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Billet de blog 26 octobre 2017

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Abdelkader Messahel : Le guignol de la "diplomatie" algérienne

Les dernières déclarations du Ministre Des Affaires Etrangères algérien donnent une image assez médiocre des gens qui sont aux commande du pays voisin. Lors d'un forum économique, Abdelkader Messahel avait accusé les banques marocaines de blanchiment d'argent et avait affirmé que les avions de la RAM (Royal Air Maroc ) transportait autre chose que des passagers.

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Messahel accuse le Maroc de blanchir l'argent du haschisch © ABC NEWS

  À entendre parler certains hommes qui font partie de l'élite aux commandes de l'Algérie, on se demande des fois où ils ont été faire leurs études. Et à franchement parler, on doute même parfois qu'ils en aient fait tellement leur niveau est bas.

   Ça saute aux yeux: le discours d'Abdelkader Messahel est tout sauf le discours d'un chef de diplomatie d'un pays souverain. Ce n'est pas possible. C' est à la fois insensé, irresponsable  et dangereux de mettre un tel énergumène à la tête d'un ministère en charge de relations internationales.

  Comment peut-on être aussi bête pour sortir de telles âneries, de telles bêtises à propos d'un pays voisin dont le seul tort est de réussir là où d'autres pays bien plus lotis ( en richesses minières ) échouent ?

  Le discours d' Abdelkader Messahel n'est rien d'autre qu' un déroulé de mensonges, qu'un ramassis de contre-vérités qui visent à détourner les regards sur les vrais problèmes qui minent son pays.

  L'Algérie vit une crise profonde, une crise à la fois économique, politique et sociale qu'elle n'est pas près de surmonter. La mafia des 40 voleurs, pour reprendre une expression chère à Rachid Nekkaz, a placé l'économie du pays en coupes réglées.

  Les généraux, les fils de généraux algériens et les membres du gouvernement se sont emparés des richesses du pays, vivent entre Genève, Londres et New York alors que le bas peuple s'empêtre dans la misère la plus totale.  

  Abdelkader Messahel  ne peut mentir indéfiniment au peuple algérien en pointant du doigt le voisin marocain. Abdelkader Messahel devrait se regarder dans un miroir car l'image qu'il reflète est celle d'un guignol qui ne trompe que lui-même.

   Docteur Rachid BARBOUCH  

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