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Poursuivi pour viol aggravé et violences volontaires aggravées, le chanteur marocain avait passé six mois en détention à la maison d'arrêt Fleury-Mérogis avant d'être mis en liberté sous contrôle judiciaire avec port d'un bracelet électronique lequel lui a été enlevé quelques mois après sa sortie.
Le chanteur a annoncé aujourd'hui son retour dans quelques jours au Maroc sur son compte Instagram, une surprise qu'il avait annoncée en début du mois de février.
Rien d’étonnant. Le chanteur savait toujours à l'avance ce que les juges allaient décider à son profit, comme d'ailleurs pour sa sortie de détention dont il était seul au courant bien avant qu'elle ne soit prononcée officiellement.
Avant sa sortie de détention, la justice aux petits soins pour le chanteur, lui avait même permis une connexion à internet dans sa cellule. Un luxe que tous les détenus n’ont pas. Tous égaux devant la justice ? Pas si sûr.
À noter que l'avocat de la plaignante a appris la nouvelle par la presse. Signe que les dés sont déjà jetés ?
À ce propos, rien n’est encore clair : Le chanteur a-t-il bénéficié d’un assouplissement ou d’une levée de contrôle judiciaire ?
Ce qu’il faut savoir c’est qu' en droit français, à tout moment, la mainlevée du contrôle judiciaire peut être ordonnée par le collège de l'instruction. Celle-ci peut intervenir sur les réquisitions du procureur de la République et/ou sur la demande de l’accusé après avis du procureur de la République.
Dans ce dernier cas, le collège de l'instruction doit alors statuer par ordonnance motivée dans un délai de cinq jours. Mais quelle est donc la motivation qui a présidé au retour au bercail du chanteur ?