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Le moqadem qui a le plus fait parler de lui en mal cette année s’appelle Bessam. En cause : Ses interventions violentes contre des manifestants qui organisaient un sit-in pour dénoncer la précarité de leur statut.
L’homme en question s’est fait filmer à de nombreuses reprises en train de donner des coups de pieds ( des coups de balayettes ) à des professeurs, des images tournées en boucle dans les réseaux sociaux qui ont fortement indigné la population.
Des scènes de violences qui ont même fait réagir le ministre des Droits de l’homme, Mustapha Ramid, qui avait appelé pour l’occasion à ce que l’individu en question soit identifié et qu’il fasse l’objet de poursuites judiciaires.

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« De façon incompréhensible, injustifiée, inacceptable et irrationnelle, un individu est apparu en civil exerçant une violence illégitime sur des citoyens sur la voie publique .
Je pense que l’intervention de cet individu [...] doit faire l’objet d’investigations », avait substantiellement noté le ministre sur sa page Facebook.
Travaillant comme moqadem, auxiliaire d’autorité agissant en principe sous les ordres d’un caïd, Bessam n’a à ce titre aucun pouvoir de coercition et ne peut se targuer du droit d’exercice de la violence légitime.
L’individu en question a été arrêté et déféré devant un juge afin que toute la lumière soit faite sur ses comportements violents qui nuisent à l’image des agents de l’Etat.

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