L'appel à manifester a été lancé dans un premier temps par Nasser Zefzafi et ses compagnons avant que ces derniers ne finissent derrière les barreaux pour intelligence avec l'ennemi, atteinte à la sûreté de l'Etat en relation avec des groupes étrangers cherchant en vain depuis des décennies à déstabiliser le pays.
Cet appel a été repris et relancé sur les réseaux sociaux par un autre groupe d'individus agissant dans l'anonymat et qu'on soupçonne d'agir sous le commandement des services secrets d'un Etat voisin qui donnent les ordres à partir de faux profils se faisant passer pour des Rifains.
Les partisans de cet appel, une minorité, sont la plupart des identitaires extrémistes amazighs aux discours volontairement racistes anti arabes, séparatistes et antimonarchiques roulant pour un pays tiers.
Pourquoi manifester précisément un 20 juillet ? Cette date représente tout un symbole. Elle rappelle la bataille d'Anoual ayant opposé les troupes d'Abdelkrim Al Khattabi aux colons Espagnols.
La préfecture de la province d’Al Hoceima justifie officiellement cette interdiction par le fait que les "appels n’ont pas respecté les procédures légales en vigueur et que l’autorité administrative locale n’a reçu aucune déclaration à ce sujet ».
La préfecture rappelle aussi que le droit de manifester est réservé aux « partis politiques, aux organisations syndicales, aux instances professionnelles et aux associations légalement déclarées », une façon de signifier aux concernés que l’appel diffusé sur les réseaux sociaux est non conforme aux lois du pays.
Pour information, le Centre d'Oncologie qui existe déjà dans les environs d'Al Hoceima a bel et bien réceptionné le scanner 3D qui manquait pour le dépistage des cancers.
Des directives du Roi lui-même ont été faites pour que les projets de la ville "Al Hoceima Phare de la Méditerranée" soient accélérés de sorte que les échéances de fin des travaux soient respectées.