe sociale, dans l'UE, si le rapport de force peut l'imposer, ou HORS de l'UE, dans une autre Europe, à coté de l'UE, (appelons la) l'UNION SOLIDAIRE, regroupant tous les pays qui ne veulent plus imposer l'austéritė de Merkel à leurs peuples.
Ainsi, si la Grèce de Siryza, l'Espagne de Podémos, et la France du Front de Gauche (ou plutôt de l'union de la Gauche : FDG, EELV, NOUVELLE DONNE, ex Ps frondeurs...), tous arrivés au pouvoir, et après désobéissance à l'austérité, n'obtiennent pas gain de cause sur le changement des traitės (ce qui est probable!), sortent ensemble de l'UE, et créent immédiatement cette Union Solidaire. Cette Europe parallèle sera bien sûr ouverte à tous les pays, de l'UE ou non, à condition que leurs gouvernements de gauche acceptent la constitution sociale de cette nouvelle union (ex: la GB de Jeremy Corbin).
Pour construire cette nouvelle union, en amont de la prise de pouvoir, tous ces partis doivent, non seulement, préparer une monnaie commune (et non une monnaie unique), mais surtout réflėchir à une constitution pour cette Europe Sociale. Fixer ce que chaque pays veut garder de national et définir les législaions qu'ils veulent mettre en commun. Puis ils doivent établir la formation et le fonctionnement de leur parlement européen. Ses députés, élus au suffrage universel dans tous ces pays, le même jour, avec des listes de candidats internationnales par groupes politiques (la GUE pour la gauche), proposeront les lois et les voteront. Un chef de gouvernement, soit élu par les députės, soit élu directement par les citoyens de l'US, constituera un gouvernement. Ce gouvernement (pas une commission) sera l'exécutif du parlement et n'aura pas l'initiative de la loi, il appliquera les lois proposées et votėes par les députės sur les sujets mis en communs dans la constitution. Ce gouvenement sera révocable, par une motion de censure des députés, ou, si un rėfėrendum (demandė par une initiative réfėrendaire de x citoyens) obtient la majorité contre lui. Le plan B ne peut être crédible et surtout applicable, que s'il est aussi complet.
Tous nos politiques de gauche, savent que seul, aucun pays ne pourrait éviter une catastrophe à la Grecque, s'il sort seul et doit défendre sa monnaie nationale et son économie contre les prédateurs qui ce jetteront sur les sortants individuels pour les dėpecer. Seule la solidarité, donc la mise en commun de pans importants de leurs législations peut leur permettre de résister. Cela implique des lois fiscales, sociales, environnementales, un budget, et des règles commerciales (pour LIMITER LA CONCURENCE meurtrière : ex lois favorisant les productions locales, régionales, nationales), communs. Un PROTECTIONNISME SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL sur toutes les marchandises et services venant de pays hors Union Solidaire est indispensable pour protéger l'économie de la zone, des dumpings dûs à la concurrence sauvage de la mondialisation libérale (voir propositions concrètes ci-dessous).
Ces négociations seront très difficiles et longues, et ne peuvent s'établir en quelques jours. Le cadre du parlement européen actuel peut permettre ces discussions et les financements que l'UE distribue aux groupes politique de l'UE, peuvent financer la logistique indispensable. Pour une fois l'UE investirait (bien involontairement) dans autre chose que pour faciliter la concurrence et le dumping social.
Donc les discutions initiėes par "Le Français Jean-Luc Mélenchon, l'Italien Stefano Fassina, les Grecs Zoe Konstantopoulou et Yanis Varoufakis, et l'Allemand Oskar Lafontaine (qui) s'associent et proposent « la tenue d'un sommet international pour un plan B en Europe, ouvert aux citoyens volontaires, organisations et intellectuels" ne peuvent être que le début d'un véritable procéssus constitutionnel pour une nouvelle Europe. Nouvelle Europe, refondant l'UE, si les 28 acceptent de renégocier les traités et d'adopter une nouvelle constitution s'inspirant de celle du plan B, ou l'UNION SOLIDAIRE, issue de l'éclatement de l'UE.
Les signataires pour ce plan B, en appellent aux citoyens volontaires. L'auteur de ces lignes ne pouvant être prėsent à la conférence de novembre à Paris, espère que ce texte et les propositions concrètes, ci-dessous disponibles, seront pris en compte dans les discutions, qui pourraient, qui devraient, être décisives pour notre avenir.
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/300714/sauvons-la-secu-cotisations-patronales-sur-le-capital-au-lieu-de-sur-le travail
ttp://blogs.mediapart.fr/edition/pole-emploi-mon-amour/article/121014/contre-le-chomage-le-partage-du-travail-et-non-la-persecution-des-chomeurs-la
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/240213/pour-un-revenu-garanti-dexistence-rge
http://blogs.mediapart.fr/edition/constitution-de-la-sixieme-republique/article/310814/pour-une-constituante-participative
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/041014/avec-le-ceta-lue-signe-son-arret-de-mort
-------------------------
213) 14//09/5 Il faut des sous pour le climat ! Ils sont trouvés, M. Hollande
Monsieur le président, vous préparez l'échec de la conférence climat en accusant les pays riches de ne pas financer les investissements écologiques des pays pauvres. Rassurez-vous, vous pouvez très facilement trouver ce financement.
Tout simplement en stoppant les dépenses engagées depuis des années, et pour combien de temps encore ? Dépenses, soigneusement cachėes, des salaires faramineux "d'experts internationaux", juristes, diplomates, économistes... qui se réunissent pour des congrès sumptuaires, dans des palaces de luxe. Par exemple, combien d'arbres n'auraient pas été coupés et brulés, combien de déforestation et d'érosion auraient été évitées, si des réchauds solaires avait été distribués gratuitement aux pauvres d'Haïti, avec le montant dėboursé pour la réunion au palace parisien Shangri-La, où ce sont réunis les négociateurs du TAFTA le 10/04/2014. Avec les sommes astronomiques de ces négociations, combien de petits projets, peu coûteux, mais si efficaces pour le climat, pourraient être financés dans les pays pauvres. Au fait, et si l'UE faisait la transparence sur le coût de ces négociations, ça n'est pas secret défense pour les négociations, et les citoyens européens ont le droit de savoir comment leur argent est dépensé.
En stoppant définitivement les négociatons du Traité de libre-échange Transatlantique, non seulement vous économiseriez le coût de ces négociations interminables et pourriez utiliser ses sommes pour les projets ècologiques des pays pauvres, mais surtout vous éviteriez de produire les millions de tonnes de CO2 que sa signature impliquerait. La plus facile des diminitions de CO2 est de ne pas bruller les milliards de galons de combustibles fossiles, que les porte-conteneurs utiliseraient pour sillonner l'océan dans tous les sens pour la multiplication des échanges transatlantiques.
Vous voyez, vous pouvez réussir la conférence climat ! Il vous suffit d'avoir un peu de courage et de persuader les puissants de ce monde (les présidents des USA et des pays de l'UE réunis pour la COP 21) de stopper net le TAFTA. Répétez leur vos arguments du sommet des consciences, entre autres : "La cause profonde de la dégradation de l'environnement et du climat, c'est un mode de vie, un mode de production, un mode de consommation qui n'est plus compatible avec le développement humain." Vous saurez les convaincre, si vous avez écrit ce discours, et si vous le pensez sincèrement. Si vous ne réusissez pas à les convaincre, c'est que vous répetez, sans rien n'y comprendre, les beaux discours écrits par d'autres (au hasard : Nicolas Hulot). Dans ce cas, mieux voudrait que vous démissionniez d'un rôle si important pour l'avenir du monde.
Bien sûr, stopper le TAFTA ne suffira pas pour sauver la planète des catastrophes climatiques et humaines maintenant certaines. Mais ça fera gagné du temps, aux hommes et aussi à la faune et à la flore pour s'adapter à un changement climatique moins rapide. Si vous stopper le TAFTA, ce RÉSULTAT CONCRET, ne coûtera pas un sou, mais quel succès diplomatique pour vous! Cela redorera votre blason, qui en a bien besoin.
Alors, Monsieur le Président, votre minimun syndical pour réussir la COP 21, c'est de stopper le TAFTA. Sinon vous resterez dans l'Histoire, Monsieur Hollande, comme le FOSSOYEUR DE L'HUMANITÉ.
------------------------
212) 27/08/15 L'"insurrection climatique" viendra-t-elle de vous le 30/11/15 à la COP21 ?
L'insurrection viendra-t-elle des signataires du texte "Laissons les fossiles dans le sol. Pour en finir avec les crimes climatiques"
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/260815/laissons-les-fossiles-dans-le-sol-pour-en-finir-avec-les-crimes-climatiques
Ces prestigieux signataires appellent à « une insurrection » pour le climat. Je leur propose de venir initier l'insurrection en personne (notre climat vaut bien l'annulation de quelques rendez-vous et un voyage à Paris), pour un 11 janvier, peuple et "people" mélangés, le jour de l'ouverture officielle de la COP 21.
Un 11 janvier, qui cette fois ne finirait pas par des embrassades médiatiques entre chefs d'états, mais par l'encerclement de ces mêmes chefs d'états, et autres personnalités, dans le lieu de la conférence. Et ensuite de tenir le siège jusqu'à ce qu'ils aient signé des mesures CONCRÈTES et CONTRAIGNANTES pour les multinationales de l'énergie (interdictions : de la fracturation hydraulique, de forer les zones écologiquement sensibles Amazonie, Arctique, et de limiter la production selon le respect écologique des puits...). Et aussi qu'ils aient pris la décision d'abandonner le TAFTA qui multiplierait la production de CO2 par les transports nécessaires au commerce international encore multiplié.
Hollande et Valls oseraient-ils faire gazer toutes ces personnalités pour dégager ce siège. Seraient-ils prêts à faire un Rémy Fraisse de Monseigneur Tutu?
L'"insurrection" à l'écrit c'est bien, mais "combattre pour la justice et l’égalité" en actes c'est plus efficace ! Alors il est temps de nous lancer, tous ensembles, le 30 novembre 2015 au Bourget, avec tentes et provisions pour tenir le siège de la COP 21, pour l'INSURRECTION POUR LE CLIMAT.
---------------
211) 18/08/15 Lettre aux décideurs de l'avenir du monde à la COP 21
Au Président de la République et à tous les décideurs de la COP21.
Vous allez présider la conférence sur le climat, en décembre 2015. Celle-ci peut, soit sauver la planète du changement de climat, soit réunir des décideurs internationaux pour de beaux discours, qui, s'ils ne décident rien de concret, ne changeront rien aux désastres à venir. Les conséquences de cette conférence étant primordiales pour l'avenir de chaque citoyen du monde, chacun doit pouvoir proposer des mesures concrètes pour solutionner les défits de la baisse de la production de CO2. Je vous adresse donc mes propositions concrètes.
Les surfaces baties ou bétonnées augmentent de jours en jours, elles font disparaître toujours plus de végétation, diminuent d'autant l'absorbtion du CO2 et réchaufent l'atmosphère. Un exemple parmi tant d'autres, près du péage de l'A42 de St Quentin Falavier dans le Nord Isère, un immense bâtiment est en construction, 39 000 m2 couverts pour une "zone logistique" (oui, 39 000m2 c'est annoncé sur une grande pancarte). Une législation contraignante devrait obliger une telle superficie couverte à avoir un toit utile contre l'effet de serre. Je propose aux décideurs de la COP21 de faire adopter la législation concrète suivante par tous les gouvernements. TOUS les batiments désormais construits devraient avoir un toit utile contre le rėchauffement climatique. C'est à dire, soit avoir une couverture végétalisée, pour absorber le CO2 et les rayons solaires, soit avoir un toit entièrement couvert de panneaux photovoltaïques, pour produire de l'énergie propre remplaçant les énergies polluantes (par ex pour 39 000 m2 de panneaux solaires combien de fioul ou de nucléaire économisés ?). Cette obligation commencerait immédiatement pour les grands batiments (maxi entrepôts logistiques, grandes surfaces commerciales avec leurs parkings obligatoirement couverts, usines...) puis deviendrait aussi obligatoire pour la construction des maisons individuelles. Des subventions seraient accorder pour les ménages à faibles revenus.
Outre le photovoltaïque sur tous les nouveaux batiments, la production d'électricité doit évoluer vers des techniques novatrices, éolien off-shore, usines marémotrices ou turbines sous-marines exploitant les courants, géothermie et méthanisation individuelles ou industrielles... Des systèmes de conservation de l'électricité dans le temps doivent être développés : bassin de rétention en altitude, convertion en hydrogène... C'est aux gouvernements d'imposer des modes de production et de conservation écologiques aux producteurs d'électricité.
D'autre part la lutte contre le réchauffement climatique ne dépend par seulement du changement de mode de production de l'énergie. L'énergie que l'on n'a plus besoin d'utiliser est la plus grande économie, tant environnementale, que financière. L'amélioration de l'isolation de TOUS les batiments y compris ceux des particuliers devrait être obligatoire. Pour aider les sociétés d'HLM ou les mėnages modestes, des subventions allant même jusqu'à rendre gratuites ces adaptations seraient accordées. Le financement de ces subventions pourrait être assuré par une taxe pollueurs-payeurs dont le mécanisme est expliqué dans la partie écologique de la Taxation des Machines et des Polluants : http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/300714/sauvons-la-secu-cotisations-patronales-sur-le-capital-au-lieu-de-sur-le travail
Mais tout faire pour réduire le CO2 que nous produisons, impose plus que de changer de mode de production d'énergie et que de l'économiser. La COP 21 doit réfléchir à une société future compatible avec les limites de notre planète. La société de consommation des pays développés est-elle crédible pour nous sauver, non seulement du réchauffement du climat, mais aussi de l'épuisement des ressources naturelles ? Si la question est posée, la réponse ne peut être que NON. Aussi une COP 21 efficace ne peut que remettre en question nos choix de société et donc examiner les traités internationaux qui les conditionnent. L'UE et les USA sont en train de négocier le TAFTA. Ce traitė de libres échanges, vise à multiplier le commerce international et à faire traverser l'Atlantique, dans les deux sens, à des milliard de tonnes de marchandises. La COP21 ferait donc un grand pas pour ralentir le réchaufement climatique en prenant conscience que le développement du commerce international est une source importante de gaz à effet de serre. Faire parcourir des milliers de kms à tout ce que nous consommons, au lieu de produire local, génère (et générera encore plus) des milliards de tonnes de CO2 par les combustibles fossiles que ces transports nécessitent. Exiger de stopper immédiatement les négociations du TAFTA permettrait à la COP 21 de mettre un coup d'arrêt à la course à la catastrophe écologique planétaire ou notre société mondialisée nous jette. La COP 21 prouverait ainsi qu'elle sait décider du concret pour l'Humanité.
Monsieur Hollande, nous vous prenons au mot, nous attendons que vous passiez aux actes, après votre constat devant les responsables religieux et philosophiques du Sommet des Consciences : "La cause profonde de la dégradation de l'environnement et du climat, c'est un mode de vie, un mode de production, un mode de consommation qui n'est plus compatible avec le développement humain."
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/220715/le-tafta-hors-des-consciences
--------------
210) 22/07/2015 Le TAFTA hors des consciences
"la cause profonde de la dégradation de l'environnement et du climat, c'est un mode de vie, un mode de production, un mode de consommation qui n'est plus compatible avec le développement humain." François Hollande a fait ce constat dans son discours d'ouverture du "sommet des consciences".
La prise de conscience du danger que court l'Humanité avec le changement climatique a, semble-t-il, eu lieu, les autorités religieuses et phylosophiques se sont exprimées dans ce sens. En particulier le pape François a courageusement dénoncé les excès de notre société dans son encyclique.
Mais de la parole aux actes, il y a la politique. Notre président, en même temps qu'il va sauver la planète de l'augmentation du CO2 par la COP21, appelle toujours de ses voeux la dogmatique "CROISSANCE". Il vient de faire voter une "loi pour la croissance et l'emploi" qui va multiplier les bus polluants sur nos routes au détriment du train plus propre. Le grand écart entre le dire et le faire s'approfondît toujours plus. Ainsi le ministre de l'agriculture reconnait que des milliers d'agriculteurs vont faire faillites, mais il autorise l'exploitation de la "ferme des milles vaches", ferme industrielle, qui multipliée, condamnera les petites exploitations à disparaître, des milliers de paysans au suicide ou au chômage et détruira les paysages qui font l'intėrêt touristique de la France (sans parler de la qualité de ce que nous mangerons).
La COP 21 doit accoucher d'un accord de diminution drastique des émissions de CO2. Mais dans le même temps un accord est négocié, dans le plus grand secret, qui va multiplier les emissions de CO2 par les transports internationaux nécessaires pour faire parcourrir la moitié du tour de la terre à la majorité de notre consommation, y compris alimentaire. Le Traité de Libre-Echange Transatlantique est fait pour multiplier le commerce international entre l'UE et les USA. Les exploitations céréalières industrielles du Midle-West américain fourniront le blé à nos boulangeries et nous enverront notre roquefort sur les bonnes tables des bobos yankees. Non seuleument ces gaz à effet de serre augmenteront la température, avec les conséquences dramatiques qui sont dénoncées par les scientiques et maintenant les autorités morales, mais notre indépendance allimentaire n'existera plus. Nos estomacs seront à la merci, d'une crise des énergies fossiles ou des transports internationaux (terrorisme, piratages, guerres...), ou des spéculateurs profitant des pénuries de récoltes dûes aux secheresses ou aux phénomènes climatiques extrèmes (ouragans, tornades, moisons augmentées ou disparues, pluies diluviennes...).
Le meilleur accord pour sauvegarder un climat vivable serait donc de STOPPER LE TAFTA. Tout accord de la COP 21 qui resterait dans le vague des bonnes intentions d'une diminution des émissions de CO2, sans fixer les moyens concrets de le faire ne servira à rien. Même s'il fixait de mettre en place X% d'énergies renouvelables (solaire, éolien, marémotrice, géothermique...) cela ne compenserait pas l'augmentation du CO2 de la multiplication du commerce international dûe à la signature du TAFTA.
Les consciences doivent maintenant passer aux actes. Elles doivent prendre conscience qu'agir pour notre avenir c'est avant tout STOPPER LE TAFTA.
------------
209) 13/05/15 Enfin le contrôle bancaire! Contre les évadés fiscaux? Non contre les malades à la CMU!
La caisse d'assurance maladie va commencer un contrôle systématique des comptes bancaires des "bénéficiaires" de la CMU complémentaire, pour découvrir les quelques tricheurs qui se cachent parmi les 5 millions de bénéficiaires de la couverture totale de leurs frais médicaux.
Pour éplucher 5 millions de comptes, il va falloir en embaucher du monde, pour une pêche qui risque de ne pas être miraculeuse. Les affreux malades démasqués, ayant sur leur compte quelques centaines d'euros dépassant le seuil nécessaire, ne vont pourtant jamais rapporter au trésor public ce qu'un bon contrôle fiscal systématique des imposés à l'ISF rapporterait, avec l'annalyse compléte de tous leurs comptes bancaires.
Mais notre gouvernement "socialiste" sait choisir ses priorités, il ne faut surtout pas importuner les généreux investisseurs du CAC 40 et vérifier si leurs dividendes finissent dans des comptes bancaires aux Caïmans ou à Singapour. Hollande et ses godilllots savent cibler les dangereux profiteurs de nos hopitaux et les inciter à les désengorger, pour offrir les quelques 50 milliards de cadeaux à leurs ennemis de la finance.
Puisque la surveillance généralisée est à la mode chez le gouvernement Valls, en plus de surveiller les conversations téléphoniques et les surfs internet de tous les Français, je leur conseille de généraliser le contrôle systématique des comptes bancaires à tous les Français. Puisque nous n'avons rien à cacher, personne ne s'opposera à une mesure qui peut nous permettre de découvrir d'odieux complots contre les financements des servises publics de tous les Français.
Ms Valls, Macron et consorts, battez le fer pendant qu'il est chaud, vite généralisez le contrôle systématique des comptes bancaires à tous les Français. Si vous ne le faites pas, nous pourrions croire que c'est que vos propres comptes ont quelques choses à cacher.
--------------------
208) 01/05/15 lettre à un flic : avez vous signé pour la STASI ?
Vous qui depuis des années suivez manifs après manifs, de toutes les couleurs, des pacifiques et des violentes, des immenses ou des minuscules, sous le nom de Renseignements Généraux, de DCRI ou de SCRT (Service Central de Renseignement Territorial). Vous sentez le coeur de la démocratie battre, et relayer ses surbresauts jusqu'aux plus hautes autorités de l'état.. Vous connaissez tout les "meneurs" et cultivez vos bons rapports avec eux, le contact hummain est l'ABC de votre métier et il vous est indispensable.
Et bien, Monsieur le Flic, votre travail risque de radicalement changer. Vous allez bientôt devenir le maître du cyber-renseignement. Vous serez toujours dans les manifestations, mais ce ne sera plus pour hummer l'atmosphère plus ou moins électrique des manifestants. Ce sera pour "aspirer" le contenu de leurs portables avec le dernier gadget digne de James Bond (IMSI-catcher). Mais vous ne serez pas James Bond. Vous renterez vite à votre bureau pour qu'un "algorithme" vous sélectionne les bon mots récoltés. Que les mots "grève", "occupation", "action", "blocage". ... soient prononcés, il vous restera à écouter, à scuter toute la vie des heureux sélectionnés, à la recherche de l'info indispensable pour déjouer le prochain "trouble à l'ordre public", pour que bien vite les cars de CRS quadrillent la place et que tous modes d'expression non pré-autorisés soit impossibles. À ce jeu là je doute que vous gardiez de bonnes relations avec ceux qui enrageront d'être systématiquement contrés, ceux dont vous saurez tout, et qui sauront aussi que vous savez tout d'eux.
Vous étiez police de prévention, vous deviendrez police politique. Avec de telles armes, le pouvoir (pour qui en 2017 ?) sélectionnera plus que jamais ceux qui sont dangereux pour lui. Oui, POUR LUI, pas pour le bon peuple, la veuve et l'orphelin, que vous avez peut-être choisis de servir en vous engageant dans la police. Qu'est-ce qui intéresse plus nos gouvernants, découvrir les scandales que cachent leurs ennemis politiques qui vont leur raffler leurs postes, ou déjouer l'attentat qui leur aurrait redorrer leur blason et les ferait remonter de 30 points dans les sondages.
Mais, me direz vous, je pourrais découvrir le terroriste qui surfe sur jihad-web avant de partir à la guerre ou tirer sur des innocents. Comment ça ! les Kouachi, Coulibali et autres Nemmouche n'étaient pas connus de vos services ? Mais si, même qu'il se dit que Mohamed Merah à faillit être recruté comme indic. Reste le jeune cyber-endoctriné qui quitte brusquement sa famille pour partir en Syrie. Combien de jeunes ou moins jeunes surfent, ne serais-ce que par curiosité sur ces sites, ça va vous faire un sacré nombre de dangereux terroristes potentiels à surveiller. Vous allez devoir demander des renforts, et je ne suis pas sûre que vous les obteniez (restricrions bugétaires obligent). Alors cette inefficace "pêche au chalut" est une atteinte aux droits de l'homme dénoncée par la Commission nationale consultative des droits de l'homme CNCDH ( http://blogs.mediapart.fr/edition/libres-enfants-du-numerique/article/170415/loi-renseignement-la-cncdh-salarme-dune-surveillance-de-masse).
Alors que faire contre les terroristes ? Je crains que tant que nos gouvernants n'auront pas compris que la seule lutte contre les terroristes, c'est de lutter contre les causes du terrorisme (mais de cela, Monsieur le Flic, je suis sûre que vous les avez informés), vous pourrez couper cent fois la tête du monstre, la misère, la guerre, l'injustice, feront naître de nouvelles vocations d'assasins, pour la bonne ou la mauvaise cause. Alors, Monsieur le Flic, oubliez que vous êtes flic et redevenez citoyen, refusez cette loi liberticide, qui en empêchant toute opposition légale obligera les opposants au régime à se révolter par la violence et jusqu'au terrorisme. Monsieur le flic, écrivez à votre député et expliquez lui que comme bon flic, vous ne voulez pas de la loi de surveillance généralisée de Ms Valls et Urvoas.
Monsieur le flic ne devenez pas la STASI !
http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/110115/defiler-et-apres-contre-le-terrorisme-defiler-ensemble-cest-bien-mais-c onstruire un monde plus juste c'est mieux
-----------------
207) 12/03/15 DÉCROISSANCE ou fin de la civilisation !
Les autorités chinoises ont radicalement changé leur politique nataliste. Fini la politique de l'enfant unique, désormais le deuxième enfant doit les sauver du "péril vieux" d'une pyramide de âges inversée.
Heureusement les chinois sont plus raisonnables sur la natalité que leurs autorités, car du péril vieux ou du péril de surpopulation, ils ont compris que le second est le plus dangereux. Les conditions de vie dans les villes chinoises surpeuplées, pollutions, difficultés de circuler, de se loger, nécésité d'infrastructures immenses, danger de ruptures d'approvisionnements alimentaires et énergétiques..., tout leur démontrent que leur vie serait meilleure s'ils étaient moins nombreux. Ce n'est que par des raisonnements à courte vue que leur gouvernement veut "balayer l'une des peurs paniques de la société chinoise : la surpopulation. « Les gens doivent comprendre qu'ils ne sont pas trop nombreux »". Heureusement qu'ils ne se laissent pas convaincre par cette propagande stupide.
Si les Chinois (tout comme nous) ont un problème de financement des retraites d'une population de plus en plus âgée, ils n'ont qu'a changer leur mode de financement. Au lieu qu'il repose sur les enfants, ce financement doit être assuré par l'ensemble de la société, par le PARTAGE DES RICHESSES crées par toute l'activitė économique. Quand les profits de la production de nos sociėtés capitalistes, chinoise comme occidentale, serviront à tous, actifs et inactifs (trop vieux ou remplacés par des machines), il n'y aura plus de problème de vieillissement de de la population, exemple de financement : la taxation du capital :http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/300714/sauvons-la-secu-cotisations-patronales-sur-le-capital-au-lieu-de-sur-le travail
La Chine est un exemple extrème des consėquences sur l'environnement de la surpopulation. Mais la surpopulation mondiale a d'autres conséquences bien plus dramatiques. La concurrence pour l'exploitation des ressources naturelles cause aussi la destabilisation de nombreux pays. Les guerres civiles meurtrières du Moyen Orient ont pour origine la volonté de Bush de s'assurer le contrôle du pétrole par la guerre d'Irak. Plus la population mondiale augmentera et plus les guerres seront indispensables pour assurer son approvissionnement, tant en matières premières, qu'en énergie et en produits allimentaires.
L'accaparement des ressources par un petit nombre au détriment du plus grand nombre ne peut que créer la révolte. Cette révolte peut se concrètiser par des révolutions constructives, pour plus de démocratie et si posible plus de partage des richesses, comme on en a eu l'exemple en Tunisie. Mais la révolte contre les injustices peut aussi n'être que destruction, comme les réactions de rejet de toute les différences, de toute la civilisation moderne, par des retours vers les religions et les organisations tribales de la société. DAESH en est l'exemple type, mais les nationalismes, plus ou moins fascistes, en sont aussi l'expression (Poutine en Rusie, le FN en France...)
Si nous ne voulons pas la décomposition de la société. Si nous ne voulons pas que les exodes de MILLIONS DE RÉFUGIÉS fuyant les guerres, la misère, et bientôt les conséquences du changement climatique créer par l'activité humaine, viennent partager (déranger, pour certains) notre relatif confort, nous devons comprendre que la population mondiale doit être limitée. Soit nous la limitons volontairement, pacifiquement par le contrôle des naissances, soit la diminution de la population se fera dans le malheur, par les guerres d'extermination, les épidémies, la lutte pour la survie, peut être jusqu'à disparition de la race humaine (guerre nucléaire).
Nous sommes au tournant de l'Histoire, il est temps, pour la survie de l'humanité dans la paix, que nous comprenions, tous, que la DÉCROISSANCE EST INDISPENSABLE, tant décroissance de la production que décroissance de la population mondiale.
Sur l'article : http://www.mediapart.fr/journal/international/110315/le-deuxieme-enfant-chinois-ne-naitra-pas
-------------------
206) 18//02/15 49/3 ou CENSURE : le changement c'est MAINTENANT ' lettre ouverte aux députés de Gauche
Messieurs, Mesdames les députés
Vous alliez voter "non" à la loi Macron car vous avez compris que la casse du code du travail (dissimulée à la fin d'une centaine l'articles hétéroclites exigés par la commission europėenne) devait être stoppée. Mais le premier ministre a choisi de passer en force avec le 49/3. Ce 49/3 que notre (pas encore) président dénonçait comme "déni de démocratie" devant l'Asemblée Nationale en 2006. Allez-vous cedez à ce "deni de démocratie"? Ou allez-vous enfin imposer au pouvoir absolu de la 5ème République le mandat que vos électeurs vous ont confié en vous élisant?
M. Valls, par son autoritarisme, veut vous forcez à rentrer dans le rang, à renoncer à vos convictions. Mais il a joué avec le feu, il vous donne une opportunité qui ne se reproduira pas. Il vous donne la chance d'imposer une politique de gauche à Hollande.
La droite a déposé la motion de censure qui vous manquait pour stopper cette politique d'austérité et de regression sociale. Malgré tous le bien qu'ils pensent de la dérégulation ultra-libėrale de ce texte, pour des raisons purement politicienne, la majorité de la droite va la voter. En y ajoutant vos voix vous pouvez passez de la critique aux actes. Vous pouvez vous débarrasser de M. 5% aux primaires Ps et enfin écouter les électeurs, qui élections après élections vous crient de cesser cette politique.
En censurant ce gouvernement vous nous sauvez de la "CATASTROPHE" économique et sociale que dénonce même l'ex-ministre de Hollande, Arnaud Montebourg. Le président vient de réafirmer qu'il n'y a qu'une politique possible, celle que la commission européenne lui impose et que Valls applique à la lettre. Il vous démontre donc que seul un coup de force de l'assemblée peut inflėchir cette politique qui multiple les chômeurs, asphixie les services publics et coule notre économie. Il vous démontre que si vous pliez cette fois, il vous faudra pliez jusqu'en 2017 quel que soit l'état de la gauche, quel que soit l'état de la France.
Censurer, et après ? Valls va vous refaire le coup de "c'est moi ou la dissolution". Mais croyez-vous vraiment que Hollande ait envie d'une cohabitation avec la droite. Le gouvernement Valls dissous, le président choisira un nouveau 1er ministre dans sa majorité. Il peut bien sûr choisir un clône de Valls et des ministres tout aussi à droite (les candidats aux bons postes ne manquent pas), mais le parlement doit approuver son choix. Si vous avez un peu de suite dans les idées, vous voterez contre un tel gouvernement. Vous pouvez plutôt le forcer a nommer un premier ministre qui rassemble un gouvernement de COHABITATION DE GAUCHE. Gouvernement qui réunisse des ministres de toutes les tendances de gauche, des "frondeurs" Ps au Front de Gauche, en passant par EELV et Nouvelle Donne. Et qui s'associe aussi à des personalités de la société civile qui ont exprimé des propositions concrètes de vraies réformes de gauche, comme Thomas Pikkety (pour la reforme fiscale promise mais jamais faite) et des "économistes attérés".
Si, par stupidité extrème, sa majesté républicaine, choisissait de dissoudre l'Assemblée, certes ce serait, pour vous députés, la fin des générosités de la République. Générosités que vous n'aurez aucunes chances de revoir, car vos électeurs ne sont pas prêts de voter Ps de sitôt, vu les trahisons de vos votes depuis 2012 et le bilan mirifique de vos mandats. Mais une dissolution, amenant une majorité à l'UMP ou plutôt au Front National l'obligerait à nommer Sarkozy (ah, ah !), ou plutôt Marine Le Pen, Premier Ministre. Dans ses deux cas, l'épreuve du pouvoir et leurs échecs inévitables (sur le chômage, le redressement de l'ėconomie...) ne peut que les disqualifier pour l'élection présidentielle, seule élection importante sous cette 5ème République (le peu de cas que Hollande a fait de toute les élections depuis 2012 nous le prouve). En 2017 la France serait en faillite, mais le Front National aurait prouvé sa nocivitė et la présidence (dictature vu la constitution de la 5ème République) lui échapperait. La vraie Gauche deviendrait le seul recours, à la Syriza.
Si vous refusez d'unir vos voix à la droite pour faire tomber le gouvernement, vous donnez un chèque en blanc à Valls et Macron, pour la prochaine étape, un nouveau 49/3 sur la casse des 35h repoussée à la prochaine session parlementaire. Casse des 35h promise à la commission européenne il y a quelques jours, pour calmer les sanctions automatiques du commissaire "socialiste" Moscovici.
Le vote courageux des députés de gauche pour la censure, c'est maintenant ou jamais. C'est maintenant ou c'est l'acceptation de l'austérité et la casse sociale de la commission jusqu'en 2017. C'est laisser creuver la Grèce et Syriza, seule contre tous, que Hollande a poingnardée dans le dos en soutenant Merkel.
Vous devez absolument renverser Valls et imposer un gouvernement de cohabitation de gauche à Hollande, ou vous condamnez la France et TOUS les Français, à l'austérité et la regression sociale jusqu'en 2017. Et vous nous condamnés à la dictature FN après 2017.
Le courage c'est maintenant, la censure c'est maintenant, le changement c'est maintenant.