Non, Monsieur Mélenchon vous n’êtes ni Dieu ni Prophète. Vous n’êtes qu’un simple justiciable. Et comme n’importe quel commun des mortels, vous pouvez fauter, vous pouvez commettre des erreurs et pour pouvez même tricher, pour ne pas dire violer les lois.
Non, vous n’êtes pas infaillible. Non, vous n’êtes pas sacré. Non, vous n’êtes pas au-dessus des loi. Non, la République, ce n’est ni vous ni Marine Le Pen avec laquelle vous avez au moins ce point commun : Le refus de vous soumettre aux enquêtes des juges.
En vous comportant de la manière la plus lamentable qu’on puisse imaginer avec Monsieur le Procureur de la République et les policiers l’accompagnant, vous avez choqué la France entière. Et vous avez auto-détruit votre image tout seul.
La sagesse voulait que vous laissiez les forces de l’ordre faire tranquillement le travail pour lequel elles étaient mandatées légalement et sous la supervision du Procureur de la République.
Tout le monde a vu comment vous avez osé bousculer le Procureur de la République. Tout le monde a vu avec quelle insolence vous vous adressiez aux policiers. Et en cela, vous êtes loin de donner le bon exemple à notre jeunesse.
Vous avez un comportement en tous points semblable à celui de la racaille de nos banlieues, cette racaille qui refuse l’autorité, qui refuse de soumettre aux règles de la République régentant la vie quotidienne des citoyens.
Vous avez loupé une bonne occasion de vous taire. Vous avez loupé une bonne occasion de montrer que vous êtes comme tous les Français, un simple citoyen qui obéit aux règles de la République.
Vous auriez dû laisser les enquêteurs faire leur travail correctement et commenter après comme bon vous semble les mesures qu’elles ont entreprises concernant les locaux de votre parti.
Empêcher la justice de faire son travail a laissé croire à tout le monde que vous vouliez vous dérober à vos obligations ou que vous aviez des choses à vous reprocher. Et dans tous les cas, vous aviez tort, Monsieur Mélenchon. Avouez-le.