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La présidence de la République a décidé la fermeture de tous les établissements d’enseignement ( écoles, collèges, lycées et universités).
Plusieurs sites touristiques ont été fermés. Et plusieurs événements ont été annulés. Des décisions sages et courageuses qui visent à limiter la propagation du coronavirus covid-19.
Le gouvernement a pris également d’autres mesures visant à limiter les regroupements qui pourraient être des vecteurs de transmission du virus.
Les entreprises sont, elles incitées à privilégier le travail à distance. Le but est de réduire au maximum les contacts inter-humains.
Et après avoir interdit les regroupements réunissant plus de 1000 personnes, le gouvernement vient de baisser les plafonds à 100 personnes.
Mais, paradoxalement, aucune des mesures prises par l’État ne visent les transports en commun où sont chaque jour en contact plusieurs millions d’usagers.
Le danger est là. Et il guette tout le monde. Fermer les transports en commun ( métros, trains, bus ...), cela a certes un prix. Les coûts d’une paralysie dans les transports sont énormes, faut-il pour autant sacrifier des centaines de vies potentielles pour quelques milliards d’euros ?
On est là devant des choix éthiques, mais aussi économiques. On n’est bien entendu que dans la phase 2 de l’épidémie. L’entrée en phase 3 est inévitable.
Selon le dernier bilan fourni par le Directeur Général de la Santé, 3 661 cas de coronavirus confirmés ont été observés. Et 79 décès ont été constatés.
Faut-il attendre d’avoir 15 000 cas pour décider enfin d’interdire les transports en commun sachant qu’ils constituent potentiellement de véritables mines pour le virus ?