Sévèrement critiquée et pointée du doigt, Amina Maelainine a essayé de se justifier depuis le départ en contestant l'authenticité des clichés mis en ligne :
"Ce ne sont là que des photos-montages publiés par des personnes malveillantes ", dit-elle pour contrecarrer les mauvaises langues qui l'accusent d'être une faux-dévote.
Tout en prétendant que ces clichés seraient faux, elle a menacé de poursuivre en justice quiconque se hasarderait à les publier ou à les partager sur les réseaux sociaux.
Son groupe parlementaire hésitant à lui apporter son soutien au départ, sort de plus en plus de son mutisme. L'ancien premier ministre Abdelilah Benkirane a fait savoir dernièrement que le port du voile chez le PJD n'était pas une obligation et que le parti était même à la recherche de représentantes sans voile.
Quant à l’actuel chef de gouvernement Saadeddine El Othmani, celui-ci a déclaré que la députée en question n'a jamais demandé de soutien de son parti et qu’il “ fallait rester prudent dans ce genre d’affaires touchant la vie privée.”