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Issad Rebrab, patron de Cevital, considéré comme l’une des plus grosses fortunes d’Algérie, avait été arrêté le 23 avril 2019 pour « suspicion de fausses déclarations en rapport avec des transferts de capitaux et de surfacturation dans des opérations d’importation de matériel »
Ses conseils avaient formulé une demande de sa mise en liberté auprès de la Cour d’Alger. Mais cette demande a été rejeté dimanche 5 mai. Les avocats de la défense doivent attendre un mois pour reformuler leur demande.
L’arrestation d’Issad Rebrab intervient dans un contexte tendu marqué par la descente dans les rues de millions de manifestants algériens demandant que soient arrêtés et jugés tous ceux qui dépouillent le pays de ses richesses.
Dans la foulée et en plus d’Issad Rebrab, deux autres hommes d’affaires algériens ont été placés derrière les barreaux.
En fin de semaine passée, c’est le frère cadet de l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika, Saïd Bouteflika, qui s’est vu arrêter pour complot contre l’armée et atteinte à la sûreté de l’État.
Deux grands généraux à la retraite ont également été arrêtés: Le Général Mohamed Mediene dit le Général Toufik qu’on considérait jadis comme l’homme le plus puissant d’Algérie, et le Général Athman Tartag dit le Général Bachir, ancien coordinateur en chef des différents services de renseignements.