
De nos jours, la parole libre se fait rare. Et ceux qui osent aller à l’encontre du discours officiel sont écartés de leur poste, et pis, sévèrement punis. Quoi qu’on dise, les journalistes, en France, ne sont jamais libres de dire ce qu’ils pensent. Ils sont de fait soumis aux ordres de leur hiérarchie qui leur dicte quoi dire et quoi écrire.
Il y a les intérêts de l’Etat français qui sont en jeu. Quel journaliste français se hasarderait aujourd’hui à critiquer le régime dictatorial et sanguinaire algérien commandé par une poignée de généraux kleptocrates hyper-puissants qui font la pluie et le beau temps dans leur pays ? Qui ? Personne..
L’Algérie fournit à la France et à toute l’Europe du gaz pour se réchauffer, pour s’éclairer et pour faire tourner les usines. Critiquer aujourd’hui le régime algérien ou aller à l’encontre de ses exigences est un acte proprement suicidaire d’autant plus que l’Europe, par l’intermédiaire de l’Ukraine, est en guerre officielle avec la Russie qui comblait jusque-là les besoins de l’Europe en gaz.
Non seulement les journalistes français ne peuvent pas critiquer l’Algérie malgré tout ce qui se passe dans ce pays comme pratiques allant à l’encontre des Droits de l’Homme, allant à l’encontre de la liberté de la presse ( des journalistes et des opposants emprisonnés. Persécution systématique des kabyles qui se rendent en Algérie. Corruption généralisée. Une économie exsangue alors que le pays est grand producteur de gaz et de pétrole. Des généraux multimilliardaires..).
Le pire est qu’on en est arrivé à obéir aux ordres des généraux algériens. Tout le monde se souvient de ce qu’il s’est passé à la chaîne Cnews censée interviewer Ferhat Mhenni, l’opposant kabyle au régime algérien, et qui à la dernière minute reçoit un coup de téléphone lui ordonnant d’annuler l’interview. Tout le monde y a vu la main d’Alger donnant ses ordres à l’Elysée de ne pas accorder une interview à cet honorable homme qui réclame l’autonomie de la Kabyle en conformité avec le fameux droit des peuples de disposer d’eux-mêmes.
Ce qui est arrivé à Rachid M’Barki, personne n’en doute, est dû à l’ingérence de l’Algérie dans les affaires intérieures du pays appelant la France à dicter aux journalistes quoi dire et quoi écrire. Si Rachid M’Barki a été écarté de BFM TV c’est parce qu’il a parlé du Sahara Marocain. Rachid M’Barki est aujourd’hui banni d’antenne parce qu’il a fait part de ses conviction, à savoir que le Sahara est marocain.
Que Rachid M’Barki ait collé le mot “marocain” au Sahara a irrité au plus haut point les autorités algériennes qui se sont certainement empressées de réclamer la tête du journaliste français qui comme tout le monde le sait est d’origine marocaine, comme d’ailleurs le patron de la chaîne qui lui est israélo-marocain.
Quand est ce qu’on va laisser les journalistes faire leur boulot de dire la vérité toute la vérité sur ce qu’ils pensent de tel ou tel sujet quitte à froisser une dictature militaire sanguinaire qui nous fournit en gaz ? Quand est-ce que la France va cesser de semer la zizanie entre les pays nord-africains tout en sachant que c’est l’Espagne et elle-même qui sont la cause des problèmes frontaliers entre le Maroc et l’Algérie ?
Tout le monde sait que le fantomatique front du Polisario est une création algérienne visant à nuire au Maroc qui réclame les territoires marocains annexés à l’Algérie par la France au temps de la colonisation ( On oublie vite les accords de Maghnia, hein ?!) Tout le monde sait que le Polisario est composé de mercenaires payés à coup de millions de dollars par l’Algérie pour essayer de nuire au Maroc.
Tout le monde sait que les généraux algériens payent des députes européens pour plaider la cause de l’Algérie contre le Maroc. Tout le monde sait que l’Algérie a donné un million de dollars au petit fils de Mandela pour soi disant défendre les mercenaires du Polisario.
L’Algérie est un État gazier et pétrolier corrompu et qui corrompt des hommes politiques européens et des ONG à coups de millions de dollars pour mener une guerre médiatique contre le voisin marocain. Députés, journalistes et ONG sont achetés par le pouvoir algérien.
Des enquêtes devraient être ouvertes pour démanteler de vastes réseaux de corruption dirigés par les militaires au pouvoir en Algérie car trop c’est trop. On présente l’Algérie comme un paradis alors que c’est une dictature sanguinaires ( personne n’oublie les 300 000 morts civils tués par la mafia des généraux aux commandes du pays) qui emprisonne ses journalistes, qui viole, torture et emprisonne ses opposants quand elle ne les assassine pas.
Personne n’oublie la fameuse phrase du Général Khaled Nezzar prêt à tout pour rester au pouvoir affirmant sans vergogne: “ S’il fallait tuer 3 millions d’Algériens, on l’aurait fait”,
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