Que Donald Trump ait reconnu Jérusalem comme capitale de l'état hébreu n'est pas un fait du hasard. Le président américain veut certainement détourner les regards sur ses relations plus qu'ambiguës avec la Russie soupçonnée d'avoir favorisé son élection.
Et pour cause, sa reconnaissance intervient quelques jours seulement après que son ex conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn ait avoué avoir menti au FBI sur le dossier de l'ingérence russe dans la campagne électorale l' ayant conduit à la tête de la présidence des Etats-Unis.
Donald Trump voulait frapper un grand coup pour faire diversion. Mais sa manoeuvre machiavélique ne trompe guère les observateurs qui ont pointé sa volonté de se faire oublier sur le dossier russe quitte à embraser la planète.
Potus a partiellement réussi son coup puisqu'on ne parle quasiment plus que de Jérusalem aux mains d'Israël, une thèse récusée par l'ensemble de la planète, y compris par les éternels alliés de l'état hébreu.
Les Européens ont trouvé inacceptable cette thèse qui piétine les droits des Palestiniens. Et les chefs d'état arabes n'ont guère fait mieux malgré l'immense colère de leurs peuples.
Les Rois et présidents arabes auraient mieux fait de rappeler leurs ambassadeurs en poste à Washington pour marquer leur désapprobation de la politique américaine dans cette région du moyen orient.
Comme à leur habitude, ils se contentent de condamner la position américaine sans trop convaincre. Les Israélien, eux, jubilent.
Donald Rumsfeld, chef de file des faucons néo-conservateurs, appuie la décision de Donald Trump. Il estime qu'il était temps de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem sans se soucier lui non plus des risques qui peuvent être générés par cette décision.