Howard Kurtz rapporte dans son livre des anecdotes assez inquiétantes sur le comportement imprévisible du président américain qui se moque royalement de ce que pensent ses conseillers.
Juillet dernier, dit-il, son équipe venant à peine de finir un rapport sur la question de l’intégration des « transgenres » dans l’armée américaine, demandait à se réunir avec lui à son bureau ovale.

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Le président acquiesce mais de façon tout à fait inattendue prend tout le monde de court en postant un tweet dans lequel il déclare en prenant tout seul sa décision que le gouvernement n’autorise pas les transgenres à servir dans l’armée.
« Oh my God, he just tweeted this " ( Oh Mon Dieu, il vient juste de tweeter ça ) s’exclame son chef de cabinet Reince Priebus. « no longer a need for the meeting » ( plus besoin de la réunion ).
« Defiance disorder » qui sort quelques semaines après « Fire and Fury » décrit l’ambiance chaotique qui règne à la Maison Blanche sous la présidence de POTUS qu’on décrit un peu comme atteint du syndrome de « Defiance disorder » ( Trouble d’opposion/ provocation ) .

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Kurtz qui a travaillé au Washington Post de 1981 à 2010 précise que « Defiance disorder » est l’expression qu’utilise en privé les conseillers de Trump pour décrire le comportement de leur patron.
Il s’agit d’un trouble psychopathologique qu’on constate généralement chez les enfants se manifestant par le refus de l’autorité et qui se réfère ici au comportement compulsif de POTUS tendant à faire exactement le contraire de ce que lui demandent ses conseillers.
Howard Kurtz raconte dans « Defiance disorder » son livre qu’on trouvera sur les rayons des libraires en début de semaine prochaine une autre anecdote non moins étrange mettant en scène Donald Trump au tout début de son mandat.
Son équipe se réveillant un petit matin du mois de mars dans la confusion totale constatant, effarée, que Donald Trump venait de se fondre d’un tweet dans lequel il accuse ouvertement l’ancien président Barack Obama de l’avoir mis sur écoute pendant la campagne électorale.
Encore pris de court, « Le personnel de la Maison Blanche, écrit Kurtz, ne savait vraiment pas quoi faire ». Reince Priebus, son chef de cabinet, voyait son téléphone littéralement envahi de messages et de courriels auxquels il devait répondre. « Le personnel devait se mettre en ordre de bataille pour appuyer la véracité d’un tweet au demeurant insensé »