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                    Rachid Nekkaz avait été arrêté le 4 décembre 2019. Il avait été placé en détention à la prison de Kolea dépendant de la wilaya de Tipasa où il est resté un peu plus d’un an subissant le même sort que le journaliste Khaled Drareni, reclus tous les deux dans un quartier carcéral réservé aux terroristes.
   Rachid Nekkaz croupit aujourd’hui  à la prison d’El Abiodh Sidi Cheikh ( wilaya d’Al Bayadh ) dans le désert algérien à 756 kms de la capitale dans une cellule avec une cour de 4 mètres carrés.
L’activiste algérien dont l’état de santé inspire des inquiétudes selon ses médecins souffre d’un début cancer de prostate avec l’apparition d’un kyste de 19mm dans le foie à potentiel malin.
Rachid Nekkaz ne comprend toujours pas comment il s’est retrouvé dans cette situation :
« alors que je n’ai tué ni volé personne dans ma vie et que j’ai mené durant plusieurs années un combat pour un changement pacifique en Algérie et contre la corruption pour une Algérie nouvelle » estime-t-il.
L’homme d’affaires avait été cité en 2018 et 2019 comme candidat au Prix Nobel de la Paix pour ses efforts à ramener la stabilité dans une Algérie exsangue dirigée par des groupes mafieux qui ont mis en coupes réglées l’économie de ce pays potentiellement très riche.
Officiellement, l’activiste algérien est poursuivi pour «incitation à porter des armes contre des représentants de l’Etat», «incitation à attroupement non armé» et «publication Facebook pouvant porter atteinte à l’intérêt national».
Défendu par plus de 85 avocats, Rachid Nekkaz encourt la peine de mort pour les faits qui lui sont reprochés.