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Avant même l’annonce des résultats du scrutin présidentiel, les Marocains se moquaient déjà du nom de celui qui n’était encore qu’un candidat à la présidence du pays voisin.
Et pour cause: Le patronyme de l’ancien premier ministre et haut fonctionnaire devenu président, en dehors du cercle intime, est quasiment imprononçable en public au Maroc.
Tebboune ou selon une autre graphie Tabou(ne) est au royaume chérifien un mot tabou que personne ne se hasardera à prononcer en famille.
Les Algériens pourront faire tous les reproches du monde à Tebboune, celui d’être par exemple un ancien cacique du système comme celui d’être un ancien courtisan servile de Bouteflika ou pire encore le pion du Général Gaid Salah

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Pour beaucoup de Marocains, peu importe ce qu’en pensent les Algériens, Tebboune n’est rien d’autre qu’une vulgaire évocation vaginale qu’on a hâte de voir disparaître du paysage politique algérien.
Ce n’est pas le cas, en revanche, de nos amis Tunisiens pour qui Tebboune ne renferme aucune connotation sexuelle, signifiant simplement du « pain » en langue vernaculaire locale.
Ces particularités langagières propres à chaque pays de l’Afrique du Nord partageant pourtant plusieurs points en commun, assez cocasses du reste, faisant sourire plus d’un, ne sont pas sans gêner certains, notamment les présentateurs télés.
L’un d’eux nous a confié dernièrement que le pire qui pourrait lui arriver est d’annoncer au public sur antenne la rencontre entre Abdelmadjid Tebboune et l’ambassadeur du Pakistan au Canada dénommé, tenez-vous bien, Miangul Akber Zeb...