Il y a 60 ans, les États-Unis ont commis le plus grand acte terroriste que la Terre ait connu en bombardant à l'arme nucléaire deux villes japonaises, Hiroshima et Nagasaki.
Étaient expressément visés les populations civiles, non armées, histoire de faire plier, tordre le bras au Japon, le mettre à genoux.
Un peu plus de 200 000 personnes sont mortes quelques heures après les explosions , soit environ dix fois le bilan des victimes du 11 septembre.
Aujourd'hui, certains médias parlent de cet événement dramatique comme d'un simple fait divers. Aucune condamnation, aucune dénonciation de cet acte barbare et inhumain. Limite on sort les feux d'artifices pour célébrer l'événement.
Le pire est qu'on va même jusqu'à louer implicitement cet acte en arguant que c'est grâce à ça que la Seconde Guerre Mondiale a pris fin en Asie. On va loin dans la recherche des alibis pour justifier ses horreurs.
Le comble est qu'on reprend de manière presque cynique le nom des deux bombes largués: "little" boy" et "fat man ", histoire de faire passer la pilule ...
Essayons d'inverser les rôles. Imaginons juste un moment si c'était le Japon qui avait lancé les deux bombes nucléaires sur des villes américaines.. Je ne sais pas si le pays du Soleil Levant existerait encore jusqu'à maintenant mais j'en doute fort !
Ce qui est admirable dans cette triste histoire c'est la réaction des Japonais. Aucun esprit de vengeance. Aucune vendetta. Aucune volonté de faire payer aux américains leurs actes terroristes.
Le Japon et les États-Unis sont aujourd'hui des pays alliés. C'est une leçon pour les pays anciennement colonisés qui doivent je pense rompre avec le discours de haine contre les anciens colons.
Le temps passe et il faut tourner la page. Travailler et aller de l'avant. S'en sortir comme le Japon, sans les sempiternelles jérémiades, c'est possible.