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Billet de blog 6 juin 2013

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F) Commentaires sur l'actualité de juin 2013 à fêvrier 2014

Commentaires sur l'actualité de juin 2013 à fêvrier 2014

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172) 03/02/14 Quelles contre-parties pour le pacte de responsabilié ?


Le président à annoncé un transfert massif des deniers publics vers les entreprises. Son pacte de responsabilité, inspiré du pacte de confiance du Medef, va offrir les 30 à 35 milliards des cotisations d'allocations familliales aux patrons. Après un mirroir aux allouettes de 1millions d'emplois créés, le Medef, une fois obtenu ce cadeau, se dégage de ses "responsabilités" et affirme qu'aucun emploi ne peut être promis car ils dépendent de la conjoncture. Puisque le président a fait le choix de sacrifier le budget de l'état sur l'autel de la politique de l'offre, essayons au moins d'imposer quelques contre-parties sociales.
Comment imposer des avancées sociales ? Il ne faut surtout pas accorder en bloc cette suppression de "charges" à toutes les entreprises, mais au contraire, la lier à des avancées sociales au bénéfice de l'emploi. Chaque entreprise, pour bénéficier de la suppression des allocations familliales aurait le choix entre la création d'emplois ou un changement d'assiette de ses autres "charges sociales".

1er choix : la création d'emploi 

Cette suppression de "charges" serait liée à la réduction du temps de travail (sans diminution de salaires pour les emplois au smic) et avec une création de postes proportionnelle au nombre d'heures baissées. 2 possibilités : 

- Diminution du temps de travail des emplois pénibles :

Pour les entreprises diminuant le temps de travail de leurs emplois les plus pénibles sans baisser leurs salaires et en embauchant un ou plusieurs employés (aux mêmes conditions salariales) pour remplacer les heures réduites.

- Liberté d'ouverture le dimance ou la nuit :

Par exemple, pour pouvoir ouvrir le dimanche, un magasin embaucherait des employés payés double (ex: 2smic horraires de heure) et il limiterait leurs horraires à un maximum de 17h30 par semaine (sans possibilité d'heures supplémentaires pour le salarié ni dans cette entreprise ni dans une autre). Cette mesure créerait des emplois, par exemple, pour les étudiants pour financer leurs études tout en travaillant.Cette mesure de création d'emplois s'inspire de cette précédente proposition :

http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/reduire-le-chomage-par-le-partage-des-emplois-penibles


2ème possibilité : changement de l'assiette des autres cotisations sociales.

Les entreprises bénéficieront de cette suppression si elles choisissent de transférer la base de leurs autres cotisations sociales, des salaires vers leurs immobilisations. Les machines (dans les immobilisations au sens comptable) remplacent le travail humain et causent des licenciements. La robotisation multiplie les chômeurs, mais, dans le même temps, elle diminue le financement de l'Unédic, en supprimant les cotisations assises sur les salaires. Il est donc normal que les investissements matériels (immobilisations) financent le chômage qu'ils ont créé. La robotisation des entreprises est indispensable pour leur compétitivité, mais elle ne doit pas se faire au détriment des humains. A quoi sert le progrès technique, à toujours plus de dividendes pour le capital, ou à améliorer la vie de tous ? Si nous voulons partager les gains de productivité immenses de la 4ème révolution industrielle, nous devons les faire contribuer au financement de l'intérêt général. Pour cela, j'ai proposée une mesure de partage des richesses produites par les entreprises, sous la forme du transfert des cotisations sociales vers la Taxation des Machines et des Polluants (TMP). Pour lire son explication détaillée :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li
Cette nouvelle assiette des cotisations sociales favorisant les entreprises de main d'oeuvre, celles-ci auront intérêt à choisir cette base de payement pour baisser leurs "charges" sociales. Ce choix favorisera en particulier la création d'entreprises, puisque que la plupart commencent avec peu de capital. Les créateurs d'entreprises ne payeront donc pas de "charges" sociales, ce qui facilitera les autoentrepreneurs, tout en ne les mettant plus en concurrence avec les artisans instalés (ne payant, eux mêmes, plus ou peu ces charges).


A terme, la disparition des allocations familliales des "charges" des entreprises sera généralisée. Le changement de base des cotisations sociales sera donc appliqué à toutes les entreprises, petites ou grandes. Pour toutes, les cotisations de sécurité sociale seront donc transférées des salaires sur la taxation de leurs immobilisations (TMP).


Ce donnant-donnant pour le pacte de responsabilité, permettrait la transformation de notre société de chômage en une société du partage du progrès par tous. Mais les "partenaires sociaux" et nos politiques sont-ils prêts à abandonner leur immobilisme pour le progrès de la sociètè ?

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Suite : réponses à des commentaires

Assurément nos politiques peuvent ignorer ces propositions car elles remettent en cause toute l'organisation de la société. 
Passer d'une société ou le financement de la protection sociale est basée sur le travail, à une société ou celui-ci passe sur le capital est révolutionnaire

D'une part, cela remet en cause tous les dogmes des syndicalistes qui s'arqueboutent sur la croyance que le travail humain est indispensable à la production. Alors que de plus en plus la production sera faite par très peu de salariés et tous les autres seront au chômage. Dans ses conditions déséquilibrées, le capital est en position de force, aucunes grèves, aucunes négociations ne peuvent plus lui imposer des concessions sociales. 
Seuls des choix politiques et surtout une intelligence de leurs propres intérêts à longs termes, pourraient faire comprendre aux capitalistes, qu'ils doivent accepter, pour survivre eux aussi, de partager les richesses produites par le capital (machines). En effet, dans notre société de production de masse, donc de consommation, leurs bénéfices ne dépendent pas des producteurs (salariés) mais de leurs ventes (clients). S'ils ne comprennent pas que c'est notre pouvoir d'achat qui fait leur richesse, ils crèveront aussi quand il n'auront plus de consommateurs pour acheter leurs produits ou services.

Bien sûr, les multinationales occidentales pourront, pour quelques temps, faire leurs profits sur les dėlocalisations et l'exportation, mais elles ne seront bientôt plus compétitives avec les entreprises des pays émergents dont les patrons (et les législations) sont 100 fois plus efficaces pour exploiter leur main d'oeuvre locale. Les Mittal et autre Dongfeng seront bientôt les maitres du monde et les patrons occidentaux seront eux aussi au chômage. Les dividendes se feront par des entreprises chinoises ou indiennes, sur le pouvoir d'achat des classes suppérieures et moyennes de Chine, d'Inde et des pays producteurs de matières premières.

Si notre classe dirigeante, politique et patronale, ne comprend pas cela, nous tromberons TOUS dans la décadence. Mais vous avez raison, il y a peu de chances que des énarques et un Medef, de combat, et à courte vue, puissent avoir l'intelligence de faire cette révolution. Nous sommes donc très loin de quitter le monde de Bisounours (naïfs aveugles) ou nous vivons.

+

Ni le pacte de responsabilité, ni le pacte de compétitivité, n'empêchent, non seulement les délocalisations, mais aussi les licenciements technologiques. Penser qu'il suffit de supprimer des charges pour empêcher de remplacer les hommes par des machines, c'est de l'argent foutu en l'air.
Un exemple simple, que tout le monde peut constater. Auchan, entreprise non délocalisable, va licencier 300 personnes, non parce que ses bénéfices baissent, mais parce que des scannettes remplacent les caissières. Ces scanettes sont très pratiques pour les clients que nous sommes, mais vont faire autant de chômeuses. On ne peut pas aller contre le progrès, mais nous devrions le mettre au service de tous en taxant ces scannettes autant que les salaires des caissières payaient de cotisations sociales. 
Nous refusons de comprendre que notre société évolue et que les financements sociaux, nécessaires à sa cohésion, doivent aussi évoluer.

+

Le soit-disant "dialogue social" donne l'illusion aux syndicats d'avoir du pouvoir et leur donne de l'importance pour leurs élections. Mais en fait, les décisions sont prises par le Medef et le pouvoir en amont de leur "dialogue". Le Medef impose ses thèmes et fait semblant d'accorder quelques concessions, qui, si on les examine bien, ne sont que des avantages pour eux, ou des promesses qui ne seront jamais tenues. L ANI en est l'exemple type, et les "négociations", sur le pacte de responsabilité, ne changeront rien à ce que hollande a pris du pacte de confiance du Medef.
Quand à l'état de la planète, vous avez parfaitement raison. Plus les patrons nous imposeront leurs déréglementations sociales et environnementales, et plus nous approcherons vite des guerres de survie, qui ėradiqueront la race humaine de la planète.

"Nous avons un excellent moyen de pression, nous, le Peuple, que nous n'utilisons pas, c'est de cesser de consommer et de s'endetter à tout va. Ne serait-ce qu'une semaine par mois ou un jour précis de la semaine, s'abstenir d'aller dans les hyper marchés, démontrerait que toutes leurs fortunes tiennent à notre volonté"

La GRÈVE DE LA CONSOMMATION, organisée partout, sur un même jour, par exemple tous les 1er jeudi du mois, bien suivie, pourrait être efficace pour faire comprendre aux capitalistes le pouvoir des non-consommateurs. Une telle action de boycott est facile à faire par tout le monde, mais ce qui est difficile, c'est de trouver les relais, pour la lancer et en informer tous les consommateurs.
Malheureusement, les syndicats en sont encore a appeler à la grève (du travail) et aux manifs en semaine (dernier exemple ce jeudi 6 février) qui sont de moins en moins suivies et sont donc complètement contre-productives. Ils n'ont pas encore compris que les salariés jetables ne sont pas prêts à risquer leur emploi pour exprimer leur révolte. Ils refusent de voir qu'avec la société de consommation, les producteurs (les salariés) n'ont plus aucun pouvoir de nuisance (par la grève) et donc de négociation face au capital. Il ne veulent pas envisager d'autres formes d'expression (manifs le week-end, boycotts, occupations de lieux symboliques...)

Quand aux partis politiques de Gauche, ils restent accrochés aux dogmes du Marxisme, théorie exacte au 19ème siècle. Mais notre société mondialisée de sur-production robotisée, a profondément transformée les rapports de force et exige d'autres analyses et modes d'actions. Parallèlement, un boycott politique de la consommation, n'est pas de la compétence des organisations de défense des consommateurs.

Seuls les moyens de ralliement des jeunes, Facebook, Tweeter... pourraient déclencher une information virale sur un tel boycott (ex de son efficacité : le boycott de l'école pour le prétendu apprentissage de homosexualité). Je ne maitrise ni ces techniques, ni les réseaux qu'elles permettent. Mon seul espoir est que des collectifs de jeunes chômeurs ou précaires, genre "Génération précaires" ou "Sauvons les riches", initient de telles actions.

+

Vous n'avez lu ni mon article, ni mes réponses aux commentaires, je propose du très concret. Si vous aviez lu, vous auriez compris que je propose justement de baisser le coût du travail, mais sans supprimer la nécéssaire participation des entreprises à l'intérêt général, en financant la protection sociale. Le changement d'assiette que je propose est tout à fait au bénéfice des entreprises de main d'oeuvre (leurs cotisations baisseraient ou même disparaitraient) mais sera combatu bec et oncles par les industries fortement capitalisées (robotisées). C'est pour cela que la mise en place de ce changement d'assiette, appliqué volontairement et progressivement par les entreprises, permettrait de faire passer en douceur cette mesure. Les clivages changeraient, ça ne serait plus, entreprises contre salariės, mais salariės, entreprises de services et PME, contre multinationales. Les rapports de forces seraient complètement changer au bénéfice de l'emploi. Ainsi l'emploi augmenterait, contrairement à l'asphyxie de la protection sociale du pacte de "responsabilité" sans création d'emplois.

+ Autre réponse

Oui il ne faut pas laisser la rue à la droite réactionnaire. Partis politiques, syndicats, associations, unissez-vous pour donner au peuple de gauche, tous ensemble, l'opportunité de MANIFESTER EN FAMILLE, LE WEEK-END, puisque c'est ce qui fait ceder hollande (abandon de la loi sur la famille). Oui, hors jours ouvrables,  pour que tous les salariés jetables, tous les précaires, tous les étudiants puissent défiler, dans toutes les villes de France. Pour que ni la précarité, ni la perte de revenu, ni le risque pour les diplômes, ne les bâillonnent par l'impossibilité matérielle de faire grève et le risque de perdre leur gagne pain.
Montrons dans les rues de France que la gauche, la vraie, existe toujours et qu'elle exige la politique de gauche qu'elle a choisie en mettant Sarkozy dehors (au lieu de la Sarkozy bis de hollande).
Quand l'union de toute la gauche aura été faite dans la rue, elle pourra enfin se faire dans les urnes. Une victoire massive de la vraie gauche (sans qu'aucune abstention ne lui manque) imposerait un coup d'arrêt de sa politique de droite à Hollande.

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171)  31/01/14 Au royaume des énarques, l'immobilisme règne, ou la mort annoncée de la réforme fiscale 

Quand on veut se débarasser de son chien on l'accuse d'avoir la rage. La fusion impôt sur le revenu-CSG est condamnée par un rapport de Bercy. Sa majesté super-ENA va pouvoir rassurer le Medef, les plus riches continuront d'être exonérés du partage de leurs richesses car il a su calmer les velléités réformatrices du 1er ministre.


Demander à l'administration de se réformer, c'était lui demander de se suicider. Une réforme fiscale bouleversant ses habitudes et menaçant ses effectifs avait tout pour plaire aux hauts fonctionnaires (des directions, de la législation fiscale, de la Sécurité sociale, de l'inspection générale des affaires sociales, des finances publiques, du Trésor, du budget et de l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale) chargés de réfléchir à leur fusion.
Maintenant le groupe de travail politique chargé d'y réfléchir va pouvoir enterrer, dans les formes, le 14ème engagement de campagne du candidat hollande : la réforme fiscale est impossible. M. Piketti qui aurait pu apporter son expertise sera bien sûr ignoré et l'étude comparative avec la majorité des autres pays où l'impôt est retenu à la source ne sera surtout pas faite. La France restera la championne de la complexité de l'impôt et le paradis des niches fiscales. 


La nouvelle RGPP hollandaise, contre-partie des 50 milliards du pacte d'IRresponsabilité offert au Medef, va drastiquement diminuer les effectifs (subalternes) de l'administration fiscale. Les contrôles fiscaux compliqués seront encore plus abandonnés et se limiteront aux salariés. Le contrôle fiscal rapportera donc peut, alors que des milliards continuront de disparaitre au Luxembourg ou en Suisse. L'efficacité de l'administration sera toujours plus dénigrée et donc les PPP (Partenariat Public Privé ou Panacée Pour Privatiser) privatiseront encore plus le recouvrement des taxes (comme pour l'écotaxe d'Ecomouv, les concessions des parkings payants, la gestion des radars...) sous pretexte de simplification. Aussi l'impôt sera toujours plus visible et plus douloureux pour les citoyens ordinaires.
Hollande a fait le choix de garder notre fiscalité. Avec ce choix de société, d'inégalité devant l'impôt, le raz le bol fiscal de la majorité à encore de beau jour devant lui et l'évasion fiscale des plus riches un avenir radieux.

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170) 21/01/14 Montebourg vend bijoux de famille contre canard boiteux pour faire du canard laqué à la chinoise.

L'état va acheter 14% du capital de PSA pour "créer des emplois en France". Le chinois Dongfeng y entre aussi pour 14% et la famille Peugeot baisse sa participation à 14% pour ne plus avoir la main mise sur la gestion. Est-ce un avenir radieux pour les salariés, pour PSA et pour la France ou un jeu de GO à la chinoise ? 

Après les engagements de Hollande sur les économies massives à faire sur le budget public, il a fait ses choix. Il va falloir rèduire drastiquement, services publics, dépenses de santé, aides sociales (baisse des prise en charge des déficits, de la Secu, de l'Unedic, baisses de l'APL, des allocations familliales, du RSA, de l'ASS, suppression des subventions aux assos, aux communes, disparition des prud'hommes, diminutions des inspecteurs du travail, des médecins du travail  etc...) mais nous pouvons nous payer 800 millions d'euros de prises de participation minoritaire dans PSA.


Mais rassurez-vous braves citoyens "ça ne coûtera pas d'argent aux contribuables" nous affirme Arnaud Montebourg, puisque, "nous avons 71 participations dans des grandes entreprises françaises" "nous avons décidé d'en vendre à dose homéopathique dans un certain nombre d'entre elles pour réinvestir dans PSA"!


Bref, on vend les bijoux de famille pour acheter du canard boiteux. Ou plutot un canard boiteux, maintenant, mais qui pourrait devenir très profitable assaisonné à la sauce chinoise. En effet pour rendre PSA profitable, le chinois Dongfeng compte bien s'en servir de cheval de Troie pour transformer ses pièces détachées chinoises en voitures "made in France". La participation de l'état aura sauvé l'actionnariat de Peugeot, les pertes d'effectifs de PSA seront peut-être stoppées, mais une cascade de sous-traitants vont disparaitre avec la bénédiction de l'état actionnaire. 

Il ne faut pas croire que les voitures fabriquėes en France le seront pour le marché chinois comme on nous le fait miroiter par ce contrat. Dongfeng saura trés bien profiter des bureau d'études français et transférer ses technologies pour fabriquer en Chine pièces détachées et voitures complètes pour le marché asiatique. A moins que les syndicats ne signent "des accords de compétitivité" imposant aux salariès des conditions chinoises de travail, les usines françaises se contenteront d'être assembleuses de pièces détachées importées. Ainsi un beau logo "made in France" permettra le "patriotisme économique" à la mode Montebourg et évitera, frais de transports et taxes douanières supportés par les voitures importés.


Paralèllement, cet accord risque, non seulement, d'être un marché de dupes pour les salairiés mais aussi pour les dirigeants français. En effet, dans cette histoire la famille Peugeot perd son leadership sur la gestion et les avantages qui vont avec. (Cependant ils n'ont pas d'inquiètude à avoir, en tant qu'actionnaires, ils auront toujours leur part de gateaux des bénéfices.) 


Mais cette perte de postes de direction devrait faire réfléchir les grands patrons, si soucieux de toujours plus délocaliser. Cet exemple montre qu'a ce petit jeu des dėlocalisations et des ventes de participation, ce pourrait bien être leurs postes de PDG qui disparaissent. Quand il n'y aura plus d'entrepreprises françaises, il n'y aura plus de patrons français, ils devront devenir chinois ou s'appeler Mittal. Faisons le pari que dans quelques années le patron de PSA sera chinois. 


Dans notre monde de compétition exacerbée, sans règles, l'occident a le rôle du perdant, des perdants ! Non seulement les systèmes sociaux et les salariés vont perdre. Mais de plus en plus le capital et ses exécuteurs des hautes oeuvres, les PDG et autres membres des conseils d'administration vont devoir, d'abord partager, puis céder toutes les juteuses rentes pour lesquelles ils nous sacrifient.
Quand nous auront vendus tous les bijoux de notre démocratie sociale ( protection sociale, droits syndicaux, entreprises, savoirs faire, technologies, marché de consommateurs...) nous auront tuėe la poule aux oeufs d'or et nous sombrerons tous dans la survie, la lutte du chacun pour soi, pauvres ou ex riches. Chacun contre tous, dans la concurrence libre et non faussée rêvée que Hollande et Merkel nous imposent.


 
ps : Montebourg était mieux inspiré quand il prônait la démondialisation et le protectionnisme européen que j'ai concrétisès dans la Taxation des Machines et des Polluants :http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li

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169) 17/01/14 Hollande : tromperie sur la marchandise !


A l'éclairage de ses actes, Hollande, depuis qu'il est président, dévoile un caractère différent de ce que son image médiatique nous a vendue pour le faire élire. Sa politique dès le début du quinquennat et, maintenant, les révélations de sa liaison secrète, nous dévoile un tout autre caractère, l'homme "normal" s'avère n'être pas si normal (ou peut-être trop normal !). Les particularitės de sa personalité apparaissent petit à petit et il en ressort le contraire de celle qu'on lui attribuait. 
Pour le commun des électeurs, même ceux en désaccord avec les idées qu'il affichait, Hollande, aidé par sa bonhommie et son humour, est apparut comme un homme sympatique, simple et sincère, un homme digne de confiance. Face à l'arrogance, l'égocentrisme et le bling-bling de Sarkozy, l'homme "normal", qu'il a voulu nous présenter, nous rassurait.


On le croyait indécis mais responsable et fiable :

En fait, il est influensable et entêté. Pour cacher sa faiblesse de caractère, comme tout les faibles, il est faible avec les forts et fort avec les faibles. Sa soumission aux diktats de Merkel et de la commission européenne, comme à ceux du Medef, nous le démontrent. Pour se persuader qu'il a raison et qu'il est courageux, il s'entête et persévère, même si les faits démontrent qu'il a tort. Puisqu'il est forcer d'appliquer le libėralisme, il revendique donc son libėralisme.
Hollande se montre complètement irresponsable, en faisant passer sa vie personnelle avant son devoir de président. Avoir une vie privėe, oui tant qu'elle ne peut pas avoir de consėquence sur la fonction de président. Mais avoir une double vie est inadmissible, pas par puritanisme, mais parce que c'est prendre des risques de sécurité et de chantage. Être prėsident ou avoir une vie privėe libre (sexe, jeux, sports à risque...) il faut choisir. Etre président doit être un sacerdoce auquel on sacrifie ses autres passions. 

Mais, par dessus tout, ont le pensait sincère, au lieu de cela, il n'est que mensonges et trahisions, qui transparaissent dans tous ces actes. Il nous a montré cette fourberie par ses trahisons politiques des ėlecteurs, libéralisme au lieu de socialisme (toujours plus de cadeaux aux entreprises, CICE, puis pacte de "responsabilité", bientôt il accordera au Medef la baisse de l'indemnisation des chômeurs au nom du "dialogue social"), mais maintenant, il montre sa fourberie dans sa vie privée.

Si c'est depuis juin 2012, après le tweet de soutien à Falorni, c'est à dire dès son début de mandat, que le couple ne fonctionne plus, il est complètement irresponsable, hypocrite (et cruel) d'avoir officiellement instituée Mme Trierweiler en première dame et de la faire reprèsenter la France dans les voyages officiels. Va-t-il battre Sarkozy en changeant tous les ans de concubine (au lieu d'épouses) et en les exibant tour à tour au monde. Un partenariat quasi conjugal (30 ans avec Sėgolène Royal et pourquoi pas autant avec Valérie) pouvait être un modèle international de liberté pour les meurs traditionalistes et aider les femmes à s'émanciper. Mais afficher une concubine tout en ayant une autre maitresse (après les frasques de Dominique Strauss Kahn) est des plus néfaste pour l'image de la France.
Il y a donc eu tromperie sur la marchandise : l'homme "normal", digne de confiance, n'est qu'un traitre. En consommation on peut porter plainte devant la DDCCRF et en Démocratie, où porterons nous plainte ?

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168) 09/01/14 Pour une Constituante participative

Certains prônent le tirage au sort pour établir une nouvelle constitution. Non, ce n'est pas le hasard qui doit décider de la plus importante institution de la république, c'est la démocratie participative.
Mais la désignation par tirage au sort doit être utilisée pour le controle des élus, le sénat doit être transformé en une assemblée de contrôle démocratique (par exemple pour la vérification du respect des engagements des élus). Mais tout représentant élaborant la loi doit être élu sur des idées et des engagement concrets, choisis en connaissance de cause par les électeurs. 
Chaque candidat à une élection (président, députés, maires...) devrait signer une profession de foi qu'il déposera au sénat. Elle regroupera tous les engagements sur lesquels il se fait élire. Ce nouveau rôle des sénateurs-jurés sera de vérifier le respect de ses engagements à la fin du mandat ou en cour de mandat, si une pétition d'une majorité des électeurs d'un élus le demande. Pour les petites entités, cantons, petites communes, le contrôle n'est que sur demande et les sénateurs se divisent en petites commissions pour juger. Un élu jugé n'avoir pas respectés ses engagements est destitué ou interdit de se représenté.


Une nouvelle constitution doit être élaborée par les citoyens, mais une constituante a besoin d'idées concrètes, variées et imaginatives. Ces idées doivent être apportées par les citoyens les plus motivės, quelqu'ils soient, simple ouvrier ou académicien. Tout citoyen (mais pas de parti politique) pourra présenter en une page maximum, anonymement, sur un site internet dédié de l'administration (inscription avec la carte électorale) la proposition pour la constitution qu'il défendra s'il est choisi. Passé le délai de dépot de toutes les propositions, si les propositions sont trop nombreuses, un tirage au sort désignera des citoyens, qui liront toutes les propositions, les regrouperont par sujet et choisiront (accompagnés d'un ou deux juristes constitutionnels) celles qui sont le plus claires. Puis les propositions retenues seront mises aux votes de l'ensemble des citoyens sur ce même site.
Après avoir lues toutes les propositions sur le site (pour le prouver voir 1/), chaque électeur peut choisir plusieurs propositions, (donc plusieurs candidats mais bien sûr un seul vote par proposition). Ce sont les 100 (?) citoyens aux propositions les plus votées qui siègeront pour la constituante. Cette méthode s'inspire de l'élaboration de la constitution islandaise.
Les délégués constituants se réunissent ensuite pour écrire la constitution. Ils peuvent faire appel à des magistrats constitutionnalistes ou à tous spécialistes qu'ils demandent pour les aider à la rėdaction, mais leurs conseils ne sont que consultatifs. Une fois élaborée la proposition de constitution, elle est mise à réferendum. Si 66% des électeurs la votent, elle est adoptée, sinon elle doit être modifiée jusqu'à être votée.Cette méthode de démocratie participative, rendu possible par internet, crėe un consensus dans la population, qui respectera donc le contrat social assurant une cohésion sociale appaisée.
1/ controle de lecture informatique :
L'électeur accède aux proprositions (numérotėes) sous la forme d'un texte voilé, excepté trois lignes en clair qu'il fait défilé à sa guise pour lire l'ensemble. Un nombre de minute de lecture nécessaire est fixé pour chaque proposition pour prouver qu'elle est bien lue. Quand l'internaute à atteint ce temps et qu'il a atteind la fin du texte, l'ensemble du texte apparait en clair, et il peut la relire en clair autant qu'il le souhaite. Il peut se reprendre autant qu'il veut pour lire toutes les propositions, mais pour voter, il doit les avoir toutes lues. Il vote par les numéros des propositions qu'il veut inclure dans la constitution.

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167) 06/01/14  L'Europe de Merkel ou l'Europe Sociale

Mme Merkel veut renégocier les traités européens pour une zone Euro plus intégrée. 


Donc, si les traités sont "renégociables" par Merkel, ils le seront aussi pour un nouveau gouvernement français de cohabitation de gauche, imposer à Hollande après les èlections européennes. Un gouvernement qui aurait le courage de faire un chantage à la sortie (à la Margaret Thatcher) pour imposer une démocratisation de l'Europe. 


Le courage d'exiger l'adoption d'une nouvelle constitution démocratique et sociale, avec Smic. protection sociale, fiscalité... communes. Constitution, où le parlement europėen serait seul compétent pour voter les lois, sauf les plus importantes qui seraient soumises à référendum (voté le même jour partout en Europe). Une constitution qui imposerait que le président de la commission européenne, devenant donc 1er ministre et nommant son gouvernement, serait élu au suffrage universel (un candidat par parti europėen, élection générale le même jour dans toute l'Europe) sur le programme précis de son parti européen, regroupant les partis frères de tous les pays qui l'élaboreraient et le défendraient ensemble. Ce 1er ministre serait, bien sûr, révocable par la majorité des députés de Strasbourg, au changement de majorité ou en cas de mise en minorité.
Si nous ne votons pas FN mais FdG aux européennes ont peut, peut-être, encore rêver d'une Europe Sociale, sinon mieux vaut quitter la galère de Merkel (et le traité transatlantique qui va avec).

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166) 04/01/14 RÉVOLUTION, mode d'emploi 


Au lieu d'écouter les Français, non seulement Hollande s'obstine dans sa politique de régression sociale, mais devant son rejet par les citoyens, il casse la démocratie. Il bâillonne la presse (Médiapart) et court-circuite le parlement (gouvernement par décrets et ordonnances). Le "Moi, président", se change de plus en plus en, "Moi, monarque absolu".


Puisqu'Hollande ne respecte, ni ses engagements, ni la démocratie, le vote, quoique toujours indispensable, ne suffit plus. La révolte des citoyens est légitime et la désobéissance civile doit se multiplier. Je suis pourtant pour le respect de la loi, mais quand la loi, au lieu de protéger les plus faibles, est dénaturée pour libérer le pouvoir des puissants contre les faibles, la révolte devient indispensable. 


Notre société à changée, nos modes d'expression de révolte doivent aussi changer. L'automatisation de la production et le chômage de masse qu'elle implique, rendent impossible un soulèvement par la production. La grève génėrale à la 1936 n'est plus possible. Par contre, notre sociètè de consommation donne le pouvoir aux consommateurs. C'est donc en tant que consommateur et en influant sur la consommation que nous devons exercer notre volonté et exprimer notre révolte. 


Les temples de la consommation, que sont les hyper-marchés, sont non seulement des symboles, mais surtout les lieux de rencontre entre production et consommation par l'acte d'achat. Bloquer les ventes d'un hyper, c'est faire perdre des millions de chiffre d'affaires aux capitalistes qui asphyxient les petits producteurs et manipulent les consommateurs. En bloquant le bout de la chaine de production au niveau de la vente, on peut enrayer toute la machine capitaliste. Les manifestants de Nantes qui ont fait perdre des millions de chiffre d'affaire en bloquant les caisses de Carrefour pour la St Sylvestre nous ont montré l'exemple.


Notre révolte doit donc s'exprimer par le blocage NON-VIOLENT des caisses, sans vols et sans rackets mais en empêchant les paiements. Si les clients s'opposent aux blocage des caisses, il est possible de les laisser passer sans payer, mais les manifestants ne doivent absolument pas se mettre dans l'illégalité. Ce sera très dur, car vu les pertes subbies, la police sera systèmatiquement appelée, mais les clients étant témoins, les violences policières devraient être évitées. Les clients doivent d'ailleurs clairement être informés, dès le début, des buts de l'opération, par des tracts et par une banderole largement affichėe renvoyant à un site internet de revendications. (Les centres de ventes par internet comme Amazon peuvent aussi être bloqués).


J'espère que cette manière de revendiquer sera reprise par de nombreux collectifs, car c'est la manière la moins violente et la plus efficace de faire la révolution au 21ème siècle.
suite de l'article : http://blogs.mediapart.fr/edition/entre-republique-et-bastille/article/020114/la-revolution-du-21eme-siecle-cest-maintenant

suite 04/01/14 : réponses aux commentaires

" quel rapport avec les élections municipales de 2014 ? (et avec le commerce de détail?)"

Je pense qu'il y a urgence, avant les élections municipales et surtout européennes, de montrer une autre voie que de voter FN ou même de s'abstenir pour exprimer son rejet de la politique de Hollande, et aussi, plutôt des opérations "STOP CHIFFRES D'AFFAIRES" (des blocages de caisses) par des anti-capitalistes que des portiques et radars détruits par des bonnets rouges au service du Medef (et du FN).

J'ai en effet très peur qu'une fois passées les élections, ayant gagné sa légitimité par les urnes, la prise du pouvoir du FN soit inexorable et irréversible. J'espère me tromper, mais je pense que ça serait trop grave de ne rien faire, avant, pour l'empêcher.
 
Paralèllement je ne défends pas le commerce de détail , mais les circuits courts, directement du producteur (individuel ou coopérative) aux consommateurs. C'est écologiquement et socialement plus juste.

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165) 02//01/14 La révolution du 21ème siècle, c'est maintenant.

 
Dans ses voeux, Hollande nous réaffirme  "j’ai confiance dans les choix que j’ai fait pour le pays". Il "propose un pacte de responsabilité aux entreprises... moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités". Bien sûr, toutes ces régressions sociales sont faites au nom de "la justice sociale qui est retrouvée".
Le Medef s'en frotte déjà les mains, mais en veut encore plus et réclame plus de réformes, que Hollande ne saurait, bien sûr, lui refuser au nom du "dialogue social".
Des réformes ! Devant l'obstination du chef de l'état à trahir les engagements de sa campagne et à trahir les Français dans ses actes, devant l'impossibilité constitutionnelle de s'opposer à ses trahisons, les citoyens n'ont plus aucuns autres recours que de réformer le mode d'expression de leur mécontentements. 
Fini la passivité devant la mise à mort du code du travail (Ani...) devant la mise à mort de la liberté d'expression (Médiapart...) devant la mise à mort du pouvoir d'achat de la grande majorité des consommateurs (hausses TVA, impöts...), devant la mise à mort de toute l'économie Française. Les manifestations sont niées dans leur nombre, les dégradations de portiques ou de radars ne font que coûter plus aux contribuables, la lutte syndicale est condamnée par la justice.
CITOYENS, il est temps d'AGIR contre les trahisons de ce gouvernement. Le changement c'est maintenant, nous l'imposeront . Il nous faut agir pour sauver notre pouvoir d'achat, agir pour sauver l'économie française (qui dépend de notre consommation). Agir pour sauver notre cohésion sociale, contre "la fracture sociale" qui se creuse de plus en plus entre les revenus et nous monte les uns contre les autres.
Les dividendes des capitalistes dépendent de notre consommation. Bien sûr, le boycott de la consommation, involontaire (chômeurs, pouvoir d'achat en berne) ou volontaire (par le refus de consommer inutile et polluant) peut à la longue faire prendre conscience que la politique de l'offre nous ruine tous. Mais c'est la mort lente pour les riches et la mort rapide pour les pauvres. 
Des manifestants à Nantes nous ont montré l'exemple à suivre. Ils ont frappé au porte-feuille la grande distribution, il ont fait perdre des millions d'euros de chiffre d'affaires à Carrefour, en bloquant ses caisses à la St Sylvestre. Bravo, ils ont trouvė la faille de notre société de consommation, la faille que nous devons exploiter pour enrayer notre conditionnement d'esclaves de la consommation et de notre exploitation par le travail pour l'assouvir. 
Nous devons faire la révolution citoyenne, au 21ème siècle, la révolution passe par la consommation. Quand le contrat social n'est pas respecté par les puissants de la société, le contrat social n'est plus respectable par les exclus de cette société. ENRAYERONS LA MACHINE À FAIRE DU FRIC, bloquont les supermarchés, prenons le pouvoir sur l'économie, pour exiger que nos choix de société soit respectés.
 
sur : http://www.liberation.fr/societe/2013/12/31/nantes-un-hypermarche-carrefour-ferme-apres-une-action-d-anti-capitalistes_969985

suite le 03/01/14 réponses à des commentaires :

Le vote est plus que jamais indispensable (même s'il n'est que blanc). Sans expression par le vote, toute action est illégitime.
Cette révolution doit absolument être NON-VIOLENTE, en cela elle demande beaucoup de courage. Ces actions (faire un sitting devant les caisses ou laisser passser les clients sans payer) ne doivent pas être pénalement condamnables et ne doivent absolument pas être du vol ou du racket, mais bien empêcher les bénéfices de tomber dans l'escarcelle des actionnaires.
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C''est en multipliant ce genre de sabotage de l'économie capitaliste que, nous, citoyens, pourront imposer nos droits.

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" la bourgeoisie, hyper organisée et dont les relais sont mondiaux, trouvera les moyens d'entraver l'action gouvernementale, jusqu'à provoquer des crises aiguës et violentes."

Bien sûr, c'est bien pour cela, que l'important est de faire comprendre aux riches où est leur(s) intérêt(s). Dans une société de révolte, de luttes de chacun contre tous pour la survie, où les révoltés les empêchent de s'accaparer en rond et de profiter de leurs richesses ? Ou dans une société de partage où le contrat social est respecté par tous ; une société, où les différences sociales sont faibles et où le bien être et la paix profite à tous?
Cette prise de conscience de leur intérêt par les riches devient d'autant plus indispensable que la SURVIE de TOUTE l'HUMANITÉ, y compris la leur et celle de leurs enfants, dépend des conséquences des transformations climatiques auquelles, personne, absolument personne, ne pourra échapper (la vie dans une cage dorée, dans une bulle de verre sous oxygène, est-ce possible ? est-ce la vie ?)
Oui je suis utopiste, je crois que les hommes auront l'intéligence de comprendre où est leur intérêt.
(Pour plus d'explications sur l'intérêt de tous, lire les articles n° 42, 41, et 39 de mon billet de blog : 
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/311212/commentaires-sur-des-articles-0 )

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"à mourir de rire"

Je pense que les capitalistes rient plutot jaunes de la perspective de la multiplication de telles opérations "stop chiffre d'affaires".

"développons des zones de gratuité"

Oui, les SEL (Systèmes d'Echange Locaux) et autres sites de dons sont une manière de court-circuiter la société de consommation. Mais ce n'est pas suffisant pour changer cette société d'inégalités qui s'accroissent et arrêter la montėe du fascisme. Il nous faut AGIR plus fortement, économiquement et médiatiquement, avant qu'il ne soit trop tard, avant que l'extrème droite n'ait gagné le pouvoir et le confisque définitivement.

"Et qui va payer les millions perdus par Carrefour ? Je n'ai jamais lu autant de commentaires aussi "cons" !!! "

Et qui va payer les pots cassés quand le FN aura le pouvoir ? Peut-être les cons qui n'auront rien vu venir et rien fait pour l'ėviter ?

"Combien est-il (Pourlavenir) payé pour ces belles paroles ?"

Je suis royalement payée par 480 € / mois d'Allocation de Solidarité Spécifique, ce qui me motive suffisamment pour refaire le monde sur internet et à l'occasion dans la rue. 

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164) 29/12/13 Mme Irma vous RÉVÈLE 2014 : une exclusivité club Médiapart

ex titre : Essai de prospective pour 2014


1) Sarkozy, le retour ?
C'est évident. Pas parce qu'il est un éternel candidat, un conquérant toujours inassouvi. Oui, la compétition est sa raison de vivre et l'écrasement de ses adversaires ses orgasmes. Mais il avait décidé de changer d'adversaires, de passer au braquet supérieur, d'aller à plus rénumérateur. Il lui restaient les magnats du capitalisme à tromper (comme nous), en leur vendant des fonds de pension de luxe pour faire la fortune qu'il a avouer être son but.
Malheureusement pour ces projets ; il est obligé, oui obligé, de revenir à la politique. Non pour sauver la France, comme il voudrait le faire croire, mais pour échapper à la justice, à la Berlusconi. La course est engagée avec les juges sur ses multiples affaires. Il DOIT être réélu, pour retrouver l'immunité présidentielle et donc ne pas finir en prison. Notamment pour échapper à la plus grave : l'affaire Kadhafi, de haute trahison, le financement de sa campagne de 2007 (contre des armes et des logiciels d'espionnages de son opposition) par le dictateur auquel il a fait l'honneur de l'Elysėe en grandes pompes.
Alors ne doutons pas qu'il lance toutes les forces de ses alliés, politiques, financières et médiatiques, dans la bataille contre les juges et dans la manipulation des électeurs. L'UMP en fera les frais, il divisera pour mieux régner et se présentera coûte que coûte, avec, ou contre si la primaire ne le désigne pas.
2) Hollande, la débâcle
L'affaire Médiapart, tentative d'éliminer la presse indépendante, va tourner au fiasco et se retourner contre ses initiateurs. Un grand nettoyage à Bercy va faire place nette dans les rangs de la haute administration et emporter son ministre avec lui. Moscovici n'y sera pas perdant, il sera parachuté à Bruxelles ou PDG d'une très grande banque (pour services rendus).
La hausse de la TVA et les attaques contre le pouvoir d'achat des Français vont encore faire monter leur mécontentement et même, pour certains, leur révolte. Les bonnets multicolores seront réprimés avec violence par Vals, ce qui entrainera sa chutte libre dans les sondages et le discréditera pour remplacer Ayrault.
Les municipales verront la victoire de l'abstention et déstabiliseront la gouvernance des communes. Dans un sauve qui peut général, les éléphants du gouvernement se changeront en rats qui quittent le navire qui coule. Chacun choisira son radeau de survie, place éligible de député européen ou pantoufles dans la haute administration.
Les européennes marqueront le rejet massif du PexS, même ces plus fervents êlecteurs lui préfereront le Front de Gauche ou la Nouvelle Donne. Le Front National, après avoir monté au zénith dans les sondages (plus ou moins manipulés) stagnera, par les gaffes d'incompétence et de xénophobie de ses candidats, à son score des précėdents scrutins.


Devant le désaveu de sa politique, Hollande devra ouvrir les yeux. Il inaugurera les chrysanthèmes après avoir nommé un premier ministre de cohabitation, Cohabitation de gauche ou de droite ? ma boule de cristal, ne prévoyant pas au-delà de 6 mois, en Madame Irma avisée, je ne m'engagerais pas plus loin.

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163) 19/12/13 Edouard Martin, député européen, pourquoi faire ?

Ceux qui reproche à Ėdouard Martin d'avoir accepté un bon poste, auraient-ils préférés, que chômeur, Pôle-Emploi le radie de toute allocation pour "refus d'offre valable d'emploi" du PS. Refuser de vivre décemment et d'exister par ses idées est un luxe qu'un chômeur (et un militant) ne peut pas se permettre. 


Reste à Edouard Martin à ne pas pantoufler dans ce poste et ne pas s'en servir pour son seul profit personnel. Comme député européen je pense qu'il continuera à défendre les idées qu'il a défendues dans ses luttes syndicales et les intérêts des ouvriers, mais j'ai des doutes sur son efficacité au milieu de 765 autres députés et surtout en étant dans le groupe du PS.
C'est en se servant de ce tremplin d'élu européen qu'il pourrait espérer changer les choses. S'il n'hésite pas à dénoncer les turpitudes libérales du PS au parlement européen, il pourrait être la mauvaise conscience des (ex)socialistes et la vigie des salariés.
Mais voudra-t-il utiliser sa visibilitė médiatique contre celui qui le place, le roi Hollande, qui l'utilise pour redorer son blason. Choisira-t-il d'ouvrir sa gueule comme il a su le faire jusqu'à présent où défendra-t-il l'ANI et la retraite à 66 ans (retraite qu'il croit encore pouvoir prendre à 60 ans!) comme la CFDT et le PS ?
Edouard Martin, député européen, pourquoi faire ? Pour servir de caution sociale au PS ou pour être porte-parole des ouvriers. Seul lui (et les électeurs) peut en décider !
 ps  20/12/13 :

Cette récupération d'un syndicaliste courageux par le PS ne doit lui amener AUCUNE voix. Par contre, tant mieux si Edouard Martin prend la place d'un (ex)socialiste. Tout député n'a de devoir qu'envers ses électeurs et non vis à vis d'un parti. J'espère bien qu'il saura se retourner contre ses colistiers pour défendre les salariés contre les votes libéraux de ses "camarades" PS.

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152) 17/12/13 Hollande toujours plus au Medef et moins au pouvoir d'achat des Français

Entre la hausse de la TVA, finançant les marges des entreprises, et le non coup de pouce au SMIC, le pouvoir d'achat des Français va dramatiquement baisser. Hollande a pris sa vitesse de croisière au service au Medef, toujours plus de sacrifices pour les pauvres pour plus de cadeaux aux riches. 
Après l'ANI de libre licenciement et d'annulation des droits du code du travail, après les reculs sur les retraites offrant aux fonds de pensions privės l'épargne des futurs retraités inquiets de la diminution des retraites par répartition, notre gouvernement va s'attaquer au SMIC. A l'heure où l'Allemagne va en adopter un à 8,50 €/h ne doutons pas que le Medef va obtenir de notre gouvernement (soit disant socialiste) une baisse de notre SMIC à ce niveau, pour, bien sûr, "améliorer notre compétitivité". Pour hollande, l'égalitė des travailleurs, c'est le nivellement par le bas, c'est toujours diminuer la protection sociale et les salaires pour pouvoir rivaliser avec les salariés chinois, tel est bien le but qu'il a fixé à son gouvernement.
Il n'est plus supportable d'entendre appeler "socialiste" et "de gauche" hollande et son gouvernement renégats du Socialisme, et tous ses députés godillots qui votent régressions sociales après règressions sociales. Tous les vrais Socialistes doivent ouvrir les yeux, quitter le Parti ex-Socialiste et rejoindre le Front de Gauche ou la Nouvelle Donne. Les termes de "socialiste" et "de Gauche" doivent être systématiquement déniés, à hollande et au gouvernement, par les intervenants de la vraie Gauche dans les médias et par les militants dans la vie courrante, ces serviteurs des puissants ne doivent plus se servir de ces mensonges sémantiques pour faire prendre des vessies pour des lanternes aux citoyens. Non le Socialisme ce n'est pas le hollandisme. Le hollandisme, c'est faire le contraire de ce que l'on a promis, c'est servir ses ennemis désignés dans sa campagne électorale (la Finance) et sacrifier ceux que l'on prétendaient servir (le Peuple).
 
J'appelle tous les électeurs mécontents de la politique de Hollande à barrer les affiches électorales du PexS pour les municipales et les européennes de la mention "TRAITRES".

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151) 05/12/13 Nombre des manifestants : la démocratie c'est la transparence 

La démocratie doit la transparence à ses citoyens. Quand ceux-ci expriment leurs opinions en défilant dans les rues, l'état leur doit reconnaissance et information. Des moyens modernes doivent être mis en place pour mesurer l'importance des manifestations et en assurer l'information.
Les grands écarts entre les chiffres des manifestants pourraient facilement être évités. La plupart des manifestations sont survolées par les hélicoptères de la police. Les manifs sont filmées, il existe des logiciels permettant le comptage des personnes, ils doivent être utilisés et les chiffres exacts publiés.
Mais la plus grande transparence est de permettre à chacun de juger par lui même. Des photos aériennes devraient être obligatoirement prises et mises à la disposition de chacun sur le site internet de l'administration. Le gouvernement étant juge et parti, pour éviter toute manipulation, les appareils photo de la police doivent être infalcifiables, avec inscrustation de la date et l'heure pour prouver que les photos ont bien été prises aux heures du maximum d'affluence, par exemple à mi parcours des manifestations.


Avec seulement 7000 manifestants reconnus contre la hausse de la TVA, hausse qui touche l'ensemble des Français, le ministre de l'intérieur approche les manipulations de Poutine. La France de Hollande égale-t-elle la "démocratie" russe ? Si le gouvernement veut laver les doutes de manipulation que les sous-estimations manifestes de Valls montrent, il doit faire voter le parlement sur une législation de transparence des manifestations. 


Une démocratie digne de ce nom doit avoir des lois de transparence sur le droit à l'expresion de ses citoyens dans la rue.

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150) 02/12/13 Tricher sur les chiffres : mauvais calcul


7000 ! M. Valls a compté 7000 manifestants dans les rue de Paris contre l'augmentation de la TVA et pour une révolution fiscale. Donc les 3000 manifestants provinciaux (2 très longues files de 60 bus, avec 50 militants en moyenne, payant cher en argent et en temps leur engagement) assureraient quasis la moitié de la manifestation et seulement 4000 parisiens et banlieusards se seraient déplacés pour défendre leur pouvoir d'achat. M. Valls doit penser que les dixaines de milliers de manifestants qui ont défilés devant le ministère des finances (au moins 2h, temps pendant lequel, des marches de la salle omnisports de Bercy, j'ai dominé la manifestation) allaient faire leurs emplettes de Noël. 

Nier les mécontentements ne les supprime pas. Même avec le black-out des médias avant la manifestation et la sous-estimmation de la police après, M. Ayrault, vous ne ferez pas disparaitre le mécontentement. Il vaudrait pourtant mieux arrêter le massacre du pouvoir d'achat des Français avant qu'il n'enfonce l'économie française dans la recession dûe à la diminuation de leur consommation. Après le 1er janvier il sera trop tard, petit à petit, avec son application, l'augmentation de la TVA, catalisera l'ensemble des Français, contre ce gouvernement et ces soutiens. Alors leur indignation s'exprimera dans les urnes avec la lamination du PS et le triomphe de l'extrème droite. Qu'elle légitimité leur restera-t-il pour gouverner ? 


Comment ce gouvernement peut-il être aussi suicidaire? M. Ayrault et ses ministres ont perdu la mémoire avec le pouvoir. Il savent parfaitement les conséquences désastreuses de l'augmentation de la TVA puisqu'ils nous les ont démontrées contre la TVA "Sociale" de Sarkozy. Comme aide-mémoire de leurs arguments, ils devraient écoutez l'excellent rappel aux archives fait par la Parisienne Libéré de Médiapart : la TVA et son contraire (indispensable à écouter et diffuser d'urgence le plus largement) :
http://www.laparisienneliberee.com/la-tva-et-son-contraire/


Aucunes rustines (de renoncements, d'aménagements fiscaux, ou de complexification de l'usine à gaz des taux de TVA) cèdées aux différents secteurs en crise, parce qu'ils manifestent le plus violemment ou le plus spectaculairement, ne sauvera l'ensemble de l'économie.


Les transporteurs routiers bloquent les routes contre l'écotaxe, ils ont raison. Telle qu'elle est conçut, elle plombe encore plus leur "compétitivité", pour laquelle, soit disant, les contribuables doivent se sacrifier. Elle taxent les routes nationales au lieu des autoroutes où circulent pourtant les principaux pollueurs, les transporteurs étrangers. Par exemple, ce dimanche (jour de circulation interdite), sur les parkings de l'autoroute des dixaines de camionneurs, polonais, roumains, slovaques... laissaient leurs moteurs tourner en continu pour chauffer la cabine de leur camion qui leur sert d'hotel. A partir de minuit (donc lundi) un défilé continu de camions sur l'autoroute vide de voitures. La concurrence déloyale du dumping social des compagnies étrangères ou même françaises, qui employent des chauffeurs exploités qui campent dans leur camion et ne rentrent chez eux que tous les 2 ou 3 mois, coulent le secteur routier français. Le "plombier polonais" de la directive Bolkenstein à fait beaucoup de petits, les chauffeurs routiers, les ouvriers des chantiers de la construction immobilière ou des chantiers navals, les cueilleurs, les vendangeurs... La suppression de l'écotaxe, souhaitable, ne sauvera pas pour autant ce secteur. 


De partout surgissent de multiples revendications des secteurs qui veulent sauver leur peau dans le désastre général de l'économie. Les centres équestres veulent que leur soit appliquée une TVA plus base que celle appliquer aux transports en communs (pourtant bien plus vitaux à des millions de salariés que ce sport de riches qu'est l'équitation). Le gouvernement va probablement leur cèder d'importantes contre-parties fiscales et donc choisir de satisfaire cette minorité au détriment de la majorité. Même s'il est vrai que la brusque augmentation de la TVA ruinerait plus d'un centre équestre, ne vaut-il pas mieux que ce soit la filière cheval qui souffre, plutôt que fermer des lits d'hopitaux ou des crèches. Encore ce matin sur France Inter, M. Caseneuve nous a confirmé des "économies massives" sur les services publics et un budget drastiquement "diminué de 15 milliards d'économie sur 2014", soit plus que sous Sarkozy.


Manipuler les chiffres, toujours, surtout ceux du chômage. Obliger les chômeurs à prendre des emplois aidés précaires, (sous la pression de pôle-emploi avec la menace de couper les indemnités de survie) ne peut pas cacher que sous la faible baisse des chômeurs n'ayant pas du tout travaillé, ce cache l'augmentation plus importante des chômeurs à mis temps, les travaillleurs pauvres, n'ayant travaillés que quelques heures ne leur permettant pas de vivre décemment. Il est toujours possible de tricher avec les chiffres, mais les Français connaissent leurs situations et celles de leurs proches et gobent de moins en moins les mensonges de nos gouvernants et en tirent les conséquenses sur toute leur crédibilité. 


Mais nos ministres garderont leurs oeillères, continuront de tricher sur les chiffres et de nous imposer cette augmentation de TVA. Ils nous feront une "rèforme fiscale", en fait , une contre-révolution fiscale, qui camouflera toujours plus de rigueur et de sacrifices, derrière une soit-disant négociation avec le Medef et la droite. Ils amplifieront la redistribution à l'envers, prendre l'argent des pauvres pour le donner aux riches. Mais tricher est un mauvais cacul pour leur avenir politique, et malheureusement, aussi pour l'avenir économique de la France. 

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149) 28/11/13 Contre la TVA "Patronale" de Hollande, tous ensembles à Bercy le 1er décembre


Après avoir annulėe la TVA "sociale" de Sarkozy, Hollande nous impose sa TVA "patronale".  Les 20 milliards du Crédit d'Impôts Compétitivité (conçu pour "améliorer les marges des entreprises" sic : conférence de presse de Hollande de mai 2013) financés sur nos impôts, sur la diminution des services publics et sur la hausse de la TVA, vont enrichir les actionnaires des grandes entreprises mais amener la récession et couler notre économie.
L'économie Française dépend de la consommation des Français. La hausse de la TVA va encore baisser leur pourvoir d'achat. Tous les consommateurs doivent donc s'engager et revendiquer haut et fort pour le défendre. La manifestations du 1er décembre à Paris n'est pas la manif d'un parti, mais un moyen d'exiger le respect des engagements de Hollande d'améliorer la vie. Il y a urgence, le buletin de vote dans 6 mois ne suffit pas, la récession dûe à la hausse de la TVA, c'est maintenant et c'est maintenant que nous devons lutter pour ne pas sombrer encore plus bas.
Cette baisse du pouvoir d'achat ne va pas seulement diminuer le niveau de vie des salariés, elle met aussi en danger toute l'économie des services : artisans, petits commerçants, aides à domicile, industrie des loisirs... Ceux-ci vont progressivement faire faillite par la perte de leurs clients. Ces petits entrepreneurs sont ceux qui risquent le plus de la récession, car, contrairement aux salariės, ils n'ont pas de chômage et sont souvent ruinés et sans ressources après une faillite. C'est parce que leur survie dépend du pouvoir d'achat de leurs clients qu'ils doivent se joindre aux salariés pour manifester, le 1er décembre à Paris, pour l'annulation de l'augmentation de TVA au 1er janvier. 
Certes ces petits entrepreneurs ont plus l'habitude de l'indépendance et n'ont guère le reflex de la solidarité avec les salariės. Mais il est grand temps qu'ils comprennent que l'union fait la force et qu'ils doivent joindre leurs forces à celles des consommateurs. L'union devant un danger commun est possible, la révolte des bonnets rouges l'a montrer. Encore ne faut-il pas se tromper d'alliés, l'union Medef et salariés bretons ne sert que le Medef, alors que l'union, consommateurs salariés et petits entrepreneurs, serait bénéfique à chacuns. Ils ne doivent pas non plus céder aux sirènes des démagogues qui leurs promettent que le salut est dans le rejet des autres. Les autres se sont leurs clients et leur survie commune dépend de leur union pas de leur concurrence. Le FN, en montant les uns contre les autres, ne peut qu'amener la guerre civile entre les différentes composantes de la société et ruiner notre économie.


Plus nous seront nombreux pour exiger l'annulation de l'augmentation de la TVA, plus nous auront de chance de l'obtenir. Dans la manifestation, rien n'empêche de montrer sa spécificité en affichant bien haut ses slogans. Pour ma part j'y serai avec mon "porte-parole" à quatres pattes (mon chien) qui portera ces slogans :


             Sarkozy : TVA Sociale
                             = 
            Hollande : TVA Patronale
et-------------------------------------------------------------- 
                  +  de TVA
                         =         
           -  de consommation   
                         =   
               +  de récession
Tous ensembles, consommateurs, artisans, petits commerçants, le 1er décembre, tous à Bercy, pour défendre l'économie Française.

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148) 20/11/13 Hausse de la TVA annulée immédiatement ou réforme fiscale en 2017, quel est le plus efficace pour notre pouvoir d'achat?


Ce matin, sur France Inter, J-M Ayrault est venu faire le Service Avant Vente de sa soudaine réforme fiscale. Mais tout ce qu'il en ressort est une naissance mort-née.
Elle sera élaborée, à la méthode Hollande, par les "partenaires sociaux" élargis au plus large, y compris les partis d'opposition (peut-être même le FN). Les trois ans et demi de mandat restant, suffiront-ils pour mettre d'accord le Medef avec la CGT, l'UMPFN avec le FDG. Quoique rien ne prouve que le Front de Gauche soit consulté puisque le gouvernement et le PS ont jusqu'à présent complètement nié son existence. Il faudrait un miracle à la manière de la qualification des bleus (les colossaux enjeux financiers de TF1 et autres sponsors n'ont ils pas aidé un Ukrainien a mettre un but contre son camp?). Si un accord était trouvé gageons que les lobbies auraient sû dénaturer le but redistributif d'un transfert sur la CSG de l'impôt sur le revenu. Au mieux cette réforme serait prête pour être proposée à l'élection présidentielle de 2017. Autant dire que cette réforme est déjà enterrée,, car on peut douter que la mèthode de toujours se défausser de ses responsabilitès sur les autres convainque les Français de réélire Hollande. 
Cette annonce n'est qu'un enfumage pour calmer la révolte fiscale des bonnets de multiples couleurs et surtout de la vraie gauche qui défilera le 1er décembre à Paris. Les manifestants ne s'y tromperont pas, un loup ne se change pas en agneau en un jour. Un ministre des finances qui a fait allégence au Medef à son congrès et a offert les 20 milliards de crédit d'impôts compétitivité aux actionnaires ne va pas se transformer en chevalier blanc de la justice fiscale et courageusement lutter contre les lobbies de ces amis.
Alors Français, tous dans la rue pour exiger l'annulation de la hausse de TVA, pour sauver notre pouvoir d'achat et en même temps sauver l'économie Française, tout de suite.

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147) 13/11/13 Lettre aux artisans et petits commerçants 

 L'UPA Union Professionnelle Artisanale lance aujourd'hui une semaine nationale de mobilisation pour dénoncer l'augmentation de la TVA, de TVA au 1er janvier et celle de leurs charges.


Les artisans et les petits commerçants ont bien compris que cette hausse va encore faire baisser leur clientèle. Ils subissent déjà la concurrence déloyale des auto-entrepreneurs et celle des grandes entreprises qui supportent moins de fiscalité.
Ils espèrent que le gouvernement cèdera, comme il a déjà cèdé au lobby hippique. Le gouvernement va compenser la hause de la TVA sur les activités hippiques. Ayrault estime donc que les loisirs de luxe des adeptes de l'équitation ne mérite pas la hausse de TVA mais que des millions de Français peuvent payer 10% de TVA sur les transports en communs indispensables pour aller travailler (173 poneys et quelques cavaliers dans les rues de Paris ont suffit pour qu'Ayrault leur lache des compensations importantes). Pourquoi le gouvernement ne ferait-il pas une exception de plus pour les artisans. Il a déjà cédé sur la hause de TVA sur les travaux de rénovation thermique de l'habitat, qui reste à 5,5% au lieu de 10%. 
Les petits entrepreneurs devraient comprendre que même si le gouvernement leur cédait (et mettait une rustine de plus sur le mécontentement général) ce n'est pas cela qui les sauverait de la faillite. Ce qui les coulera, ce n'est pas le taux qui leur sera appliqué, mais bien la baisse générale du pouvoir d'achat de la majorité des Français, qui ne leur permettra plus de faire appel à leur service.
S'ils veulent vraiment sauver leurs entreprises ils doivent s'unir à l'ensemble des consommateurs et lutter pour la suppression de la hausse de la TVA et pour une réforme fiscale juste qui rétablisse le pouvoir d'achat de leurs clients. Ce n'est qu'en s'unissant le 1er décembre derrière ces revendications que l'économie de la France pourra échapper à l'éffondrement des économies locales qui les font vivre. 
Même certains socialistes et écologistes ont compris l'impasse de cette augmentation de TVA. François Kalfon déclare "Il faut renoncer à la hausse du taux intermédiaire de TVA en réformant le crédit d’impôt compétitivité-emploi". J-F Placé craint que la hausse de la TVA soit «la goutte de trop» et déplore l'absence d'une «vraie réforme fiscale». Mais iront-ils jusqu'à défiler le 1er décembre avec le Front de Gauche, ou n'est-ce qu'une gesticulation de plus pour s'exonérer de leurs responsablilités de complice du gouvernement Ayrault?
Les petits entrepreneurs demandent aussi des baisses des "charges sociales", mais y en a-t-il un seul pour demander le transfert des charges sociales du travail vers le capital. Ce transfert exonérerait pourtant toute les petites entreprises de mains d'oeuvre des cotisations qui pèsent surtout sur elles. La Taxation des Machines et des Polluants 
(http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-liles)
les libèrerait des charges sociales et de la concurrence des auto-entrepreneurs et leur permettrait d'embaucher et de relancer l'économie.
S'il veulent exprimer leur raz le bol de manière constructive, les petits entrepreneurs doivent comprendre que l'union fait la force. Ensembles, consommateurs et artisans, peuvent faire cèder ce gouvernement sur la TVA. 
Tous, dans la rue le 1er décembre pour un meilleur avenir économique pour la France.

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146) 12/11/13 Pour une organisation mondiale des secours.

La terrible catastrophe qui vient de frapper les Philippines n'appelle pas seulement des secours immédiats. Mais, pour l'avenir, elle appelle aussi à une analyse poussée pour éviter de telles conséquences pour les peuples des futures catastrophes, naturelles ou provoquées par l'homme.
La désorganisation complète, dûe au chaos amené par ce typhon, agrave la détresse des Philippins. Des bonnes volontés veulent intervenir de partout, mais sont freinées par l'incapacité des autorités locales à coordoner tous ces secours. Même les pays les plus développés peuvent avoir besoin de l'aide internationale dans des circonstances extrèmes (ex les USA avec les innondations de Katarina).
Plus que pour toutes autres activités, les secours d'urgence nécésitent, prévision, préparation et coordination pour pouvoir répondre immédiatement au danger. Si la préparation des secours internationnaux à fait des progrès après la catastrophe du tsunami de 2004, la coordination sur le terrain reste dépendante des autorités locales plus ou moins capables de la gérer et retarde l'arrivée des secours sur place. Pour être efficace cette coordination devrait être supervisée par des spécialistes de l'urgence et non par les autorités ordinaires du pays. 


L'ONU devrait mettre en place une agence SPÉCIALISÉE pour les secours d'urgence mondiaux, comme il existe l'Organisation Mondiale de la Santé (appelont la par ex : l'Organisation Mondiale des Secours d'Urgence OMSU). Elle chargerait des spėcialistes (des ONG des secours d'urgence et des protections civiles et militaires) d'élaborer des sénarios de tous types de catastrophes possibles (innondations, tremblements de terre...) dans tous les pays du monde. Pour chaque type de catastrophe, un plan complet d'intervention sera élaboré (sorte de plans ORSEC au niveau mondial), avec détermination des moyens à mettre en oeuvre et fixation des organismes responsables pour chaque pays aidant (par ex. pour certains pays se sera l'armée, pour la France : la Protection Civile...) Chacun des pays aidants répertorie ce qu'il peut amener en matériel (par ex. hélicoptères, hopitaux de campagnes, purificateurs d'eau, nouriture, générateurs électriques, désinfectants...) et en hommes en cas de besoin d'urgence et s'engage à les mettre immédiatement à la disposition de l'état majeur choisi pour coordoner les secours d'une catastrophe.
Le travail de prévision de l'OMSU sera non seulement de coordoner les pays aidants mais aussi de mettre en place des accords, des protocoles, de mise en place des secours avec les pays susceptibles d'être touchés par une catastrophe. Par exemple, tous les pays qui peuvent être touchės par un typhon ou un séisme (ex. Japon ou Philippines) signeront des accords sur le commandement des secours. Le pays désignera ses délégués pour participer à l'état majeur des secours. Le choix de ces responsables est très important, car en cas de catastrophe, ils supplanteront l'autoritė du gouvernement sur tous ce qui concerne les secours. Cet état majeur est fixé d'avance pour chaque pays, il regoupe les responsables délégués, spėcialistes locaux des secours et les responsables de l'OMSU désignés pour ce type de secours. Il dirige les opérations de secours sur place et coordone les moyens et les hommes mis à sa disposition par les pays aidants.
Ces accords sont trės importants, car un fois appelés à la rescousse par les autoritės du pays, après une catastrophe, les politiques locaux abandonnent leur pouvoir à l'état majeur qu'il a précédemment reconnu pour toutes les action de secours. Les délégués locaux de cet état majeur sont des spécialistes des secours, de l'armėe et de la santė, des pompiers, et ont le pouvoir de réquisitionner l'administration locale sans attendre l'accord des autorités normales.
Bien entendu, l'ėlaboration de ces états majeurs ne se fait pas que sur le papier. Les responsables désignés du pays et de l'OMSU doivent mettre en place des simulations et des exercices sur place pour préparer les secours locaux à réagir. En cas de catastrophe dans un autre pays, les délégués "secours d'urgence" de pays suceptibles d'avoir une catastrophe similaire devront participer aux secours, car c'est le meilleur exercice pratique. Les pays aidants doivent bien sûr aussi faire des exercices de mobilisation urgente de leurs forces d'intervention et des exercices de coordination internationnale.
Ce travail de prévision, de prėparation, de nėgociation et de coordination à faire par l'OMSU doit être confié à des professionnels de l'urgence. Ils viennent par exemple des ONG de secours, mais aussi, sont des spécialistes, fonctionnaires détachés de leur pays d'origine pour déterminer et gérer les moyens lourds de l'urgence. Par exemple, pour l'élaboration des plans de secours, des militaires détachés de leur armée, pourront apporter leur expertise sur l'utilisation d'hélicoptères ou de moyens amphibies pour acheminer les secours. De plus l'OMSU pourrait conseiller les pays qui le souhaiteraient pour l'élaboration d'organismes locaux de protection civile et pour la prévention des risques (par ex. l'élaboration de plans d'évacuation et de construction d'abris, mise au point de normes d'architecture antisismiques ou instalation de moyens de prévision météo). L'OMSU pourrait aussi organiser les secours aux populations après une guerre.
L'organisation d'une OMSU est urgente, car les populations mondiales sont non seulement menacées par les catastrophes naturelles (séismes, éruptions...), mais vont s'y ajouter, de plus en plus des catastrophes dûes à l'action des hommes. Le réchaufement climatique va multiplier les phénomènes atmosphériques extrèmes. On peut d'ailleurs s'interroger sur l'exceptionnelle force de l'ouragan des Philippines. La chaleur excessive des eaux du Pacifique qui l'a créée ne découle-elle pas du réchaufement de l'atmosphère dûe aux hommes? 
Des pays entiers risquent de disparaître et de précipiter leurs habitants vers l'exode. Organiser les secours est indispensable, mais tout faire pour éviter de tels drames est aussi indispensable. Paralèllement à l'OMSU, ONU doit donc crėer un Organisation Mondiale de l'Environnement (avec un tribunal internationnal pour sanctionner les pollueurs) pour lutter efficacement contre les pollutions qui bouleversent la nature.
L'ėgalité des peuples passe par la solidarité et la solidaritė doit s'organiser au niveau mondial. 

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145) 08/11/13 La gauche laissera-t-elle la révolte aux "benêts rouges" ?

L''exaspération des Français a besoin d'exprimer dans la rue son "trop c'est trop" de la politique anti-sociale du gouvernement. La FNSEA, le MEDEF et les identitaires bretons ont flairé le filon. Ils ont su offrir un exutoire, à cette colère qui couvait, en organisant des manifestations ciblées sur un bouc émissaire concret (l'écotaxe et ses portiques d'Écomouv). Ils ont aussi su utiliser un symbole fort et très visuel, les bonnets rouges, bonnets rouges ("bretons" mais made in Irlande) que les moyens financiers du MEDEF permettent de largement diffuser. Ils ont su mettre un bon marketing aux services de leurs intérêts et très efficacement manipuler la foule des mécontents bretons, des ouvriers licenciės aux petits patrons qui creuvent de perdre leurs clients précarisés, tout en flattant la fibre régionaliste des Bretons.
Si seulement les syndicats et les partis de gauche avait compris. Ils doivent absolument mobiliser les Français mécontents, et organiser des manifestations aussi symboliques. Par exemple la réforme des retraites pourrait fédérer, les retraités (baisse des pensions), les salariés (hausse des cotisations et report des départs en retraites), et surtout les jeunes qui vont être ses grandes victimes, la retraite à 66 ans les transformant en chômeurs jusqu'à 30 ans et travailleurs jusqu'à 73ans. Des manifestations organisées le week-end permettraient à tous de venir, sans avoir peur de mettre leur emploi en danger. 


Si la gauche n'organise pas la révolte contre la politique anti-sociale de cette "gauche tendance Reagan", les prochaines manifs des benêts rouges feront un tabac et en fin de compte, les manipulateurs de marionettes (patrons) gagneront la reddition du gouvernement qui leur cèdera tout. Mais, les révoltés n'obtenant rien, plus que jamais le FN restera le seul moyen d'exprimer leur révolte par les urnes.


J-L Mélenchon a compris ce besoin d'expression du malaise social et proposent une, ou des?,  manifestations contre la hausse de la TVA qui pourraient aussi être très fédératrices, puisque les petits commerçants pourraient aussi s'y joindre pour lutter contre cette perte de pouvoir d'achat généralisée. Au lieu de resserrer les rangs derrière le gouvernement, les socialistes, qui le critique à longeur de blogs, ferraient mieux de se joindre au Front de Gauche. 
Une union de la (vraie) gauche dans la rue, permettrait de créer un rapport de force pour imposer à Hollande un gouvernement de COHABITATION DE GAUCHE qui tiendrait enfin les engagements pour lesquels les Français ont voté.

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144) 06/11/13 Ecotaxe : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Cette écotaxe a été conçue par un gouvernement de droite, toute sa conception montre les véritables intérêts qu'elle sert. Pour la droite NKM et Borloo, l'écologie n'est qu'un green business. Son but n'est pas l'amélioration de l'environnement, mais de permettre l'émergence de nouveaux débouchés très rénumérateurs pour les entreprises de haute technologie de leurs amis. C'est un nouveau filon pour de gros profits, surfant sur les besoins de mutations écologiques exprimés par de plus en plus de Français. L'exemple du choix de cette haute technologie pour cette taxe en est la caricature. 


L'allemagne n'ayant pas de péage autoroutier pour faire payer les camions étrangers, un système de portique relevant leurs passages était tout à fait adéquat. Mais en France les camions étrangers ne roulent pas sur les routes nationales que l'écotaxe va taxer, ils roulent sur les autoroutes privatisées et payent donc une redevance privėe qui ne rapporte plus rien à l'état. Les péages qu'ils payent, pourraient, devraient, non seulement permettre l'amortissement des autoroutes, mais aussi taxer la pollution et dissuader d'utiliser le transport routier, plus cher par exemple, que le rail. Mais en privatisant les autoroutes l'état s'est coupé toutes possibilités d'utiliser leur tarifs comme arme de dissuation de polluer. Pourtant une obligation légale de limiter la circulation des camions étrangers aux autoroutes et de forts péages au profit de mesures de transports propres (par ex. pour financer des transports en communs gratuits dans les villes) aurraient été à la fois financièrement et écologiquement bénéfiques. Malheureusement les auroroutes étant privés, augmenter leurs péages ne ferait qu'augmenter la rente déjà astronomique des actionnaires de Vinci et autres concessionnaires.


Choisir le green business de la technique des portiques s'imposait à Borloo, NKM et consorts, car elle est idéale pour prétendre que seul un partenariat-public-privé (PPP) peut fournir et gérer cette technologie. De plus les exigences techniques étant fortes, cela permettait de limiter les postulants aux appels d'offres et d'éliminer plus facilement les conccurents des amis choisis par le gouvernement de Sarkozy. Ses amis ont été grassement récompensés par 20% des recettes futures et des conditions usuraires. On peut d'ailleurs se demander, si cette future manne n'a pas généré la distribution de "rétrocommissions" généreuses à ceux qui l'ont accordée. 
 


"Dès l’été 2012, le gouvernement arrivant au pouvoir s’est interrogé sur le fait de remettre en cause ou non le partenariat public-privé signé avec Ecomouv". Mais depuis, Hollande, nous a clairement indiqué ses choix en faveurs des PPP (dans sa confėrence de presse de mai 2013). Annuler cette privatisation de la collecte des impôts risquerait de remettre en cause ce choix de privatisation des devoirs régaliens de l'état. Sous le couvert de la peur de discréditer toute mesure écologique, c'est bien la peur de mettre en danger la politique de PPP, que le gouvernement craint en annulant cette écotaxe. Une autre méthode de taxer la polution routière, bien plus simple et ne coutant quasi rien est pourtant possible, mais avec cette mesure adieu les PPP aux copains.


Nos "chers" énarques du gouvernement ont oubié, que pour faire des kilomètres sur nos autoroutes, nos routes nationales, ou même sur nos départementales, les camoins doivent mettre du gasoil dans leurs moteurs, et que plus ils roulent plus ils doivent en mettre. Mais ceci est beaucoup trop simple et ne s'apprend pas à l'ENA. Pour calculer la pollution de la flotte de camions d'une entreprise de transport, il suffit simplement de savoir combien ils ont consommé de carburant (et plus ils en comsomment plus ils polluent). Se baser sur leurs consommations serait donc la plus juste des taxes. 


Taxer les carburants à la pompe, ça existe déjà largement (TIPP) mais ça ne permet pas de distinguer le type d'utilisation plus ou moins propre. Alors que taxer les entreprises de transports routiers permet de cibler le mode de transport le plus polluant. C'est pourquoi une taxe basée sur la consommation de chaque transporteur serait plus équitable et encouragerait ces entreprises à investir dans des véhicules plus économes. Pour mesurer la consommation en carburant, ce n'est pas compliqué, pas besion de compter les litres à la pompe de l'entreprise ou au pompiste du coin. Il suffit de lire le compte d'exploitation annuel de chaque entreprise. Toute entreprise a l'obligation de tenir un bilan et un compte d'exploitation, dans ses comptes d'ACHATS (60) l'entreprise récapitule, en euros dépensés, les consommations des différents polluants qu'elle a acheté pour son activité. En taxant le montant annuel de CHARGES de gasoil (mais pourquoi pas aussi d'autres polluants) inscrit dans les comptes des entreprises, nul besoin de portiques ruineux et de fermiers généraux qui s'engraissent au passage. Il suffit de rajouter une ligne aux calculs des ordinateurs de l'administration. On ne peut plus, bon marcher et efficace. 


Messieurs les énarques du gouvernement, cette mesure vous l'avez dans vos tiroirs, puisque le candidat Hollande, nous l'avait proposée lors de l'émission "des paroles et des actes" juste avant d'être élu et de l'oublier ausitôt. Si vous l'avez perdue, vous pouvez toujours reconsulter la Taxation des Machines et des Polluants sur : 
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li

Et en plus d'une taxe écologique, vous y trouverez un moyen de relancer notre économie et de financer notre protection sociale. Et avec un peu de courage, elle vous permettrait même de transformer cette Europe de la concurrence de tous contre tous, en une Europe Sociale que pourraient aimer les Européens.
 
Mais faut pas rêver nos énarques aiment mieux faire compliqué que simple, dispendieux que gratis, inefficace qu'efficace.

suite ėcotaxe 07/11/13

Sans renationalisation des péages ou si la Taxation des Machines et des Polluants n'est mise en place, ni pour toute L'Europe, ni même pour la France, le plus simple et économique (au lieu d'Ecomouv) est de faire payer aux transporteurs une vignette obligatoire pour chacun de leur camion (français ou étrangers) pour circuler sur nos routes. Cette vignette payée par le transporteur dépendrait de la puissance du camion et du taux le CO2 pour lequel le modèle est reconnu par le services des mines (si cette homologation n'existe pas, il faut la crėer).


Pour les camions érangers, le coût de cette vignette dépendra, en plus, de la durėe prévue de circulation en France (à prendre par semaines, plus il prend de semaines, plus les semaines sont chères) et serait payable et obtenable par internet. Tout camion circulant en France devrait donc afficher cette vignette sur son pare-brise et les gendarmes pourraient faire des contrôles pour vérifier sur son fichier d'enregistrement si elle est bien réelle et payée. La vignette (la taxe) serait plus élévée pour les transports étrangers pour les dissuader de circuler en France et pour inciter à utiliser des transporteurs français (pour éviter le dumping social de l'utilisation systématique de compagnies étrangères à bas coûts salariaux mais ne circulant qu'en France) 

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143) 03/11/13 La révolte ou le progrès social, Hollande saura-t-il choisir


Qui sème la misère rècolte la colère. Hollande rècolte se qu'il a semer. La trahison se paye dans les urnes quand il y a des élections et dans la rue, violemment, quant il ne reste plus aucun autre moyen de se faire entendre. 


Devant la révolte grandissante qui commence par la Bretagne, Hollande comprendra-t-il enfin ce que lui disent les Français. Ils ont besoin de sécurité pour leur avenir. Ils n'accepteront plus d'avoir le chômage comme seule perspective, qu'ils soient déjà au chômage, ou qu'ils perdent ou redoutent de perdre leur emploi, ils ne resteront plus passifs. Au chômage, ils n'ont plus rien à perdre et seront donc de plus en plus prêts à se sacrifier dans la révolte.
Et quand l'engrenage de la révolte commence, nul ne peut savoir où elle s'arrêtera. L'immense majorité des Français, qui voient leur pouvoir d'achat fondre, rejoindra les désespérados du chômage. Les smicars aux fins de mois de plus en plus difficiles, les artisans et les petits commerçants, qui perdent leur clientèle désargentée et font faillite, etc... se révolteront dans la rue ou dans les urnes.
Devant leur appauvrissement, les Français exigent des solutions. Le gouvernement continue la politique d'austérité de Sarkozy qui nous coule et qu'ils ont refusée en élisant Hollande. Ils cherchent désespérément une issue à cette impasse. De plus en plus croient qu'un vote FN peut les sauver. Mais devant l'urgence, c'est par la violence qu'ils crient leur angoise de l'avenir.
Il faut d'urgence relancer le pouvoir d'achat de tous et en particulier des chômeurs. Tout de suite augmenter les minimas sociaux, en supprimant le crédit d'impôts compétitivité donné aux actionnaires et redistribuant ses 20 milliards pour que des millions de pauvres ne survivent plus avec 470€/mois.
Il faut surtout mettre en place des mesures de partage du travail pour que chacun puisse vivre de son travail. Diminuer le chômage est possible en diminuant le temps de travail de manière juste. En réduisant de moitié le temps de travail, sans réduction de salaire, des emplois pénibles, tout en créant autant d'emplois pour exécuter les tâches restant à faire. C'est possible, en financant les emplois créés dans les PME par une taxe de solidarité entre grandes et petites entreprises où une part des dividendes des grandes serait reversée pour payer les emplois créés dans les petites. Pour voir cette mesure de création d'emplois :
 http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/reduire-le-chomage-par-le-partage-des-emplois-penibles
Il faut aussi relever le pouvoir d'achat des salariés pour relancer notre économie, qui est dépendante de la consommation du plus grand nombre. Relancer le pouvoir d'achat des salariés, oui, mais sans couler les entreprises. C'est possible. En changeant l'assiette du financement de notre protection sociale, aussi bien pour les salariés que pour les entreprises. En supprimant les cotisations sociales des salariés et en transférant ce financement de la sécu sur la CSG (progressive selon les revenus). Ainsi, c'est presque 20% de pouvoir d'achat que les smicars gagneraient, alors que les gros revenus (salaires élevés, rentiers, actionnaires...) payeraient la sécu qu'ils ne payent quasi pas actuellement.
Parallèlement, il est tout à fait possible de diminuer le coût du travail sans exonėrer les entreprises de leur devoir de financer notre protection sociale. En transférant leurs "charges" sociales, des salaires vers la taxation de l'outil de travail (le capital) notre sécurité sociale serait toujours financée par les entreprises, tout en atténuant les différences de compétitivité de nos salaires. Syndicats salariés et patronaux devraient comprendre que leurs intérêts convergent. Sauver notre protection sociale en révolutionnant son mode de financement sauverait notre niveau de vie, sauverait notre économie et sauverait donc aussi les entreprises. Trouver l'explication de la mesure concrète pour ce sauvetage du financement de la sécurité sociale dans la Taxation des Machines et des Polluants (TMP et TMPE) : 
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li
C'est avec des mesures comme celles-ci (et la réforme fiscale de M. Piketty) que les Français verraient les changements qu'ils appellent par leurs votes et leurs révoltes. L'apprenti sorcier de l'Élysée aura-t-il enfin compris que c'est un changement de politique, radicalement vers la Gauche, qu'il nous faut. Ou vat-il renforcer la répréssion en nommant Valls premier ministre. Valls qui appliquera une politique toujours plus de droite et donc toujours plus inefficace contre le chômage. Cette politique inefficace contre le chômage ouvrira un boulevard au FN aux prochaines élections.
Hollande va-t-il nous sauver de l'extrème droite ou nous y jeter ?

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142) 01/11/13 La concurrence ou les "valeurs" ?

M. François-Mickey Marty, grand maitre des sondages, intérogé par France Inter, résume l'argument principal de son livre. D'après sondages et entretiens, il ressortirait que la France doit revenir à ses valeurs. Les Français oublieraient les valeurs d'humanisme pour l'individualisme et le rejet de l'extérieur.
Plus que jamais il nous prouve que les sondages ne permettent que des constatations mais ne donnent pas les causes de ces états de faits.
M. Marty ne cherche absolument pas à comprendre pourquoi certains Français se referment sur eux mêmes et réservent leurs solidarités à leur entourage. Il met la charrue avant les boeufs. Les Français n'ont pas choisi de perdre leurs valeurs de vie en société, c'est la société qui leur impose de perdre leurs valeurs pour survivre en son seing.
Si notre société n'avait pas érigé la concurrence comme dogme ultime, ils ne seraient pas obligés d'écraser les autres pour exister. Quand, de l'école au travail, en passant par la recherche d'un emploi ou le sport, tout est fait pour mettre chacun en compétition avec les autres, rien de surprenant à se que l'individualisme triomphe. 
Pour M. Marty les Français (d'en bas) doivent retrouver les valeurs de la vie en commun. Mais il ne remet surtout pas en cause les élites, financières et politiques, qui ne respectent pas ces mêmes valeurs. Le partage, la solidaritė, sont bons pour les pauvres mais pas pour ceux qui ont le plus à partager et qui imposent la concurrence dans la vie des communs des mortels.
Les Français croient toujours dans "les valeurs des Lumières" mais ils ne peuvent les appliquer dans la lutte pour la survie que l'organisation de notre monde impose. La vie matérielle est organisée sur une concurrence exacerbée entre les individus, les salariés, les entreprises, les villes, les régions, les pays, les continents..., elle ne peut que pousser à un individualisme de survie. 
C'est parce que cette mise en concurrence est mondiale que les extrèmes droites prospèrent partout dans les monde. C'est par ce réflexe de survie que la xénophobie et le nationalisme du FN remplacent les valeurs humanistes de la France.
Si les élites ne comprennent pas qu'elles doivent partager et être solidaires, le replis sur l'individualisme de survie sera toujours plus fort. Nos élites doivent aussi comprendre qu'a montrer l'exemple de l'égoïsme, elles risquent, un jour ou l'autre, d'être victime du rejet de leurs différences. La révolution nationale (FN) ou la révolution sociale leur arrachera les pouvoirs ou/et les fortunes qu'elles devraient partager volontairement pour ne pas être aussi emportées. 
Seule la réorganisation de la société par le partage des richesses et le partage du travail peut assurer le respect des valeurs morales et très matériellement assurer la vie en bonne intelligence de tous. Alors la concurrence ne dressera plus les uns contre les autres et nous pourront partager nos valeurs humanistes avec toute l'humanité.

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141) 01/11/13 De quoi le racisme du FN est-il le signe ?

L'extrème droite est par définition discriminatoire et raciste puisqu'elle se base sur les diffėrences entre "eux et nous". L'extrème droite à toujours besoin de boucs émissaires, elle jette en pature, soit les uns, soit les autres. N'y aurait-il, ni noirs, ni magrébiens, ni juifs, qu'ils inventeraient encore des discriminations, celles-ci économiques ou de cultures (chômeurs, pauvres, émigrés de quelque pays qu'ils soient ou même leur voisin s'il n'a pas la même religion ou orientation sexuelle ou mode de vie...).


Par ses manifestations de racisme, le FN prouve sa dangerosité pour tous. C'est la démonstration de son sectarisme. Nous sommes tous potentiellement différents et donc tous ses victimes potentielles. C'est donc bien l'idéologie d'extrème droite, de division de la sociėté, de monter les uns contre les autres, contre laquelle il faut lutter. Le racisme du FN en est l'exemple le plus évident, mais ce n'est que le haut de l'iceberg d'une organisation de la société basée sur la discrimination. Organisation de la société qui est dangereuse pour tous et que nous devons tous combattre.


En choisissant Mme Taubira, modèle d'intelligence et d'humanisme, comme tête de turc, ils viennent de faire la meilleure démonstration de leur bêtise. Marine Le Pen vient de perdre le bénéfice de la dédiabolisation qu'elle avait si patiemment obtenue avec la complicité des médias. Oui, le FN est bien d'extrème droite puisqu'il a prouvé qu'il est raciste. 

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140) 26/10/13 L'émigration un problème insoluble? 


Pour notre gouvernement, les émigrés Rom sont à renvoyés en Roumanie, mais il est très normal d'aller débaucher les médecins de ce pays pauvre et de laisser sans médecins sa population qui a pourtant payer leurs formations.
De plus, notre gouvernement "socialiste" accueille à bras ouverts les riches quataris, qui dans leur pays exploitent des ESCLAVES (Népalais et autres) et où aucune justice n'existe pour les étrangers, même pour les plus riches (voir "Envoyė spécial" "la face cachée du Quatar" (http://www.france2.fr/emissions/envoye-special/les-otages-francais-du-qatar_144403). Mais il fait la chasse aux travailleurs sans papiers qui rêvent de s'intégrer ici.

Parallèlement, les Français, qui s'indignent des pauvres venant chercher du travail en France, envoient leurs enfants travailler, et si possible, faire fortune, à Londres ou aux USA. Ils trouvent aussi très normal l'émigration fiscale vers la Belgique ou la Suisse et rêvent de prendre leur retraite au Maroc ou en Thaïlande, où la vie n'est pas chère (une bonne y coute quasi rien). Car bien sûr, pour beaucoup, il y a émigration et émigration, la bonne pour eux, la mauvaise pour les autres.
Les raisons de l'émigration devraient donc être comprises par tous et, de plus, la liberté de vivre où l'on à choisi est un droit de l'homme. Mais tout est dans les proportions de l'ėmigration. Tout dépend de la capacité d'assimilation économique des émigrés dans un pays. Quand la proportion d'émigrés menace l'équilibre de l'emploi et donc aussi la capacité d'intégration culturelle à la population autochtone, l'instinct de survie de celle-ci se cristalise sur le rejet de toutes différences. Alors, une réaction de défense, forge un retrait sur l'identité nationale, porte ouverte à toutes les ségrégations, à tout les facismes.


Nier la nécessité d'adapter l'imigration à la capacité d'assimilation économique d'un pays, c'est ouvrir les vannes à la xénophobie et aux partis politiques qui la revendique. Quand l'humanisme et la générosité de la gauche lui font nier le besoin de limiter l'imigration, elle encourage encore plus le besoin de se défendre et rejettent, tous ceux qui se sentent menacés, vers des solutions simplistes. Le FN et de plus en plus l'UMP surfent sur ce désarroi.


Alors que faire? 
Fermer toutes les frontières et vivre dans la forteresse Europe ou même dans la forteresse France? C'est imposible matériellement, c'est croire qu'il est possible de stopper l'instinct de vie qui fait risquer leur vie aux migrants qui cherchent un avenir meilleur ici. Comment peut-on croire que les centaines de morts de Lampédusa et les multiples autres tragédies, les dissuaderont de tenter leur chance, légalement ou illégalement. C'est juste cyniquement accepter, ces sacrifices humains et aussi les drames des reconduites à la frontière.
Faut-il faire ce que fait l'Europe ultra-libėrale actuelle? C'est à dire anéantir toutes nos protections sociales et rabaisser notre pouvoir d'achat au niveau des pays les plus pauvres de la planète. Quand notre "compétitivité" salariale et donc notre atractivité sociale seront égales à celles du Bangladesh, nos gouvernants croit-ils que l'émigration ce tarira. Même pas! car le changement climatique aura fait sombrer le Bangladesh sous le niveau de la mer et ses millions de réfugiés climatiques n'auront d'autre choix que d'émigrer pour survivre.


Alors que faire?
La solution ne peut qu'être dans l'élévation des conditions de vie des populations qui survivent dans la misère. Si elles pouvaient vivre décemment dans leur pays, peu de personnes choisiraient d'ėmigrer. On ne choisi pas de quitter sa famille, sa culture, son pays, de risquer sa vie, sans la nécéssité impérative de la survie et d'un avenir meilleur.


Mais comment relever les conditions de vie de milliards d'individus?
Les apôtres du libéralisme ėconomique nous ont vantée la "mondialisation heureuse" de la concurrence sauvage entre, les pays, les entreprises, les salariés. Cette mondialisation ultra-libérale de "la concurrence libre et non faussée" devait relever les niveaux de vie des "pays en voie de développement". C'est le contraire qui c'est produit, c'est notre niveau de vie qui dégringole au niveau des pays "émergents". 


Alors faut-il rejeter la mondialisation? Peut-on de nouveau vivre comme il y a deux siècle? Peut-on vivre sans des importations de pėtrole ou de matières premières que nous n'avons pas. L'autosuffisance, alimentaire (pourtant souhaitable) et industrielle est-elle possible en gardant notre mode de vie. Même si ce mode de vie doit devenir plus sobre pour sauvegarder notre planète, il n'est pas possible de revenir à l'âge de pierre pour ne pas dépendre des autres. L'interdépendance de nos sociétés interdit la fermeture des frontières aux marchandises sinon aux personnes.


Alors pourquoi ne pas mettre en place une MONDIALISATION SOCIALE? Une mondialisation régulée, avec des législations sociales, environnementales, fiscales, commerciales, égalisées par le haut dans tous les pays du monde. Dans cette mondialation l'ONU pourrait, devrait jouer un rôle majeur. Mais l'ensemble des pays de l'ONU sont-ils capables de comprendre ces enjeux mondiaux, sont-ils capables d'oublier leurs intérêts propres immédiats, sont-ils capables de se mettre d'accord sur des mesures de sauvegarde de la planète et de sa population entière? On peut en douter.


L'Europe ne pourrait-elle pas être ce régulateur mondial? N'a-t-elle pas l'échelle économique suffisante pour imposer des règles sociales à ces partenaires commerciaux. Bien sûr que oui ! Mais les Merkel et Hollande ont décidé d'abandonner tout le pouvoir de l'Europe aux USA. Les Etats Unis espionnent jusqu'aux téléphones des chefs d'états européens, mais après une comédie d'indignation diplomatique, ils continuent de "négocier" notre reddition économique et sociale dans le traité de libre-échange transatlantique.


Pourtant une EUROPE SOCIALE et PROTECTRICE, unie par un gouvernement européen élu directement par l'ensemble des ses citoyens et forte d'être la première puissance économique mondiale (23% du PIB mondial) pourrait imposer ses règles sociales à tous les pays du monde. Par un protectionnisme social et environnemental, elle pourrait relever les normes du commerce international et imposer le partage des richesses indispensable, aussi bien au niveau de l'Europe que du Monde. Elle pourrait par une TAXE EUROPEENNE REDISTRIBUTIVE inciter ses partenaires commerciaux à relever leurs protections sociales et financer la mise en place de sécuritės sociales dans les pays pauvres. Le principe de cette taxe existe, mais personne ne s'y intéresse. La Taxation des Machines et des Polluants pourrait généraliser un bien être social qui suprimerait la nécesité d'émigrer (lire la TMP et TMPE sur : http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li).


Faire cette Europe sociale, protectrice et redistributive est la seule solution aux problèmes de l'émigration. Y aura-t-il un parti pour la défendre aux élections européennes? Les Français, les Européens la choisiront-ils ou préféreront-ils le repli sur l'égoísme national et la fermeture au monde?  N'y a t-il qu'à attendre la fin de la civilisation dans les guerres civiles et internationales que les facismes et les nationalismes nous préparent? A nous de choisir.

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139) 26/10/13 Un emploi supprimé, c'est TOUJOURS un chômeur de plus

3000 emplois supprimés avec la fermeture de l'usine PSA d'Aulnay et le plan social laisse encore 1000 salariés en attente d'un reclassement. Ce qu'il faut bien comprendre, même si un plan social exemplaire était possible, ça ne serait que déshabiller Pierre pour habiller Paul.


En effet, trouver des emplois aux licenciés d'une grande entreprise, par une cellule de reclassement efficace ou en privilégiant leurs embauches dans d'autres entreprises locales, c'est toujours des emplois qui ne seront plus disponibles pour les autres chômeurs. Supprimer 3000 postes de travail à Aulnay (ou ailleurs), même si ces 3000 ouvriers ėtaient recasés, ce serait toujours 3000 emplois de moins pour faire vivre les familles de cette région. Un plan social réussi, c'est faire croire qu'on a pas fait de chômeurs, alors qu'en définitive, c'est toujours plus de chômeurs (3000) sur le marché du travail, mais pas les PSA.


UN EMPLOI SUPRIMÉ, C'EST TOUJOURS UN CHÔMEUR DE PLUS.

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138) 21/10/13 De la jeunesse et de ses indignations.      

"Indignez-vous" nous disait Stephane Hessel. Des lycéens ont mis en pratique cette indignation.


Devant l'arrachement d'une élève à son école, il sont prêts à se mobiliser et à faire grève. Devant la non solution de Hollande (choisir entre éducation ou famille et accorder l'école à Léonarda mais pas à ses frères et soeurs eux aussi écoliers) ne doutons pas qu'ils ne se calmeront pas. Une solution plus humaine serait pourtant possible, puisqu'il semble que la mère et les frères de Léonarda ne soit pas Kosovars mais Italiens (étant nės en Italie). S'ils sont Italiens et donc Européens, ils devraient donc pouvoir revenir étudier en France légalement. Quand au père, qui est Kosovar, et qui n'a pas montré de volonté de s'intégrer (ni en Italie, ni en France), il n'a aucune légitimité à revenir en Europe. L'éloignement d'un père qui bat sa femme et empêche ses enfants d'aller à l'école serait certainement plus un bien qu'un mal pour la famille Dibrani. La mère et ses enfants reviendront de toute façon en France, légalement ou illégalement, puisqu'ils sont plus Français (on est du pays ou l'on à été à l'école et dont l'on parle la langue) que du Kosovo qu'ils ne connaissent pas et dont il ne parle même pas la langue. 


Mais au delà de ce cas particilier que le "manque de discernement" des policiers à mis sous les feux des médias, des milliers de cas similaires existent et sont autant de drames humains de l'émigration qu'il n'est pas si simple de règler. C'est tous le problème de "la France ne peut pas acceuillir toute la misère du Monde, mais doit en prendre sa part" qui est reposé. La solution aux causes de l'émigration ne peut être, ni Française, ni même Européenne, seule une solution mondiale à la misère de la majorité des pays peut diminuer l'émigration de survie de millions de pauvres à la recherche d'un Monde meilleur.


Si cette indignation des jeunes, sur un cas particulier, est rassurant sur leur capacité d'humanité, elle pose une interrogation philosophique. L'indignation ne doit-elle être qu'altruiste pour soulever la jeunesse. Ne peut-elle, ne doit-elle que se porter sur l'injustice faite aux autres?L'indignation ne peut-elle, ne doit-elle pas aussi porter sur ses propres injustices subies ou à venir? Quand Hollande n'offre à la jeunesse Française que la perspective de la précarité et du chômage. Quand Hollande prétend avoir la jeunesse comme priorité, mais fait voter une loi qui les éloignera toujours plus des emplois. Quand les retraites de leurs aînés sont repoussées à 66 ans et qu'ils devront faire licencier leur parents pour espėrer les remplacer dans des postes de moins en moins stables. 


Pour cette jeunesse éprise de justice, son avenir ne mérite-t-il pas une indignation bien plus grande et d'être une raison bien plus impérative de se mobliliser?    

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137) 12/10/13 Débat sur l'Europe entre Mélenchon et Guetta

Sur France Inter M. Mélenchon a surréagit à une remarque sur l'Europe de Bernard Guetta. Ce n'est pourtant qu'un mal entendu. Ils sont d'accord sur les méfaits de cette europe libérale, mais n'en cherchent pas les responsabilités au même niveau. Un examen plus serin est nécéssaire.


Bernard Guetta est un européen convaincu, ce qui l'a certes fait aveuglément défendre le traité de 2005. Mais ces derniers temps, il a enfin compris que l'ultra-libéralisme de cette Europe nous mène à la catastrophe et il multiplie les mises en garde. Ses appels à une Europe régulée et plus sociale devraient être entendus, ils ne sont pas si loin de ceux de J-L Mélenchon. 


Quand à leur polémique sur la commission, c'est pareil. J-L Mélenchon accuse la commision de tous les maux alors que B. Guetta est d'accord sur les maux, mais rappelle : Qui lui a donné son pouvoir? Qui c'est déchargé de la sale besogne de libéraliser sur elle? Qui a choisi cette politique libérale? Qui se cache de ses responsablités derrière elle chaque fois qu'elle fait des dégats? Qui sinon Merkel, Hollande et l'ensemble des chefs de gouvernement européens réunis en conseil ? C'est bien à eux que l'on doit ce choix de politique (et du prėsident de la commission) et cet abandon de responsabilités. C'est donc bien à eux que les citoyens européens doivent le reprocher et imposer une autre politique. 


La France représentée par Hollande s'est engagée à appliquer cette politique. Si cette politique ne nous plait pas, c'est à Hollande qu'il faut la reprocher pas à la commission, pas à l'Europe. En signant le TSCG (traité Merkozy) en juin 2012, Hollande a renié les engagements de sa campagne électorale, il a capitulé devant Merkel qui impose ce libéralisme (les gouvernements européens sont aussi majoritairement de droite). C'est donc Hollande et non la commission européenne qui nous impose ce libéralisme. Il l'a choisi en signant ce traité et donc il respecte les règles libérales qu'il a signées. 
J-L Mélenchon, et nous tous, devons comprendre qu'il ne faut pas dénoncer le larbin zélé qu'est la commission, mais exiger que les présidents des états transfèrent leur pouvoir de choisir la politique de l'Europe aux citoyens européens. Ils doivent exiger l'élection directe du président de la commission. Un président élu sur un programme politique et des orientations idéologiques claires qu'il pourra faire appliquer par la commission devenue un conseil des ministres exécutif (bien sûr pas avec les commissaires actuels). Parallèlement le parlement européen doit être réformé pour devenir l'initiateur des lois et le contrôleur de cet exécutif.


S'attaquer au symptôme (la commission) plutôt qu'a la cause (le choix de politique des chefs d'états) ne changerera rien sur sa politique mais remontera de plus en plus les électeurs contre l'Europe. Ne nous trompons pas d'adversersaire, l'adversaire ce n'est pas l'Europe mais les chefs d'états qui y font une politique anti-sociale. L'issue de la crise ne peut être qu'européenne, la décomposition de l'UE ne peut que se finir en guerres économiques puis en guerres civiles et nationales.


C'est en rebatissant l'Europe en une Europe Sociale (qu'elle aurait du être dès le début) que nous concrétisserons la paix pour laquelle elle a été créée. A nous de ne pas nous tromper de chemin et de la faire vite, trės vite car le danger du facisme monte, monte, dans toute l'Europe.

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136) 11/10/13 Fraude fiscale : si l'Etat veut, il peut. Mais le veut-il vraiment ?


Après le scandale Cahusac, Hollande nous avait dit, promis juré, qu'il mettait tout en oeuvre pour lutter contre la fraude fiscale. Six mois après, la cour des comptes fait un bilan catastophique des moyens (non-) mis en oeuvre pour récupérer cet argent volé aux Français. 
Les contribuables peuvent donc légitimement se demander si il n'y a pas, derrière les discours, une volonté de ne pas toucher à ces fortunes camouflées. Au minimum, dans n'importe quelle des entreprises que M. Moscovici, vante et sert si bien, un directeur financier aussi inefficace serait licencié, mais pas de remaniement en vue. Alors on peut se poser des questions. Peut-être que Cahusac n'était pas le seul, au ministère des finances et au gouvernement, à saboter toute l'efficacité de l'administration? Parce qu'ils ont quelque chose à cacher ?
Il aurait été facile de nous prouver leur bonne foi. Il est tout à fait possible de mobiliser les moyens de l'État sur ce qui devrait être sa priorité. Au lieu de cela, nous avons eu droit aux cadeaux de 20 milliards aux actionnaires du Crédit Impôts Compétitivité, préleveés sur les impôts des Français. Bizarre ?
Par exemple, Hollande aurait pu s'inspirer des quelques suggestions que je lui ai envoyées après le scandale Cahusac : Extraits de ma lettre au président Hollande 
"Monsieur le Prèsident

... j'ai une suggestion, créer un MINISTÈRE DU RECOUVREMENT DE LA FAUDE FISCALE... Ce ministère serait doté de pouvoirs élargis sur l'administration fiscale, la justice et la police, avec des effectifs renforcés en hommes (juristes internationaux, grands limiers de la police...) et en moyens techniques (accès aux fichiers, analyses informatiques, moyens de récompenser les donneurs de fichiers de fraudeurs...). 


Le recouvrement de la grande fraude et de l'évasion fiscales doit être une priorité car c'est le seul moyen efficace et juste de trouver les milliards du remboursement de la dette française. Les sommes recouvrées devraient être exclusivement consacrées à notre désendettement, mais en contre partie toute mesure d'austérité sur le budget de la nation doit être annulé. Donc, pour soutenir l'économie, le budget des administrations doit être augmenté pour leur permettre de faire correctement leur travail ; les minimas sociaux doivent ête relevés pour relancer la consommation, moteur de notre économie ; les investissements dans la transition écologique financés pour relancer l'emploi.

...

Ce ministère aurait aussi des pouvoirs élargis sur les négociations européennes car la lutte contre l'évasion fiscale ne peut être efficace qu'avec des législations communes à toute l'Europe, tant par une harmonisation sociale et fiscale (par le haut) que par la mise en place d'un protectionnisme social et environnemental à ses frontières. Pour cela une mise en pratique de la Taxation des Machines et des Polluants Extérieure permettrait aussi de lutter contre les paradis fiscaux.

http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li

Ce super ministère ne peut être confié qu'à une personnalité d'autoritė notoire dans ce domaine, avec une grande envergure européenne et ayant le courage de défendre ses mesures contre lobbies et chantages économiques. Seule Eva Joly a cette carrure.

..."
ps : lettre entière à lire au n°34 du 15/05/13 du billet ci-dessous :http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/130912/historique-dun-lobbying-citoyen-ou-comment-tenter-dameliorer-la-societe

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135) 11/10/13 Une honte ! Le Nobel n'encouragera pas les filles du Monde à lutter pour s'éduquer

Une honte ! Pour une fois que le prix Nobel pouvait vraiment changer le Monde ! 
Le prix Nobel à MALALA, c'était soutenir les femmes du Monde entier dans leurs luttes pour l'éducation, l'émancipation. C'était combatre l'obscurantisme des Talibans et autres créationnistes. C'était libérer les femmes de leur esclavage, en leur offrant ce symbole de lutte et ce modèle de volonté d'une jeune fille ordinaire de 16 ans qui a payé dans sa chair son courage de revendiquer son droit à l'éducation.
Mais les machos du comité Nobel sont incapables de comprendre qu'un symbole peut donner l'espoir et la force de se rebeller aux esclaves que sont les femmes d'une grande partie du Monde. Non, mieux vaut enfoncer les portes déjà ouvertes par les politiques et cautionner que la mort à la guerre est à interdire quand elle est chimique mais ouverte au commerce international quand elle est donnée par armes à feu.

La femme est l'avenir de l'homme mais pas pour les Nobels.
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134)10/10/13 Du féminisme en politique et dans la vie

Les réactions à mes commentaires sur l'article de Mėdiapart relatant le sexisme injurieux d'un député UMP vis à vis d'une député écologiste, m'amènent à des réflexions sur le feminisme.


Mon 1er commentaire dénonçait que Médiapart ne retienne de cette séance de votes à l'assemblée, sur l'allongement des cotisations pour les retraites, que le sexisme d'un député UMP envers UNE députéE écologiste et non l'adoption de ce recul social que les députés PS avaient rejeté il y a 3 ans. Cette remarque a ėté prise par certaines femmes pour une attaque contre la dénonciation du sexisme à l'assemblée et dans la société. 


Enfin ! les multiples manifestations du sexisme ordinaire sont relevées et les machistes sont denoncés. Il était temps, espèrons que ça n'est pas qu'un rideau de fumée pour cacher les trahisons de notre gouvernement. Espérons que ça calmera ces messieurs (pas seulement de droite) dans l'usage de leur arme de dernier recours, quand ils se sentent menacés dans leur suprématie : l'humiliation des femmes.


Mais, je suis une femme et des plus féministes, et les réactions à cette Nème épisode sexiste me laisse mal à l'aise. Suffit-il aux femmes de n'être pas continuellement rabaissées à leur condition de femme. Le féminisme, n'est ce que le droit au respect. Qu'à t-on retenu de cet incident ? La goujaterie d'un homme humiliant une femme ! A-t-on seulement entendu la députée? On refuse toujours, même dans sa dėfense, à la femme sont droit à l'égalité. 


Pas un commentateur n'a daigné rappeler les propos de Mme Massonneau. Pour tout incident entre "mâles" on aurait exposé les propos ayant amenés une réaction impolie. On aurait repris l'excellent argumentaire contre cette réforme qui va augmenter le chômage des jeunes et des vieux. Non, ici, seul un rappel au droit des femmes à être respectée. Mais où est le droit des femmes à s'exprimer, à être ÉCOUTÉES et que leurs idées soient autant prisent en compte que celles des hommes.


Le combat des femmes, dans la vie quotidienne comme en politique, est toujours à mener. Mais il y a de l'espoir, à Paris, les municipales vont se jouer entre femmes. Mesdames mobilisation générale ! Dans chaque ville française chacune de nous doit s'impliquer.
Sur : http://www.mediapart.fr/journal/france/091013/sexisme-en-politique-mediapart-lance-le-machoscope

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123) 05/10/13 Lampedusa et les timoniers du Titanic-Europe

"Aucune barrière, aucun mur, aucun fil barbelé, aucune mer n’a jamais empêché quiconque de fuir son pays dans l’espoir d’améliorer ses conditions d’existence"


C'est bien pour cela que nous devons comprendre que nous sommes tous dans le même bateau : le monde. Seule la solidarité avec tous les pays pauvres peut éviter ces exodes massifs, ces drames médiatisés ou ignorés et aussi les problèmes d'intégration de millions de migrants dans nos économies (notamment les futurs réfugiés climatiques dûs au changement de climat).


Le financement de cette solidarité internationale, et la mise en place de services sociaux (éducation, santé, démocratie, environnement) dans tous les pays du monde, devraient être la priorité des pays "encore" riches et être organisés dans le cadre des Nations Unis. M. Piketty a proposé un mode de financement parfait par son " impôt mondial sur le capital". Mais en attendant que cette mesure soit acceptée, un financement au niveau europėen est aussi possible par la Taxe sur les Machines et les Polluants (Extérieure) http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li


Mais les timoniers aveugles du Titanic-Europe n'ont de cesse de foncer à toute vapeur vers le naufrage. Merkel-Hollande prônent la rigueur pour tous, au lieu d'aider les pays pauvres à rejoindre notre niveau, ils organisent la descente aux enfers de tous les pays europėens. Ils imposent la rigueur mortelle pour nos systèmes sociaux et nos démocraties, la Grèce ne suffit pas, ils leur faut la peau de tout les pays les uns après les autres, jusqu'à en finir par la France et même l'Allemagne.


Alors devant les discours hypocrites et les larmes de crocodile des politiques sur le drame de Lampedusa, gageons que d'autres drames entreront vite dans les moeurs et ne soulèveront bientôt plus aucunes indignations. On devient indiffèrent à la misère des autres quand on doit se battre pour survivre dans sa propre misère.


Sur : http://www.mediapart.fr/journal/france/041013/de-lampedusa-calais-le-drame-de-l-europe

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122) 28/09/13 Comment combattre le FN 

Comment combatre le FN.


Inutile d'en appeler à l'histoire, l'électeur du FN, ne s'intéresse pas au passé. Il est préoccupé par son présent et par l'avenir de ses enfants.


Certainement pas en lui rappelant la misère du monde ou celle de son voisin. L'électeur du FN attend des solutions à ses propre misères, bien réelles ou seulement craintes.


Encore moins en lui parlant de collectif et de partage, l'électeur du FN est un INDIVIDUALISTE qui attent de la société qu'elle lui permettre de réussir ou, pour le moins, de s'en sortir seul.


Le FN a séduit ses électeurs car il reconnait leurs préoccupations et y apporte apparemment des solutions.


Pour combattre le FN, à nous de démontrer à l'électeur FN, que ses solutions simplistes sont DANGEREUSES POUR LUI. 


C'est démonter logiquement les solutions qu'il propose. Démontrer que ces soit-disant solutions aggraveraient sa situation personnelle. Contre ces idées simples, les preuves concrètes dans sa vie quotidienne, des conséquences néfastes pour lui et sa famille.

Les seuls arguments que peuvent comprendre les électeurs du FN sont ceux qui les concernent directement. C'est surtout ne pas nier ces problèmes et leur proposer des solutions alternatives crédibles.

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121) 22/09/13 L'avenir de l'Europe : une tragédie grecque

Ce dimanche 22 septembre 2013, les dés sont jetés, le point de non retour vient d'être franchi. L'engrenage des actes, est enclenché, la tragédie (grecque bien entendu) va, irrémédiablement, précipiter les acteurs les uns contre les autres, jusqu'au dénouement fatal.


Les allemands ont choisis l'égoïsme, en votant Merkel, ils ont choisi d'écraser les autres peuples d'Europe, de les jeter dans la misère, pour mieux les asservir. Après les grecs, les espagnols, ils leur faut sacrifier les italiens, les français et tous les autres peuples sur l'autel du libéralisme triomphant. 


L'agonie est là. Les réactions sont inévitables, le rejet massif de l'Europe et de l'Allemagne. Les nationalismes exacerbés et les guerres comme seules issues pour se sauver de l'humiliation.


Ce dimanche 22 septembre 2013, à 50 ans, l'europe est morte, tout espoir d'une Europe Sociale, qui aurait pu la sauver disparait, l'inéluctable déchéance, le choc des égoísmes ne peut plus être arrêté.
 Ce dimanche 22 septembre 2013, l'Europe est morte dans mon coeur, je ne crois plus en l'avenir. 
Pourlavenir Plusdavenir

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120) 19/09/13 Valls "notre société est trés violente" et POURQUOI ?

Quand un bijoutier, dans une réaction instinctive, après une Nème agression, tue son agresseur, toute personne qui à déjà été agressée (ou même seulement, à peur d'être agressée) peut s'identifier à lui et comprendre ce geste. Que l'ont soutienne cet homme est tout à fait compréhensible. Mais que cela devienne une revendication à l'auto-défense comme certains manifestants niçois l'ont clairement fait, loin de n'être qu'une réaction à un fait divers (de plus en plus courant), cela pose un problème de société.


Si de plus en plus de citoyens pensent que l'État ne les défend pas et que la solution est de s'armer et de faire sa justice soit même, c'est l'état de droit qui est remis en cause. Alors ne vaudrait-il pas mieux s'interroger sur l'organisation de cette société, sur pourquoi certains en arrivent à ne plus respecter les règles de vie commune. Au lieu de réagir à la violence par la violence et que cette surenchère nous précipite vers une division toujours plus grande entre les composantes juxtaposées de la population du pays, ne vaut-il pas mieux chercher les raisons de ces refus des règles sociales.
Notre ministre de l'intérieur, sur France Inter, nous a dit "notre société est trés violente" et nous donne comme solutions, plus de policiers, plus de sévérité. Bien sûr, il faut plus de policiers, avec des moyens suffisants pour bien faire leur travail, mais des policiers de proximité, qui avant tout, peuvent prévenir plutôt que constater. Mais même avec une bonne police, une police de prévention, il n'y aura jamais assez de policiers si la société fabrique la délinquance par son inégalité.


M. Valls, comme notre gouvernement, défendent cette société de plus en plus inégalitaire, de plus en plus injuste, sans remettre en cause les écarts de richesse et de droits entre les Français. Alors puisque les causes de la délinquance ne sont pas combatues, même avec des milliers de policiers supplémentaires, et encore plus, en couvrant la France de prisons comme le préconise le FN, l'insécurité augmentera. Les jeunes auquels notre société refusent l'intégration, par l'impossibilité de travailler (chômage toujours plus important chez les jeunes) et un pouvoir d'achat insuffisant pour profiter de la société de consommation dans laquelle ils ont été conditionnés depuis leur plus jeune âge (publicité). Ces jeunes se serviront par le vol ou se révolteront par le terrorisme (à la Mohamed Merad ou à la combatants jdiadistes).


Les partisans de l'autodéfense et du repli sur soi, les électeurs du Front National feraient bien de réfléchir. Est-il matériellement possible de vivre dans les bunkers dorés des résidences fermées et de financer des milliers de policiers et de multiples prisons ? est-il possible de s'isoler des pauvres, locaux et ou du monde entier ? Pensent-ils ne pas dépendre de l'extrérieur pour leurs besoins (main d'oeuvre, matières premières, produits manufacturés, environnement...) ? N'est-il pas plus efficace, et même plus "rentable" de partager les richesses et les droits, plutôt que de vivre de plus en plus dans l'insécurité et la peur des autres ?
La seule lutte efficace contre la délinquance et l'insécurité est la lutte contre les inégalités. C'est notre contrat social de vie en société qui est a revoir. Riches et pauvres, pour vivre ensemble, il faut partager, partager les richesses, partager le travail et les revenus, partager le pouvoir et les responsabilités. Ce n'est malheureusement pas ce gouvernement qui organisera ces partages, alors la sociėté du chacun contre tous que propose le FN anéantira toute cohėsion sociale. 

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119) 10/09/13 Dans la rue ou dans les urnes, comment exprimer le mécontentement général ?

Les manifestations contre la réforme Hollande des retraites ont été moindres que contre celle de Sarkozy en 2010. 


Outre que le rejet de Hollande n'est (pas encore) au niveau du rejet de Sarkozy, est-ce surprenant ? Est-ce anormal, quand les syndicats n'ont pas compris l'essence même de notre société : la PRÉCARITÉ.


En continuant de croire que faire la grève est le seul moyen d'exprimer son mécontentement pour les salariés, ils n'ont pas compris ce qu'est la PRÉCARITÉ (qu'ils dénoncent) et qu'elle est dans la tête de tout salarié du privé. La peur du chômage paralyse toute action au niveau de l'entreprise. Chacun sait bien que s'il fait grêve, ou même simplement, s'il est syndiqué, il risque sa place. Alors lui demander de risquer son emploi pour infléchir une loi est completement inconscient. Les salariés ne sont pas suicidaires.


Les directions syndicales n'ont pas compris l'évolution de la société. À l'heure du chômage de masse, avec 5 millions de chômeurs qui s'offrent en concurrence des salariés en postes, elle s'arqueboutent sur des réflex de 1936, où le plein emploi à permis la paralysie de l'économie et les grandes avancées sociales de notre législation. Comment peuvent-elles négocier les futures lois sociales avec le gouvernement, alors qu'elles ne comprennent pas l'évolution de la société ? Après elles s'étonnent de la désyndicalisation.


Au lieu de chercher d'autres modes d'expression et d'action, moyens légaux ou plus offencifs. Comme le seraient des manifestations ou des sitting plus macifs le week-end, des campagnes de boycott, des pétitions sur internet, ou des actions symboliques pour alerter les citoyens à travers les médias (à la Greenpeace), ou, aux degrés d'exaspération plus grand, par la déobéisance civile : occupation de locaux officiels (Assemblée, administrations, locaux de partis politiques) ainsi que des blogages financiers (ex : péages). Au lieu de réfléchir avec notre temps, ils continuent de croire à l'action au niveau des entreprises pour faire pression sur les législateurs, au risque de couler entreprises et emplois avec.


Et les chômeurs ? Ils n'ont pas à faire grêve et sont libres de manifester ? C'est ignorer que les difficultés de la recherche d'emploi et de la lutte pour la survie avec de faibles moyens, ne leur laissent pas forcement la posibilité matiérielle de manifester. Mais c'est, surtout, ne pas comprendre dans quel état psychologique le chômage plonge un ex-salarié. Le chômage fait perdre toute confiance en soi. Non seulement ont lui dénie toute capacité professionnelle, mais la société et même son entourage désigne le chômeur à la honte publique et lui font porter la reponsabilité de son état, alors qu'il se démène pour en sortir et pour survivre. Dans ces conditions, se montrer dans une manifestation, même sans se revendiquer comme chômeur, il ne s'en sent pas le courage, ni même le droit. N'étant plus rien dans la sociètè, comment pourrait-il oser prendre le droit de revendiquer ?


Ce n'est qu'après une évolution difficile, une réflexion sur lui même et sur notre société qu'il peut remettre en cause les valeurs et l'organisation de la société, et vouloir l'exprimer. Tous n'y parviennent pas, beaucoup tombent dans la dépression et certains se suicident même. Une fois le désir de changer l'ordre des choses acquis, il lui reste à trouver comment et avec qui le faire. Ce n'est pas facile, ce n'est pas avec les syndicats de salariés qu'il peut se sentir représenté. Ceux-ci sont uniquement tournés (quoique qu'ils en disent) vers la défense des avantages acquis des salariés et ne comprennent pas la situation des chômeurs (pas de revendication de partage du travail, par peur de la baisse des salaires). Les chômeurs ayant atteint ce degré de lucidité étant rares, les associations de chômeurs qu'ils ont créées sont plus rares encore (en plus elles n'ont pas le sou, comme leurs adehérents). Aussi les chômeurs qui veulent manifester sont condamnés à le faire seuls, ce qui demande encore plus de courage.


C'est seulement quand les syndicats auront compris la précarité généralisée et la détresse des chômeurs, quand ils les défendront vraiment (revenu garanti pour chaque chômeur) que les chômeurs pourront être une force qui pourrait être immense : 5 millions.


Notre gouvernement EX-socialiste, a-t-il raison de se réjouir de cette incapacité de la rue à exprimer le mécontentement général ? Non, car celui-ci s'exprimera par le rejet de la démocratie, par abstention et le vote FN. 

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118) 08/09/13 Aubry, recours contre une déroute électorale prévisible ?

Martine Aubry dans Le Monde a pris sa meilleure plume. "nous avons la responsabilité de faire émerger un monde nouveau", "une renaissance", "l'homme remis au coeur de la société", " nulle utopie irréalisable", "un état stratège" qui "remet la finance au service de l'économie"... On se prend à rêver, c'est beau comme un discours électoral. On croit entendre Hollande au Bourget "mon ennemi c'est la Finance". 


"Avec une réforme des retraites qui, plutôt que de considérer l'allongement de la vie comme un problème, propose... prise en compte de la pénibilité et de la précarité." Oh ! Elle est touchée par la grâce ! Elle a compris les Français ! Elle va les rejoindre dans la rue le 10 septembre pour défendre nos retraites !


NON. Elle est "pleinement solidaire du gouvernement qui, avec courage, s'attelle au redressement du pays. Si justes et efficaces qu'elles soient, aucune des lois votées, aucune des mesures prises ne sera suffisante si l'avenir n'est pas rendu plus visible et surtout plus désirable"
Ah bon !  La très juste loi ANI de libre licenciement pour le MEDEF, l'allongement des cotisations retraites c'est "une réforme de société, et non une vision comptable". Les 20 milliards du crédit compétitivité, redistribués des impôts des Français vers les actionnaires, c'est la "révolution industrielle que notre génération a la responsabilité de faire advenir". Ah bon !


Ne serait-ce pas plutôt, devant la déroute électorale prévisible du PS aux prochaines élections, un tour de bonneteau à la Hollande. Changer le premier ministre juste avant le scrutin, pour faire croire au "changement c'est maintenant" pour mieux continuer, après, la même politique ultra-libérale qu'il a choisi.


Mme Aubry, pour sûr, vous êtes sincère dans vos rêves, mais notre président, lui, n'a pas les mêmes rêves que vous, et c'est lui le chef dans cette 5ème République. Aussi si vous voulez vraiment "inventer un autre monde" rejoingnez M.Mélenchon dans le Front de Gauche pour imposer une cohabitation de gauche à notre président avant qu'il ne soit obligé d'accepter une cohabitation d'extrème droite.


Sur : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/08/26/la-france-a-la-possibilite-d-inventer-un-autre-monde_3466790_3232.html

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117) 06/09/13 Mes solgans pour la manif du 10/9

Pour moi pas question de défiler sans préciser pourquoi, aussi je recouvre le plus de surface d'expréssion possible pour revendiquer. Mais mon porte-parole le plus efficace est avant tout mon chien avec sa chasuble aux slogans le plus aiguisés possibles (du temps de Sarkozy, il eu beaucoup de succès avec son "casse-toi pauvre con".


Le 10 septembre sur mon chien :1er côté :
 

- de retraités         

         =

+ de chômeurs
 

2ème côté :


+ de travail       

         =   

    - de vie


Sur ma chasuble, devant :


  Chômeurs   

   Retraités

un REVENU     

    décent 

  c'est un DÛ

Derrière :


pour les Salariés

  - de retraite

 + de chômage

 + de précarité

 Pour le MEDEF

  + de cadeaux


Sur ma pancarte, 1er côté :


Prioritè anti-chomage à la Hollande

        Partage du travail : non 

        Partage du chômage : oui

    1 million de retraitės en moins

    1 million de chômeurs en plus


2ème côté :

Pour 1 DROIT de vivre des chômeurs,

un RSA sans chantage ni flicage 

pour un Revenu Garanti d'Existence.

au chômage ou à la retraite

un revenu c'est un dû

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116) 29/08/13 Pourquoi je vais manifester le 10 septembre contre la réforme des retraites


Parfois, en desespoir de cause, j'ai envie de céder à l'air du temps et d'appliquer l'égoïsme exacerbé glorifié dans notre société et de dire "après moi le déluge", peu m'importe l'avenir de la société . Des banquiers rivalisant en super bonus, aux footeux mercenaires du plus offrant, en passant par l'actionnaire se précipitant sur les actions des entreprises qui licencient, ou simplement, au salarié qui, soulagé de ne pas faire partie de la dernière charrette, s'écrase devant le licenciement de son collègue, tout nous dit qu'il n'y a de salut que dans l'individualisme.
Aussi qu'ai-je a gagner à manifester le 10 septembre contre une réforme des retraites qui ne concernera que les salariés en poste par l'augmentation de leurs cotisations sociales (je suis au chômage je n'en paie pas) ou les jeunes nés après 1973 (je n'ai pas d'enfant) par l'allongement de leur temps de cotisations. De toute façon ma retraire ce sera au chômage avec 480€/mois jusqu'à 67 ans et ensuite au minimum vieillesse avec 750€/mois jusqu'à la fin de mes jours.
Alors pourquoi aller risquer d'étouffer dans les gaz lacrimogènes de M. Valls ? Peut-être par dignité, parce que j'en ai assez de ma descente dans la misère et que je veux éxiger une vie décente. Peut-être que je ne supporte plus l'arrogance des plus riches qui ne savent même plus comment dépenser leur argent mais qui en veulent toujours plus. Peut-être parce j'en ai mare de subir sans rien dire et sans ne pouvoir rien faire, la lente dégénérescence de la société, la dissolution de la cohésion sociale et l'augmentation de l'insécurité, quand les frustrations créées par notre sociètè de consommation poussent certains jeunes à la dėllnquence ou au vandalisme. Peut-être parce que j'ai besoin d'exprimer toute ma colère et ma révolte devant les injustices de ce monde.
Pourquoi je serais dans la rue le 10 septembre ? Peut être, comme quelques derniers des mohicans, pour qui,  il n'y a pas que le bien être matèriel et personnel qui compte, par Idéalisme pour la société.         

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115) 14/08/13 "La garantie jeunes" : la survie sous conditions pour quelques jeunes


Comme toujours, au lieu de réduire le chômage par le partage du travail pour un travail pour tous, le gouvernement met en place un système d'aide culpabilisant supplémentaire pour des jeunes chômeurs. 
Les jeunes marginalisés n'auront cette "garantie jeunes" que contre un contrôle social renforcé et une mise sous tutelle de l'administration. Loin d'être un nouveau droit, cette allocation sous conditions, infantilise toujours plus ses bénéficiaires, qui devront suivrent les "conseils" de la mission locale et prouver qu'il cherchent un travail (même s'il nexiste pas) pour avoir le droit de survivre. Comme leurs aînés au RSA, ils seront tenus responsables de ne pas obtenir l'emploi qu'on leur refuse et auront en permanence l'épée de Damoclès de se voir couper les vivres au moindre incident administratif ou à la moindre erreur personnelle.
Si une garantie de survie est absolument indispensable pour les jeunes "en rupture familiale" et en "grande précarité" (et les autres ?), la méthode montre, une fois de plus, que ce gouvernement n'a toujours pas compris que le chômage ce n'est pas 5 milions de paresseux qui ne cherchent pas d'emploi, mais que c'est 5 millions de postes de travail qui n'existent plus et qu'il faut recréer. Ce gouvernement choisi de précariser toujours plus les chômeurs, jeunes ou vieux, en les condamnant à l'assistance et en facilitant les licenciements (ANI) plutôt que de réfléchir à un partage du travail et des richesses. Partages qui permettraient à chacun de subvenir à ses besoins et de participer à l'économie du pays, ou, au moins, d'assurer un véritable droit à un revenu garantie d'existence à tous.
(voir : http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/reduire-le-chomage-par-le-partage-des-emplois-penibles
et
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/240213/pour-un-revenu-garanti-dexistence-rge)


 Le partage du travail est donc moins que jamais à l'ordre du jour, le chômage, et donc les assistés qu'il impose, augmenteront donc encore. Le Front National a donc de beaux jours devant lui, merci M. Hollande.

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114) 13/08/13 Pépé crève ! J'attend ta place : Retraites, LE problème des jeunes
Hollande a promis : la jeunesse est sa priorité. C'est pourquoi il nous prépare la guerre des générations.


Pour notre président, "la concurrence libre et non faussée" doit s'étendre jusqu'au plus profond de la famille. "L'amour est bien précaire" nous a dit Mme Parisot, alors pourquoi ne pas prėcariser les famIlles ? Dorénavant les jeunes devront faire licencier leurs parents pour avoir un travail. Une "saine concurrence" entre vieux et jeunes pour les emplois ne peut que les aguerrir au libėralisme exacerbé imposer par la commission européenne et la mondialisation. C'est pourquoi notre président a décider de faire travailler les vieux toujours plus longtemps pour que les jeunes n'aient pas à payer leurs retraites. Les vieux travailleront donc plus longtemps, ils mourront donc plus jeunes, au travail, pour les emplois pénibles, ou, usés, après une courte retraite. C'est ainsi que Hollande a choisi sa priorité pour la jeunesse, plus de vieux, que des jeunes.
C'est pourquoi les jeunes ne doivent surtout pas se mobiliser le 10 septembre. Ils ne doivent surtout pas manifester avec les vieux qui osent défendre leurs retraites bien méritées. Les jeunes ont bien compris l'avenir radieux que leur prépare Hollande. Ils ont bien compris que plus ils resteront d'années au chômage avant leur premier emploi, plus les vieux mourront tôt et moins ils auront à leur payer de retraites. Ah, mais ces vieux sont leurs parents ! Pépé crève ! j'attend ta place.

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113) 09/07/13 Quand la dette des Français finance le chômage des Français

 Le JT de 13h de France 2 présente l'utilisation faite des milliards du grand emprunt de Sarkozy. Priorité à l'innovation, parmi celle-ci un super robot a été mis au point pour améliorer la productivité des entreprises.


Aucun doute, les entreprises vont trouver la somme énorme qu'il coûte, car elles savent qu'elles vont l'amortir très rapidement en économie de main d'oeuvre que l'automatisation de leurs productions leur permettera. 

Mais cet énorme robot et les milliers d'autres, allant de l'imprimante 3D à la scannette d'encaissement de votre hyper marché ne vont toujours pas payer le chômage des milliers d'emplois qu'ils vont supprimer. Pour notre gouvernement par question de mettre en place la taxe sur les machines que le candidat Hollande avait évoquée dans l'émission "Des paroles et des actes" dans l'entre 2 tours de la présidentielle. Les gains de productivité doivent exclusivement bénéficier aux actionnaires et ne surtout pas être partagés avec l'intérêt général. La taxation des Machines et des Polluants : http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li, qui permettrait le financement du partage du travail et de maintenir notre protection sociale est absolument inenvisageable.


A quoi sert le progrès si c'est à faire le malheur des humains au lieu de soulager leurs corvées ? A quoi sert une production accrue s'il n'y a plus de consommateurs pour consommer ? Comment faire des profits sur des produits de masse quand il n'y a plus de masse pour les acheter. A quoi sert l'ENA qui n'enseigne pas le plus simple bon sens ? A quoi sert un gouvernement "socialiste" suicidaire qui nous conduit à l'abattoir FN ?

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112) 08/07/13 "Financement de la présidentielle: faut-il créer une peine d'inéligibilité?"

"cette procédure ne serait légitime qu’en cas de « fraudes graves » dans le financement de la campagne et pas seulement d’« irrégularités » (comme dans le cas de Nicolas Sarkozy)" 


Le financement par Kadhafi de la campagne de Sarkozy n'est qu'une "irrégularité" ! La HAUTE TRAHISON n'est donc pas une faute grave et un président élu dans ces conditions ne devrait pas être démis de ses fonctions. La France bat toutes les républiques bananières ! 

Il est tout à fait possible de ne proclamer officiellement un nouveau président (l'ancien continuerait de présider pendant la transition) qu'un mois après son élection, après que le conseil constitutionnel ait prit le temps nécessaire pour vérifier, en priorité, les comptes de campagne du candidat élu. Avec l'informatique, ne nous dites pas qu'il faut des semaines pour vėrifier des comptes et ces messieurs du conseil constitutionnel pourraient justifier de leurs salaires en faisant quelques heures supplémentaires. Puis, même si ça coûte cher, le peuple doit revoter. Si le nouveau président n'est proclamé qu'aprés le contrôle des comptes, aucune "procédure de destitution" n'est nécessaire par le parlement et le senat. 


Quand nos politiques acceptent le fait accompli du tricheur sous prétèxe qu'il a gagné les élections montre une fois de plus dans quel état de déliquescence est notre démocratie.


Sur : http://www.mediapart.fr/journal/france/080713/financement-de-la-presidentielle-faut-il-creer-une-peine-dineligibilite

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111) 02/07/13 Stratėgie anti-chômage = stratégie anti FN

Le problème le plus important pour les Francais est le chômage, par leurs votes ils signifient leurs espoirs ou leurs sanctions sur les solutions des partis politiques.


Ils ont rejetės la méthode Sarkozy, de sanctions des chômeurs et de baisse artificielle des statistiques par les radiations abusives massives. Ils rejettent la méthode Hollande, les sondages et les résultats des élections partielles le montrent. Ce n'est, ni en subventionnant quelques emplois d'avenir ou de génėration (simples effets d'aubaines, deshabillant Paul pour habiller Pierre), ni en repoussant le départ des séniors à la retraine, que ce gouvernement peut crėer les cinq millions d'emplois nécessaires aux chômeurs et aux précaires. Au contraire, par sa contre-réforme repoussant les retraites, les jeunes devront attendre plus longtemps pour récupérer les emplois des séniors, le chômage va donc augmenter.
Les électeurs du FN sanctionnent ces orientations, parmi ceux-ci, certains se laissent convaincre que des mesures xénophobes sont une solution au chômage. C'est en démontrant que celles-ci sont inefficaces et de plus, dangereuses pour la cohésion de notre société et pour les droits de chacun de nous, que nous devont contrer Marine Le Pen. Or les journalistes lui rappellent toujours les dérives de Le Pen père et en celà ils dédiabolisent la fille, qui est certes moins provocatrice, mais dont l'idéologie est la même sous une diplomatie (une duplicité) plus présentable.

Ce n'est pas en remontant au origine du FN qu'on le combat, mais en analysant son programme actuel et en démontant ses propositions. Au milieu de son discours exact de constation d'échec sur le chômage, MLP tombe parfois le masque sur ses solutions liberticides. C'est seulement en s'appuyant sur ces quelques moments de sincérité que l'on peut efficacement désamorcer la bombe à retardement FN. 
Par exemple la profession de foi de MLP, faite sur France Inter, est à diffuser largement. Elle répond à un cas concret, un salarié étranger, ayant cotisé 20 ans, se verra supprimer ses droits acquis au chômage s'il est licencié. Elle déclare qu'au bout de 6 mois au chômage ce salarié perdra ses indemnités chômage et s'il ne peut plus subvenir à ses besions il devra retourner dans son pays. Elle denie toute égalité de droit entre salariės. Selon qu'ils sont Français ou étrangers, les chômeurs pourront ou ne pourront pas bénéficier de leur assurance chômage. Si le FN s'arroge le pouvoir de supprimer des droits aux uns, rien ne le retiendra de les supprimer à tous. Devant l'augmentation  prévisible du chômage, suppression des indemnitės chômage, aujourd'hui, aux chômeurs etrangers, demain, à tous les chômeurs. De même la liberté de vivre, où et comme chacun veut, pourra être enlevée, la liberté sous condition pour tous. L'état FN serait un état de non-droit où les droits de l'homme ne seront plus garantis.

C'est en ayant le choix sur des propositions alternatives innovantes et courageuses que les Français se mobiliseront sur un autre parti. La Gauche (pas la Droite camouflée de Hollande) doit proposer des solutions concrètes, réalistes et financées pour réduire massivement le chômage. Le Front de Gauche propose de diminuer le temps de travail, là est évidement la solution, mais il en reste aux veux pieux et ne donne pas une mesure clé en main à appliquer immédiatement. S'il veut être crédible pour les électeurs près à voter FN ou à s'abtenir, il doit d'urgence proposer des mesures alternatives au déni de droit et de liberté du FN.


La diminution du temps de travail, pour être crėdible comme solution au chômage, ne peut pas renouveler l'erreur des 35h. En ne liant pas directement la création d'emplois à la réduction du temps de travail, les 35h ont discrédité la réduction du temps de travail qui est devenue tabou. Seule une mesure liant, directement, chaque emploi créé à un temps de travail réduit peut recrédibiliser la réduction du temps de travail comme solution au chômage.


Par exemple le partage des emplois pénibles en deux mi-temps payés plein temps. Le coût du salarié supplémentaire serait pris en charge pour les PME, par une nouvelle branche "emploi" de la sécurité sociale. Cette branche "emploi" serait financée par une Taxe de Solidarité entre Grandes et Petites Entreprises qui prélèverait (à la source) un pourcentage des dividendes versés par les grandes entreprises à leurs actionnaires. Ce partage des emplois pénibles diminurait leur pénébilité, donnerait l'opportunité à des jeunes pas diplomés de travailler et aux employeurs de satisfaire les postes refusés car trop durs. D'autre part ces créations d'emplois, en donnant du pouvoir d'achat à des chômeurs, relancerait l'économie et donc amènerait la création d'autres emplois plus traditionnels. Pour voir cette mesure dans le détrail aller lire "Réduire le chômage par le partage des emplois pénibles"  :  http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/reduire-le-chomage-par-le-partage-des-emplois-penibles


Le Front de Gauche et les écologistes pourrait s'inspirer de cette proposition. Faute de donner des solutions concrètes au chômage, ils seront responsables si la France tombe sous la coupe du FN.

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110) 26/06/13 Marine Le Pen tombe le masque sur la société qu'elle imposera une fois élue

Ce matin, sur France Inter, après 30 mns de dédiabolisation, à 2 mns de la fin, à cette question précise d'un auditeur étranger : "je travaille depuis 20 ans en France où j'ai cotisé et payé mes impôts, si je suis licencié que ferez-vous de moi", Marine Le Pen tombe le masque.

Après une tentative d'esquive, elle répond : vous aurez 6 mois de chômage pour retrouver du travail (car on n'est pas violent comme aux États Unis) puis, si vous ne pouvez pas subvenir à vos besoins vous serez expulsé. On ne peut plus clair, cet homme aura cotisé 20 ans pour le chômage pour se voir refuser toute indemnité au bout de 6 mois. Pire, pendant 20 ans il aura bien participé à l'économie de la France par son travail et ses impôts, pour être jeté hors du pays où il a sa vie, peut être son logement et toute sa famille. Pour tout droit : une condamnation à l'expulsion comme un délinquant.

C'est maintenant très clair, si le FN gagne les élections, sous Marine le Pen, les droits de l'homme n'existeront plus, il n'existera que le droit du Sang, au nom de la "préférence nationale", il ne restera qu'INHUMANITÉ. Cette barbarie ne se fera même pas au bénéfice des Français. Marine Le Pen prétend que ça sauvegardera l'emploi des "Français de souche". Au contraire, ça sera seulement des cadeaux aux employeurs qui trouveront de bons esclaves prêts à prendre n'importe quel emploi, à n'importe quel prix pour ne pas être obligés de tout abandonner. Ca fera dégringoler les salaires de tous, y compris pour les "Français" et la concurence pour les emplois interdira toutes revendications sur les conditions de travail. 

Résultat, esclavage assuré pour tous, fin de toute intégration possible, montée des antagonismes des 2 cotés. Nul ne peut savoir où le cercle vicieux, révolte violente puis en réponse de plus en plus de répression policière, finirait.

Est-ce vraiment cette société que les électeurs du FN choississent ?

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109) 25/06/13 À l'Élysée, 44 patrons chinois mais pas un chômeur

Une fois de plus, Hollande nous prouvent sa véritable priorité, pas le chômage ! mais livrer au grand capital les salariés Français. Il est prêt à satisfaire toutes les exigences des capitalistes, pour que, soit-disant, ils investissent dans notre pays, par exemple avec l'exonération des plus values accordée au Quatar. 

Aujourd'hui il reçoit 44 patrons chinois à l'Élysée, 44 grands capitalistes de Chine "communiste", ultra-efficaces pour exploiter la main d'oeuvre chinoise ou d'ailleurs et de se faire une fortune en un temps record. Hollande va, sans doute, cèder à leurs exigences de réduction des "charges sociales" et d'assouplissement de notre législation sociale au lieu d'exiger que la Chine relève la sienne.

Ainsi au prix de quelques salariés embauchés en France, Hollande ouvre la porte à des milliers de produits chinois qui vont miraculeusement devenir "made in France", car assemblés en France, en fin de voyage, et faire bien plus de chômeurs en amont par la concurrence déloyale avec notre industrie ; résultat : le nivellement par le bas des conditions des salariés, non seulement Français, mais Européens et du monde entier. Tel est le choix de notre président, que l'on croyait socialiste. 
Par contre aucun chômeur n'est reçu à l'Élysée, aucun chômeur de la marche des chômeurs actuelle ou de toute organisation de chômeurs. Au contraire M. Valls leur a envoyé les CRS pour les expulser, avec violence, des alentours de la conférence sociale où ils ne sont pas invités. Bien sûr, ça ne les regarde pas l'augmentation du chômage par l'obligation de travailler plus longtemps avant la retraite. Et tout les médias vous le répètent, s'il y a des chômeurs c'est qu'ils ne veulent pas travailler, il y a des milliers d'offres d'emploi non satisfaites ! Chômeurs parce qu'ils le veulent bien, ces paresseux, alors de quel droit pourraient-ils se plaindre !
En tout cas pas de problème de censure médiatique pour les patrons chinois à l'Élysée. Le 20 h de France 2 nous a vanté, à grand coup de témoignage de salariés très satisfaits de leurs entreprises chinoises, où tout, absolument tout, est chinois mais qui emploient des "locaux" enchantés de leur patrons.
Jusqu'où chômeurs et salariés accepteront-ils d'être vendus avant de ce révolter contre ces traitres au pouvoir ?

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108) 15/06/13 Hollande, le TRAITE, nous a vendus aux USA 

Hollande, le TRAITE, nous a vendu aux USA, pour que Depardieu puisse continuer à nous narguer avec Poutine. 

Notre seule issue, en 2014, dézinguons le PS aux Européennes. Reléguons le massivement derrière le Front de Gauche, pour qu'il ne puisse plus nuire.

Et si les membre du PS, soit-dissant contestataires (Filoche, Larrouturou, Maurel...) ne veulent pas être aussi des traites, qu'ils montrent leurs convictions et leur courage et rejoignent le Front de Gauche.

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107) 15/06/13 C'est quoi l'ĖQUITÉ des retraites ?

Diviser pour mieux reigner, encore et toujours. L'argument massue pour baisser toujours plus les avantages durement acquis par chaque catégorie de salariés serait "L'ÉQUITÉ"

Ainsi les fonctionnaires, ses affreux favorisés, bénéficieraient d'une retraire sur les 6 derniers mois alors que pour le commun des mortels la retraite est calculée sur les 25 meilleures années. Peut importe qu'en fin de compte ça leur donnent droit à une retraite équivalente au privé, ce qui compte c'est de monter les uns contre les autres pour mieux faire baisser les pensions et des uns et des autres.

Mais bon ! admettons qu'il soit abslument necéssaire, pour l'ÉQUITÉ, d'unifier les régimes comme on nous le serine. Coupons donc la poire en deux pour que les régimes s'unifient.
- la base des fonctionnaires passerait aux 10 dernières années. Cela ne changerait pas grand chose pour la plupart des fonctionnaires (à par pour quelques chefs, on ne monte pas si facilement en grade).

- la base des cotisations des salariés du privé passeraient des 25 aux 10 meilleures années (comme il était de règle il y a quelques années) et là ça ferait une très grande différence pour la plupart des salariés du privé. Les carrières hachées, de congés maternels, de chômage, les changement d'entreprises permettent de plus en plus rarement d'avoir plus de 10 ans favorables. Ce cacul sur 10 ans serait donc tout à fait favorable à une majorité des futurs retraités.

Alors, chiche ! prenons au mot les chantres de "l'ÉQUITÉ" et imposons que les syndicats négocient une base de 10 ans pour tout le monde. 

Halte là ! De cette ÉQUITÉ là, les patrons, notre gouvernement "socialiste", ils n'en veulent pas. D'une équité juste, qui compense la de plus en plus présente précarité dans le privé, ils n'en veulent surtout pas. Ce qu'ils veulent c'est baisser les retraites par répartition pour obliger les futurs retraités à se constituer des retraites par capitalisation pour éviter la misère pour leur vieillesse.

Alors quelle équité veulent-ils ? Que 25 ans soit la base pour tous le monde ? Alors qu'ils le disent et on verra comment les fonctionnaires (les seuls qui peuvent encore faire grève) réagieront à cette "ÉQUITÉ".

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106)15/06/13 Exigeons un RÉFÉRENDUM contre la signature de notre arrêt de mort

Signer cet accord, de négocier sur le libre-échange transatlantique, à la commission Européenne est suicidaire à plus d'un titre, à échéance plus ou moins éloignée :

- à courts termes, l'impossibilité de controler démocratiquement les lois nous régissant et donc la perte certaines de toutes nos lois sociales contestées par le pouvoir donnés aux multinationales.

- à moyens termes, le rejet des peuples dans des nationalismes (restant comme seuls protections), sorties massives de l'Europe et concurrences exacerbées, d'abord économiques, fiscales, sociales puis guerres.

- à plus plus longs termes, appel des pays restant dans l'accord à la puissance militaire de leur allié américain pour les défendre. Résultat, écrasement militaire des démocraties indépendantes. Au mieux ces pays deviennent des Bantoustans où sont parqués les pauvres, au pire la bombe atomique anéantie tout, d'abord ces pays puis par ses conséquences la planète entière.

Donc, Hollande malgré le recul stratégique sur l'exception culturelle ne doit pas signer notre arrêt de mort. Mais est-il capable de voir plus loin que le prochan festival de Cannes.

A nous d'exiger que tout mandat de négocier donné à la commission soit soumis à RÉFÉRENDUM.


Sur : http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/130613/contre-un-partenariat-transatlantique-au-service-des-multinationales

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105) 12/06/13 Montée des extrêmes droites, choix des capitalistes europėens?

M. Huertas sur les conséquences de la pression ultra-libérale de l'Europe sur la Grèce (black-out de la télé publique) vous écrivez : "Le fait national étant ce qu’il est, c'est-à-dire incompressible et dangereux quand il est bafoué, il serait étonnant que l’événement d’hier n’ait pas de conséquences majeures"           

J'arrive a croire que le capitalisme européen mise sur l'arrivée de l'Aube Dorée et autre Front National pour imposer la forme la plus élaborée de l'exploitation de l'homme par l'homme : la dictature du capital à la mode Chine Communiste. C'est à dire l'esclavage économique sous dictature soit disant populaire (extrèmes droites et national socialisme).
Sur http://blogs.mediapart.fr/blog/hubert-huertas/120613/sur-lecran-noir-de-nos-nuits-grecques

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104) 10/06/13 La tolėrance n'est pas un dû, elle s'aquière par le respect mutuel

Hier, dans un grand parc où je vais de temps en temps me promener, j'ai découvert instalée une trentaine de grosses caravanes et camping-cars. Certainement avec l'autorisation des autorités puisque la plupart sont recouvertes d'immenses fins fillets fixés au sol tout autour (contre la grêle).

Un autre habitué m'interpelle et s'indigne qu'on les laissent s'instaler là. Je répond que tant qu'ils ne font rien de mal pourquoi les discriminer, puis je part pour mon tour habituel. Mais j'ai vite déchantée, mon circuit était parsemé de dixaines d'étrons, pas sur l'herbe ou dans des coins discrets, non, sans complexes, en plein milieu des chemins. Alors si les gens du voyage veulent être respectés, encore faut-il qu'il respectent l'ABC de la vie en société, l'hygiène.

Ces déjections sauvages, que l'on pourraient excuser de campements de Roms misérables, sont inadmissibles quand on voit le confort de leurs maisons mobiles, avec antennes satellites et assurément wc chimiques incorporés (et même grande tente commune). Mais pourquoi se donner la peine d'aller vider son réservoir d'excréments quand on peut chier dehors et que l'on s'en ira dans quelques jours en laissant les riverains profiter de ses merdes.

Je ne comprend pas que les autorités leur accordent l'instalation sans :

- soit instaler des toilettes de chantier (à leur frais ou non),

- soit exiger qu'ils instalent des toilettes sèches communes (comme on en voit dans les rassemblements écologiques)

- soit leur faire déposer une caution à l'arrivée qui sera gardée si à leur départ les environs sont sales et que des frais de nettoyage sont nécessaires (toucher à la bourse est toujours un bonne dissuasion).

La tolérance n'est pas un dû, elle s'aquière par le respect mutuel. Ceux qui ne respectent pas les autres ne doivent pas s'étonner de ne pas être respectés a leur tour.

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103)09/06/13 Enfin un espoir !

Les gauches européennes se sont mises d'accord sur les revendications communes à défendre pour les élections de la dernière chance : les élections europėennes de 2014.

Notre salut commun ne peut venir que par l'union et cette union ne peut être efficace qu'a l'échelle européenne. Aussi la prioritė des priorités de tout citoyen doit être de porter ce message d'espoir, il y a une issue, elle s'exprime dans le vote et le choix des candidats défendant le manifeste des peuples signé à l'Alter-sommet d'Athènes, pour la France c'est le Front de Gauche. 

Toute notre énergie doit porter sur ce scrutin. Nous ne devons ni nous diviser, ni nous disperser sur les municipales. Nos vies quotidiennes se décident au niveau de l'Europe, même ce que décide notre maire en dépend. Aussi c'est dès maintenant que la bataille de l'opinion, la bataille contre le retrait nationnaliste et xènophobe doit s'engager. Devant la trahison, de la soit-disant gauche, de la droite Hollandaise, le FN récupère les déçus, à nous de convaincre que la vraie Gauche existe et qu'elle a de vraies solutions.

Nous devons tous nous engager, ou nous serons tous responsables si nous ne savons pas convaincre.
PS : une mesure concrète pour faire l'Europe Sociale et Écologique :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li

Sur : http://www.mediapart.fr/journal/international/080613/athenes-l-altersommet-veut-poser-les-bases-dune-autre-europe

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102) 07/06/13 Le bal des hypocrites : responsables mais pas coupables

Quand le FMI fait un timide meaculpa sur la Grèce, avouant ses erreurs tout en accusant l'UE d'avoir trop protèger ses banques, mais tout en continuant a vanter l'ultra libéralisme commme LA solution.

Quand, droite et gouvernement, dénoncent la violence de l'extrème droite responsable de la mort de Vincent Mèric, mais refusent de voir que, par leurs politiques, ils désespèrent les jeunes sur leur avenir et ne leur laissent que la révolte et la violence.

Quand les reponsables aux plus hauts niveaux rejettent toujours les conséquences de leurs dogmatismes sur leurs victimes.

Il ne faut pas s'étonner que la violence réponde à l'incapacité d'ouvrir un meilleur avenir. La violence disparaitra quand cesseront les violences institutionnelles que nos responsables politiques et économiques nous imposent.

Sur : http://www.mediapart.fr/journal/international/060613/grece-les-aveux-calcules-du-fmi

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101) 06/06/13 Réforme des retraires : Sarkozy, 3 millions dans la rue; Hollande, plébicite des syndicats jaunes, pour 3 fois pire.

Une fois de plus ce gouvernement de droite, camoufflé en gauche réaliste, de Ayrault, va cacher sa responsabilité de régression sociale derrière une soit-disant concertation sociale. 

Les messures drastiques sur les retraites qu'impose la commission européenne ont déjà été décidées. Il ne reste plus qu'a les faires valider par les partenaires sociaux, triés sur le volet, (pas de Sud Solidaires, pas de représentants des chômeurs, pas de représentants des retraités) et les faire gober par les électeurs trompés d'un Hollande "socialiste". 

Si pour la forme les employeurs sont censés être financièrement sollicités, les patrons n'ont pas à s'inquiéter, le Medef saura faire disparaître les modestes +0,3 point d'augmentation de la cotisation patronale. De plus, la commission europėenne est là pour rappeler qu'elle a interdit toute augmentation des charges pour les entreprises.

La bonne vieille méthode de diviser pour mieux reigner est utilisée. Monter salariés contre retraités sur l'exonération d'impôt de 10% pour frais professionnels. Ainsi que, salariés du privé contre salariés d'état pour utiliser le nivellement par le bas (toujours vers le bas jamais vers le haut) des bases de calcul des retraites. 

Autre moyen pour faire passer la pilule : proposer 2 mėthodes, une trés mauvaise et une un peu moins mauvaise. Pésenter d'accepter la moins mauvaise comme une grande victoire d'échapper à la plus mauvaise. Ainsi augmenter la durée de cotisation va devenir la victoire de la justice sur l'injustice du report de l'âge légal de la retraite. 

Et voila tout le monde de plébiciter l'allongement du temps de travail, alors que le chômage de masse devrait imposer la réduction massive du temps de travail de chacun sur la vie entière. Absolument interdit de chercher des modes de financement autres que sur les salaires. Ne surtout pas envisager une réduction du temps de travail des emplois pénibles ou de financer les retraites sur le partage de la productivité des entreprises dû à la robotisation. Cacher toutes autres propositions qui pourraient donner des idėes de vraies réformes (pas des contre-réformes) comme ces 2 propositions concrètes :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/reduire-le-chomage-par-le-partage-des-emplois-penibles

La démonstration est faite, pour faire passer les régressions sociales, les capitalistes ont trouvé la panacée. Ils font élire les sociaux démocrates et leur mettent la préssion pour qu'ils imposent en douce à leurs électeurs trompés des réformes que même les plus durs gouvernements de droites n'ont pas pu faire passer. Stratégie gagnante, mais à un seul coup, au prochaines élections, ils joueront un autre cheval, l'extrème droite.

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 100) 29/05/13 Hollande aux ordres de la commission 

Ayrault fait de la lèche, il veut prouver qu'il est le meilleur élève de l'Europe libérale et qu'il est "un fer de lance de la relance du projet européen et que la France retrouve (...) son rôle leader en Europe.» pour cela il est prêt à faire du zèle dans la casse de la protection sociale des Français. S'il est bien un fer le lance du projet europėen de libéralisme, il n'est pas encore le meilleur, car il nous manque encore quelques efforts à faire pour rattraper la Grèce, l'Espagne et beaucoup d'autres. 

Mais non ! la commission ne lui force pas la main, c'est de lui même qu'il va «adapter les règles d’indexation, les âges minimum et de taux plein, la période de contribution et les régimes spéciaux, mais en évitant d’augmenter les contributions des employeurs aux régimes des retraites» dictés par Bruxelles. Sûr, ça ne suffira jamais pour satisfaire les marchés, à l'affut, pour récupérer cette manne offerte des futurs fonds de pensions sur lesquels ils pourront spéculer plus que jamais. Encore un effort d'adaptation M. Ayrault

Par contre on peut accorder à Hollande de devenir le "leader en Europe" du rejet de l'Europe. Nul gouvernement n'aura dégouté aussi vite son électorat par la TRAHISON de ses engagements. Quinze jours après son élection Hollande signait le TSCG (traité Merkozy) qu'il avait promis de renégocier et depuis les cadeaux aux entreprises pleuvent, le pouvoir d'achat dégringole et le chômage explose. De quoi enthousiasmer les Français.

Mais ça ne fait que commencer, Hollande va bientôt nous vanter les mérites de l'accord de libre-ėchange entre l'UE et les USA pour relancer la croissance (des multinationales US ou Françaises aux détriments de nos PME et de nos assiettes d'OGM). Accord à signer au plus vite avant que les Européens ne comprennent. Nous voici sauver, merci M. Hollande de cet avenir radieux, nous sauront nous en souvenir aux prochaines élections.

Le timide essai de protectionnisme europėen sur les panneaux solaires a déjà avorté et tous espoirs de protectionnisme social et écologique est envolé. Adieu Taxation des Machines et des Polluants qui aurait relevée les protections sociales des pays du monde entier : http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li

Tant que les Européens auront encore des véléités sociales, il faut resserrer les ceintures, assener des contre-vérités économiques et prôner une obéissance totale aux dogmes de "concurrence libre et non faussée".  Jusqu'à ce que les Européens en viennent aux mains, ou plutôt aux armes, car il le savent bien, rien ne vaut de bonnes guerres pour relancer les bénéfices.


 Sur : http://www.liberation.fr/economie/2013/05/29/bruxelles-demande-a-la-france-de-reformer-ses-retraites-cette-annee_906616

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