Après plusieurs mois d’enquêtes et d’investigations, l’émission Sept à Huit a diffusé un reportage poignant dans lequel d’autres personnes victimes de viol par le chanteur ont pris la parole.
Elles sont Marocaines, Franco-Marocaine, Algérienne, Françaises et elles disent avoir été violées et violentées par le crooneur marocain agissant toujours avec un mode opératoire quasiment identique.
Des accusations à la pelle qui pèsent sur le chanteur et qui nuisent gravement à sa réputation déjà entamée par une première accusation de viol qui remonte à 2010 et dont les faits se seraient produits à New York.
Dans ce reportage, Laura Prioul a « ouvert le bal » des témoignages en revenant à la charge, avec de nouveaux éléments glaçants sur les violences qu’ elle a subies la nuit des faits.
Un des faits marquants dans ce reportage reste le témoignage de la Franco-Marocaine qui avait porté plainte contre SL pour viol avant de retirer sa plainte. Sur les raisons de ce retrait, elle a ainsi expliqué dans une lettre avoir subi d’énormes pressions familiales.
Témoignant à visage caché, une autre Marocaine prend la parole pour décrire ce qu’il lui est arrivé avec le chanteur marocain qui l’aurait violé à Marrakech, dans sa garçonnière, bien à l’abri des regards.
Voulant porter plainte contre lui pour viol, les autorités s’y opposent. Car Saâd Lamjarred au Maroc, c’est pas n’importe qui. Une star aux bras longs. Un intouchable qui se permet tout en ayant une sorte d’impunité à cause de son statut et de ses relations.
De son côté, une autre victime, algérienne cette fois-ci, sort de son silence pour évoquer dans ce reportage son viol par Saad Lamjarred en octobre 2017, soit 6 mois après la sortie de détention de ce dernier.
Elle n’osera pourtant pas porter plainte contre le rossignol marocain par peur du scandale. La même raison qui pousse de nombreuses Marocaines victimes du chanteur à se murer dans le silence.