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Réunis depuis hier dans la capitale française, les instances de la CAF ont sanctionné le club tunisien responsable de la mauvaise organisation de la finale qui s’est jouée sur le stade de Radès contre le Widad de Casablanca.
« Les conditions de jeu et de sécurité n’étaient pas réunies lors du match retour de la finale de la Ligue de champions de la CAF, empêchant le match d’arriver à son terme. En conséquence, le match retour devra être rejoué sur un terrain en dehors du territoire tunisien », a affirmé le conseiller du président de la CAF Hédi Hamel. « Le match se jouera après la CAN à une date qui sera programmée. Il faut que la direction des compétitions prenne la mesure de ce qui vient d’être décidé », a-t-il précisé.
Le match s’était interrompu, pour rappel, à la 60 ème minute après un but marqué par le WAC qui n’a pas été validé par l’arbitre Gambien Bakary Gassama qui a cru à tort à une position de hors jeu.
La Video Assistant Referee ( VAR), hors service, n’a pas permis à l’arbitre de revisionner la position de Walid Karti auteur du but casablancais. S’en est suivie une confusion sur le stade empêchant le reprise du match.
Le Terraji avait été alors déclaré vainqueur ipso facto malgré les protestations de l’équipe marocaine qui s’est estimée lésée.
Hier le président de la CAF le Malgache Ahmad Ahmad avait jeté un pavé dans la mare en déclarant à un média français avoir été menacé par Hamdi Meddeb le président de l’ESP de Tunis.
Une délégation marocaine conduite par M. Faouzi Lekjaa, président de la FRMF et MM. Said Naciri, président du bureau dirigeant du Wydad de Casablanca s’est déplacée à Paris afin de faire valoir les droits du club marocain.
La finale entre les deux clubs sera rejouée sur un terrain neutre. Le résultat du match aller qui s’était soldé par la victoire du Widad par 1 à 0 sera, lui, conservé. Le Terraji devra restituer entre temps le Trophée et les médailles décernées à ses joueurs.