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Vendredi 11 août plusieurs médias dont le "Al Huffington Post" ont fait savoir que le parquet général aurait requis la peine de mort contre Nasser Zefzafi pour le chef d'accusation d'atteinte à la sûreté de l'État.
Le procureur général du Roi près la cour d’Appel de Casablanca dans un communiqué rendu public dément catégoriquement ces informations :
« Les informations véhiculées par des médias électroniques au sujet de l’application de la peine capitale à l’encontre de certains mis en cause dans les événements d’Al Hoceima sont fausses et ne reposent sur aucun fondement juridique », a-t-il précisé.
« Le dossier de cette affaire est encore entre les mains du juge d’instruction qui est, en vertu de la loi, le seul en droit d’ordonner la poursuite, la non poursuite ou de se déclarer incompétent », indique-t-il.
« La demande d’application des peines se fait uniquement auprès du tribunal et non pas auprès du juge d’instruction » poursuit le Procureur du Roi, avant de conclure:
« Il parait évident que l’objectif qui sous-tend la publication de ce genre d’informations est d’influencer le déroulement de l’enquête ».