
La nouvelle a vite fait le tour des réseaux sociaux et a divisé les internautes entre ceux qui condamnent l’attitude d'Aquaboulard et ceux qui lui donnent raison.
Aquaboulevard a expliqué que le couvre-chef posait un problème d’identification ( “On ne sait pas, dit-on, qui est cette fille avec un turban sur la tête" ). Pourtant le visage d'Albertine est bien visible et identifiable parmi des millions de gens.
Hanane précise en plus qu’Albertine s’est bien présentée à l’accueil en déclinant son nom, son prénom, son âge et en montrant même sa pièce d’identité.
Il faut rappeler que le port d’un couvre-chef est interdit par le règlement intérieur de l’établissement. En théorie. En théorie parce que la réalité paraît toute autre...
Les deux jeunes filles pointées du doigt ont fait savoir que des personnes présentes sur les lieux avaient soit des casquettes soit des bandeaux sur la tête.
Pour prouver leur bonne foi, les deux copines montrent les images de gens de la salle portant des couvre-chefs et qui, elles, n’ont pas été repoussées dehors. Faut-il en conclure qu’à Aquaboulevard, ça juge à la tête du client ?
Ci-bas sur la photo, on voit bien des hommes avec des bonnets sur la tête à Forest Hill de chez Aquaboulevard ...

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Dans ce cas d’espèce, ce qui semble “gêner” c’est moins le couvre-chef que la conviction religieuse d’Albertine.
En pleurs, les deux jeunes filles estiment avoir été victimes de discrimination et ont appelé à boycotter la salle de sport en question à la politique jugée islamophobe.
Et puis que faire avec une femme perdant ses cheveux à cause d’une chimiothérapie et portant un couvre-chef ?
Pour info, la question du racisme dans cet établissement a déjà été abordée dans le passé par Le Nouvel Observateur .
Ce genre de problème est malheureusement assez récurrent dans notre beau pays la France alors que dans les pays anglo-saxons porter un turban ou sa casquette dans un gymnase de Harvard ou du Massachusetts ne pose de soucis à personne..