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Billet de blog 3 janvier 2024

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Pourquoi labelliser les manuels scolaires est une décision politique de droite ?

« Dès la rentrée 2024, les manuels de lecture en CP bénéficieront d’une labellisation. Les manuels de CE1, CE2, CM1, CM2 et 6ème bénéficieront d’une labellisation à compter de septembre 2025. Tous les manuels du CP à la terminale à partir de septembre 2026 ». Gabriel Attal, 5 décembre 2023. Pourtant, les triples libertés (produire, choisir, utiliser) en vigueur depuis 1880 n'ont été interrompues qu’en 1940.

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Le ministre de l’éducation nationale a tenu une conférence de presse le mardi 5 décembre 2023, le jour même où l’OCDE rendait publique la dernière enquête internationale PISA[1]. Prenant appui sur de mauvais résultats pour la France, le ministre a annoncé un plan en 20 mesures, appelé « Choc des savoirs ». Parmi les mesures ministérielles figure cette annonce :

« Dès la rentrée 2024, les manuels de lecture en CP bénéficieront d’une labellisation. Les manuels de CE1, CE2, CM1, CM2 et 6ème bénéficieront d’une labellisation à compter de septembre 2025. Tous les manuels du CP à la terminale bénéficieront d’une labellisation à partir de septembre 2026 »[2].

Pourtant, interviewée par l’AEF[3] le 23 novembre 2023, Célia Rosentraub, directrice générale des éditions Hatier et présidente de l’association Les Éditeurs d’Éducation, formulait cette mise en garde : « Dans le système actuel, une sélection est effectuée a posteriori par l’enseignant, pour un manuel qui colle aux pratiques du terrain et de la classe ; si c’était l’inverse, ce serait une labellisation a priori, sans pouvoir appréhender les différents contextes de classes qui émaillent le territoire. L’enseignant est au plus près de son contexte de classe, et donc il est le plus à même de faire des choix adaptés. La labellisation ajouterait une couche de complexité qui n’est pas nécessaire. Ce qui fonctionne, c’est que ce sont des milliers de choix faits par les enseignants, alors que dans un système de labellisation, ce serait une poignée qui déciderait de ce qui est bien ou pas, or le lien avec la classe est important. Tant qu’on travaille sur la base du programme officiel, il n’y a pas de risque que des contenus soient mauvais. »

Pour mieux appréhender la portée de l’annonce ministérielle, un examen des apports de la recherche sur la question des manuels scolaires en France s’avère utile.

1] Les supports d’enseignement dans l’école française : une histoire particulière

Dans son ouvrage paru en 2019, l’ancien ingénieur à l’Institut National de Recherche Pédagogique puis éditeur Philippe Champy[4] rappelle qu’entre la fin du XVIIIème siècle et 1880, la France a connu trois systèmes successifs, une édition d’Etat sous la Révolution, un contrôle préalable selon plusieurs procédures « plus ou moins bien appliquées » pendant la plus grande partie du XIXème siècle, et enfin, un système de triple liberté qui n’a ensuite subi qu’une seule période d’interruption durant l’Occupation et le régime de Vichy. Ce système, remarquable par sa longévité, place la liberté pédagogique « au cœur de la philosophie du métier d’enseignant » dans notre pays et peut se résumer ainsi :

- Liberté de produire

Le Directeur de l’enseignement primaire du ministre Jules Ferry, Ferdinand Buisson, est opposé aussi bien à l’édition d’Etat, à l’idée de manuel unique, et à la pratique de l’autorisation préalable, « ce qu’on appellerait aujourd’hui une labellisation ». Philippe Champy précise que F. Buisson a bien conscience que la liberté de produire entraîne forcément l’édition d’ouvrages médiocres du fait de la « pure spéculation commerciale ». Cependant, non seulement « le rôle de l’administration n’est pas de gérer la production », mais un contrôle exercé sur elle se révèlerait inévitablement « un obstacle au progrès » pédagogique.

- Liberté de choisir

Dans une note du 6 novembre 1879 adressée au ministre de l’instruction publique, F. Buisson indique « qu’il y aurait de graves inconvénients à imposer aux maîtres leurs instruments d’enseignement ». Jules Ferry signe donc un arrêté le 16 juin 1880 conférant aux « instituteurs et institutrices titulaires de chaque canton » le soin d’établir collectivement la liste des ouvrages utilisables dans les écoles. Ce « travail raisonné de sélection de leurs outils de travail », que Philippe Champy qualifie de « formation continue, formelle et informelle », permet de sélectionner des manuels qui correspondent à la fois aux pratiques (ou aux souhaits d’évolution) des enseignants, mais aussi à la réalité des contextes « pour choisir ceux qui leur paraissent convenir le mieux aux élèves qui leur sont confiés ». Ce « pouvoir d’agir des enseignants pleinement reconnu dans un cadre institutionnel » agit dans une sorte de cercle vertueux « en faveur d’une amélioration constante proposée par des offres nouvelles ».

- Liberté d’utiliser

Dans le cadre de ce système de choix collectifs, chaque enseignant est libre d’apprécier la manière dont il fera usage de tel ou tel manuel. Jules Ferry le rappelle dans la circulaire du 17 novembre 1883 portant sur l’enseignement laïque de la morale : « Ce qui importe, ce n’est pas l’action du livre, c’est la vôtre. Il ne faudrait pas que le livre vînt en quelque sorte s’interposer entre vos élèves et vous ». Le ministre précise ce qui est au cœur de la conception du métier d’enseignant mais aussi, selon Philippe Champy, des valeurs que la IIIème République entend promouvoir dans le pays : « Il est juste que vous ayez à cet égard autant de liberté que vous avez de responsabilité ».

2] Les accrocs à la tradition républicaine de liberté d’édition et de choix des manuels scolaires

Le spécialiste de l’histoire des manuels scolaires Alain Choppin[5] met en lumière ce que la rupture dans le traitement des manuels scolaires instaurée sous le gouvernement de Vichy révèle du rôle qui leur est conféré par les forces politiques conservatrices et réactionnaires : « On aurait pu songer, alors que la formation pédagogique reçue par les enseignants, l'élévation générale du niveau d'instruction de la population, le développement de médias concurrents la presse, la T.S.F. conféreraient au manuel un rôle moins éminent. Les événements qui suivirent la défaite de juin 1940 montrèrent au contraire que, loin de se réduire à un banal outil pédagogique, le manuel demeurait, au service d'un régime autoritaire, un puissant instrument d'endoctrinement de la jeunesse, instrument d'autant plus précieux que le corps enseignant lui était majoritairement opposé. »

A. Choppin cite le maréchal Pétain lors de son allocution radiophonique du 1er janvier 1942 : « Français, si le Gouvernement qui a recueilli l'héritage de la défaite, ne peut prétendre toujours obtenir votre adhésion, du moins ses actes tendent-ils à continuer l'Histoire de France. Leur place est marquée dans les manuels qui l'enseigneront à vos enfants. Faites que cette place reste une place d'honneur, que ceux qui viendront après vous n'aient à rougir ni de la Nation ni de leurs chefs ».[6]

Ainsi, dès la rentrée scolaire de 1940, c’est le ministre de l’Education nationale qui valide une liste unique d’ouvrages autorisés dans les écoles et valable pour toute la France. L’historien précise que « les nouvelles mesures visaient à minorer l'influence des mouvements de gauche, majoritaires parmi le personnel enseignant », ainsi qu’à s’assurer de « l'exclusion des ouvrages jugés peu compatibles avec l'esprit de la Révolution nationale ».

Au-delà de cet épisode historique de rupture nette avec le cadre de la triple liberté fixé par les Républicains de 1880, les interrogations sur l’intervention de l’Etat dans les contenus ou les choix des manuels scolaires ont été régulières après 1940.

Pour ne prendre que quelques exemples récents, examinons le rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale de mars 2012, qui rappelle que les interpellations parlementaires visant à instaurer une forme de contrôle sur les manuels scolaires sont fréquentes. Les premières années de la présidence Mitterrand sont citées en termes d’illustration : « de novembre 1982 à octobre 1985 on ne compte pas moins de trente questions écrites portant sur le contenu des manuels d’histoire, de grammaire et d’économie ». Par ailleurs, si la loi d’orientation et de programme du 23 avril 2005 « confirme la liberté pédagogique dont jouissent les enseignants », l’Inspection générale mentionne que les nouveaux programmes de l’école de 2008 soulignent le rôle des manuels : « Dans le cycle des apprentissages fondamentaux, pour l’apprentissage de la lecture, il est précisé que ‘’l’appui sur un manuel de qualité est un gage de succès pour cet enseignement délicat’’ ». Plus généralement, il est rappelé que les rapports des inspections générales pointent depuis longtemps et avec constance « l’intérêt voire la nécessité du manuel en tant que support d’apprentissage, et en déplorent la faible utilisation ».

Pour les auteurs de ce rapport, commandé par le ministre Luc Chatel d’un gouvernement de droite, le bouleversement représenté par le numérique justifie une remise en cause des équilibres existants : « Le manuel a été codifié à l’époque de Jules Ferry, conçu comme l’outil permettant de mettre en œuvre le projet de l’école républicaine. Dans quelle mesure et à quelles conditions peut-il s’adapter aux évolutions en cours, aux besoins d’une pédagogie plus personnalisée, aux attentes de professeurs désormais recrutés au niveau du master, aux besoins d’élèves qui sont des natifs du numérique, et plus généralement au projet de l’école du XXIe  siècle ? » En tout état de cause, le rapport affirme que « [le manuel] ne peut être défini par les seuls besoins des enseignants » et conclut sur une proposition de charte entre le ministère de l’Education nationale et les éditeurs : « pourrait être examinée la possibilité d’un appel d’offres lancé par le ministère auprès des éditeurs et de leurs partenaires, publics et privés, organisés en consortiums, avec un cahier des charges suffisamment précis fondé sur les programmes, qui aboutirait à un nombre restreint et défini de vecteurs pédagogiques pour chaque niveau. »

Les tenants d’un contrôle des outils d’enseignement ont continué à s’exprimer régulièrement. Ainsi la présidente du Conseil supérieur des programmes nommée par le ministre J.M. Blanquer, Souâd Ayada, déplorait-elle dans une tribune[7] : « nous n’avons aucun pouvoir sur le contenu des manuels scolaires ». Devant son regret de « l’absence de dialogue sur le fond avec les éditeurs scolaires », l’historien de l’éducation Claude Lelièvre lui répondait dès le lendemain sur son blog. En citant les textes de 1879 et 1880 déjà évoqués plus haut, il informe la présidente du CSP que « la liberté d’édition et de choix des manuels scolaires (et plus généralement des « outils d’enseignement ») s’est posée dès la mise en place de l’Ecole républicaine et laïque et a reçu une réponse très nette (et en quelque sorte « constitutive ») de la part de ses deux promoteurs fondamentaux, à savoir Jules Ferry et Ferdinand Buisson (nommé par lui à la tête de l’Ecole primaire où il restera 17 ans) ». Claude Lelièvre conclut en interpellant Souâd Ayada : « encore un effort pour rester républicains ! ».

On voit ainsi que le débat récurrent autour des manuels scolaires et supports d’enseignement s’inscrit dans une confrontation de projets éducatifs portés par des camps politiques distincts.

3] Contenus des manuels : des positionnements plus politiques que scientifiques ?

En 2016, le numéro 194 de la revue Le français aujourd’hui est consacré à une exploration des manuels de français. Les chercheuses qui coordonnent ce numéro, Marie-France Bishop et Nathalie Denizot, préviennent les lecteurs en introduction que les manuels sont à considérer « non seulement comme des produits de la culture scolaire, mais aussi comme des contributeurs importants dans l’élaboration de cette culture scolaire ».

C’est sans doute cette influence des manuels dans l’actualisation de la culture professionnelle des enseignants qui motive le ministère de l’Education nationale dans sa tentative actuelle d’imposer un manuel d’apprentissage de la lecture unique à Mayotte et en Guyane. Ce manuel, NEO (à ses débuts appelé LEGO), répond aux prescriptions du « guide orange » produit par le ministère dès 2018, peu après l’arrivée rue de Grenelle du ministre Jean-Michel Blanquer. Dans une publication syndicale[8], le chercheur Patrice Gourdet[9] en faisait la critique, expliquant la décision de son équipe relative à l’appel d’offre ministériel concernant ce manuel : « En octobre 2020, notre laboratoire (EMA) a refusé de participer à l’appel du MEN pour identifier les conditions d’appropriation d’une méthode de lecture au CP. Cette méthode – LEGO – imprimée par le ministère, une première, est une mise en œuvre pédagogique du guide ministériel de 2018 [appelé « Guide orange »]. Ce guide est une décision politique qui propose des recommandations pédagogiques en principe fondées sur des données probantes mais qui ne font pas consensus. Illustration d’un système français centralisé, pyramidal et descendant avec une instrumentalisation de certaines recherches, plutôt cognitives, qui deviennent injonctives. On ne connait pas l’équipe de recherches retenue, cette opacité est inquiétante. »

Il est donc frappant de constater que le ministère, qui affirme depuis 2017 s’appuyer sur « la science », s’est engagé dans une démarche autoritaire concernant les manuels d’apprentissage de la lecture, sans être pour autant en capacité de rendre public le laboratoire chargé d’expérimenter l’ouvrage en question, allant jusqu’à imposer son utilisation dans deux départements d’outremer sans qu’aucune publication scientifique ne présente les résultats de son expérimentation.

Après la publication du « Guide orange » en 2018, un doute légitime sur des positionnements plus idéologiques que scientifiques dans la sphère ministérielle était renforcé par le texte collectif rédigé sous la direction de Stanislas Dehaene[10] en 2019 Pédagogie et manuels pour l’apprentissage de la lecture : comment choisir ?

Sans passer en revue toutes les dimensions de la lecture dont traite cette publication, soulignons qu’on y trouve des éléments contradictoires, notamment sur la question de la compréhension en lecture. Dans une partie du texte, il est affirmé que « la connaissance des morphèmes est essentielle pour la construction de la voie orthographique et doit être enseignée explicitement. Son enseignement débute dès le CP et doit être poursuivi au cours des années ultérieures ». Précisons ici que cette affirmation est corroborée par les recherches sur l’importance de la morphologie pour apprendre à lire de Pascale Colé, citée dans la bibliographie du texte, et que le chapitre sur l’étude de la langue de la recherche Lire/Ecrire au CP (2016) coordonné par Patrice Gourdet va dans le même sens. Pourtant, tout le reste du document repose sur l’affirmation que « lire, c’est d’abord décoder ». Les auteurs insistent sur le fait que le décodage « doit représenter l’essentiel du temps d’enseignement au début de CP ».

Les rédacteurs s’appuient sur un « plan lecture » de l’académie de Paris pour préciser que « parmi la pléthore de manuels proposés par les éditeurs, un petit nombre […] correspond aux critères pédagogiques identifiés (…) » et que « l’éducation nationale pourrait avoir, dans ce domaine, des recommandations bien plus fermes que par le passé ». Ceci alors même que le texte affirme également que « les données disponibles ne permettent guère de conclure à l’efficacité de tel ou tel manuel pour aider les enseignants à enseigner la lecture et l’écriture à leurs élèves ». Les auteurs précisent : « En l’état de nos connaissances, cet impact pourrait dépendre surtout de l’utilisateur, donc de l’expertise de l’enseignant ».

 Conclusion :

Les décisions ministérielles de décembre 2023 prévoyant la labellisation des manuels scolaires pour tous les niveaux de classe du CP à la terminale d’ici 2026, vont à l’encontre d’une tradition républicaine instituée en 1880. Ces libertés éditoriale et pédagogique articulées n’ont réellement été remise en cause que par le gouvernement de Vichy jusqu’à présent.

Si le débat politique a été récurrent sur cette question, le ministre de l'Education nationale Alain Savary répondait encore en avril 1984 à une question écrite de parlementaires à propos d’un manuel incriminé : « Le ministre ne dispose pas du pouvoir d’injonction lui permettant de faire retirer ni même de faire amender un ouvrage. Il n’exerce aucun contrôle a priori sur le contenu des manuels scolaires et il n’a pas l’intention de modifier la politique traditionnellement suivie à cet égard. Il n’existe pas de manuels officiels, pas plus qu’il n’existe de manuels recommandés ou agréés par le ministère de l’Education nationale. Il y a eu dans le passé des tentatives allant dans ce sens, avec risques de censure. La liberté des auteurs et des éditeurs est entière sur tout ce qui touche à la conception, à la rédaction, à la présentation et à la communication des ouvrages qu’ils publient ».

Le chercheur Roland Goigoux, récemment auditionné par la mission « Apprentissage de la lecture » de l’Assemblée nationale, a rendu public le texte de son audition. Il alerte la représentation nationale sur « la défiance envers les enseignants (qui) a des effets délétères ». Reprenons à notre compte ses propos qui portent à la fois sur le rapport à la recherche du ministère actuel, et sur les menaces qui pèsent sur le métier enseignant : « Au nom de quelle science l’État pourrait-il imposer une méthode unique ou un manuel à l’ensemble des enseignants ? Imagine-t-on un ministère de la Santé imposer un traitement à l’hydroxychloroquine au motif qu’un chercheur de renom le lui recommande ? La diversité des méthodes pédagogiques et des outils didactiques doit être reconnue, et l'autonomie des enseignants dans le choix de leurs pratiques professionnelles devrait être préservée ».

Notes :

[1] Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves, créé par l’OCDE, teste tous les trois ans les compétences des élèves de 15 ans en lecture, sciences et mathématiques

[2] Ministère de l’Education nationale, dossier de conférence de presse 05/12/2023

[3] AEF : agence de presse spécialisée sur les champs de la jeunesse, de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’emploi et de la formation professionnelle

[4] Philippe Champy a dirigé les éditions Retz pendant plus de vingt ans. Il a codirigé le Dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la formation paru en 1994

[5] Alain Choppin, enseignant chercheur (1948-2009), a élaboré le programme de recherche Emmanuelle, qui recense la production des manuels scolaires français depuis 1789

[6] Journal officiel du 4 janvier 1942

[7] Le Figaro 12/11/2021

[8] Lecture, vers un manuel ministériel ? Publication de la FSU-SNUippp, juin 2021

https://www.snuipp.fr/system/resources/W1siZiIsIjIwMjEvMDYvMjEvMjBoYmhweGUxel9CRF9WMl9BNF9MRUdPX0pVSU5fMjAyMS5wZGYiXV0/BD_V2_A4_LEGO_JUIN_2021.pdf

[9] Patrice Gourdet est maitre de conférences en sciences du langage et didacticien du français au Laboratoire EMA, Cergy Paris Université

[10] Stanislas Dehaene est un psychologue cognitif et neuroscientifique français, nommé président du Conseil scientifique de l’Education nationale à sa création en 2018

Bibliographie :

- Champy Philippe, Vers une nouvelle guerre scolaire, Quand les technocrates et les neuroscientifiques mettent la main sur l’Education nationale, Editions La Découverte, Paris, 2019

- Choppin Alain, « Le cadre législatif et réglementaire des manuels scolaires. II, De 1940 à nos jours. » In: Histoire de l'éducation, n° 34, 1987. pp. 3-36

- Inspection générale de l’Education nationale, Les manuels scolaires : situation et perspectives, Rapport n° 2012-036, mars 2012

- Blog « Histoire et politiques scolaires », Claude Lelièvre, Historien de l’Education, Le Club de Médiapart

- Bishop Marie-France, Denizot Nathalie, « Explorer les manuels de français », dans Le français aujourd’hui 2016/3 (N°194), pages 5 à 14, Editions Armand Colin

- Dehaene Stanislas et le groupe de travail Pédagogies et manuels scolaires du CSEN, en collaboration avec l’académie de Paris, Pédagogie et manuels pour l’apprentissage de la lecture : comment choisir ?, 2019

- Casalis Séverine et Colé Pascale,  « Le morphème, une unité de traitement dans l’acquisition de la littéracie », Langue française (199), 69-81, 2018

- Gourdet Patrice, coordination du chapitre « Etude de la langue » dans la recherche Lire/Ecrire au CP, 2016

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