La vidéo ci-dessus montre trois individus plaquant au sol un homme de type européen, auteur présumé de l'attentat. On entend autour de lui des gens crier, effrayés par ce qui vient de se passer sous leurs yeux.
Les corps des victimes jonchent encore le sol. Une fille pleure la mort de son papa fauché par la camionnette. D'autres tentent de venir en aide aux blessés.
Une scène d'horreur qui rappelle en tous points les deux précédents attentats à la voiture bélier qui ont été commis par des terroristes islamistes.
Durant cette nuit, les médias britanniques dans leur majorité hésitent à qualifier d'attentat terroriste l'attaque du Finsbury.
L'homme est conduit par la police dans un hôpital pour évaluer sa santé mentale. Cherche-t-on à le faire passer pour un forcené comme il est de coutume quand un Blanc tue des musulmans ?
« Pourquoi on ne dit pas que c’est une attaque terroriste ?, s’insurge Nasir Ali, qui vient de sortir d’une salle de gym. C’était clairement délibéré. Des civils innocents étaient visés »
Des journalistes de la BBC présents sur les lieux ont été pris à partie par les fidèles.
La Première ministre Theresa May, trois heures après les faits, se résout finalement à parler d'une "attaque potentiellement terroriste ", sans doute pour calmer les esprits.
Il faut dire qu'au Royaume-Uni, entre musulmans et non-musulmans l'ambiance est délétère. La communauté musulmane est pointée du doigt. L'incendie dramatique de la Tour Grenfell aurait pu changer les choses.
Les témoignages des rescapés expliquant avoir eu la vie sauve grâce à des musulmans auraient pu en principe arrêter cette poussée islamophobe qui anime les Britanniques. Aujourd'hui on s'aperçoit qu'il n'en est rien.
La raison est simple: Ces témoignages émouvants ont presque été occultés par les médias locaux.