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Billet de blog 13 juin 2019

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Abdelmalek Sellal en détention

L’ancien premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a été mis sous mandat de dépôt et placé en détention aujourd’hui jeudi 13 juin après avoir été auditionné plusieurs heures par un juge d’instructions auprès de la Cour Suprême. Sellal rejoint 24 heures après Ouyahia à la prison d’Al Harrach, située dans la banlieue d’Alger.

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Illustration 1

   L’opération coup de poing visant les anciens caciques du pouvoir à Alger se poursuit sur la même cadence et avec la même fermeté affichée.

   Un jour après l’arrestation de l’ancien premier ministre Ahmed Ouyahia et son placement en détention provisoire, c’est au tour d’Abdelmalek Sellal de subir le même sort.

   L’ancien chef de gouvernement de la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, Abdelmalek Sellal, est poursuivi lui aussi pour soupçons de fraudes dans la conclusion de contrats publics.

   Sur requête du parquet d’Alger, Abdelmalek Sellal a été auditionné aujourd’hui pendant plusieurs heures par un juge d’instruction qui a fini par demander la mise en détention provisoire de l’ancien premier ministre .

   Subissant la pression de la rue qui manifeste depuis des mois, une opération mains propres a été lancée afin que soient jugées les personnes impliquées dans des affaires de fraudes et/ou de corruptions.

   Jusqu’à maintenant plusieurs hommes d’affaires, plusieurs ministres et premiers ministres ainsi que de très  hauts gradés qu’on croyait jusque-là indéboulonnables ont été placés en détention faisant craindre un règlement de compte entre hommes très influents dans l’appareil de l’Etat algérien.

   La purge a débuté avec l’arrestation du multimilliardaire en dollars Issad Rebrab pour s’étendre ensuite au frère de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, Saïd Bouteflika, ainsi qu’aux anciens généraux majors Mohamed Mediene dit Général Toufik et Le Général Atmane Tartag dit aussi Général Bachir Tartag.

    La détention provisoire, une mesure exceptionnelle en droit algérien, n’est appliquée qu’en cas de présence de fortes charges contre le détenu ou par crainte qu’il ne s'enfuie ou n’altère des preuves, annonce la chute très probable d’au moins deux premiers ministres ainsi que de plusieurs généraux.

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