La menace émise par l'ambassadrice américaine aux Nations Unies intervient en réaction aux propos du président turc Recep Erdogan favorable au statut quo:
« J’invite à nouveau tous les pays membres de l’ONU à défendre le statut historique de Jérusalem », avait déclaré M. Erdogan.
Après l'échec de l'Egypte devant le Conseil de Sécurité à faire valoir le statut historique de Jérusalem, la Turquie et le Yémen s'en remettent aujourd'hui Jeudi 21 décembre aux membres des Nations Unies pour voter une résolution dénonçant les déclarations du président américain.
Pour rappel, Donald Trump, poussé dans ses derniers retranchements au sujet du scandale de l'immixtion russe dans les élections présidentielles, avait à la surprise générale désigné officiellement Jérusalem comme Capitale d'Israël.
Cherchant une porte de sortie sur le dossier russe, Potus aurait voulu faire diversion en s'attaquant au dossier épineux du statut de Jérusalem qui divise Palestiniens et Israéliens, sapant ainsi les négociations de paix entre ces deux peuples qui se déchirent sur cette terre sacrée depuis plusieurs milliers d'années ( Cf. Histoire des Philistins et des Hébreux )