
Saad Lamjarrad menotté et conduit vers une voiture de police – Paris
L'accusation est grave et elle risque de compromettre la carrière du chanteur marocain devenu en très peu de temps une super-star dans le monde arabe grâce à ses clips "Lamallem", "Ghaltana", "Mal Hbibi Malou" qui totaliseraient près d'un milliard de vues sur Youtube.
A l'origine de cette interpellation, une jeune femme qui aurait été avec lui à l'hôtel dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 Octobre et qui aurait été déposer à 1 heure du matin une plainte contre lui au commissariat pour agression sexuelle.
L'affaire est entre les mains de la justice qui est la seule habilitée à dire qui dit vrai. Les avocats de Saad Lamjarred, de leur côté, devraient logiquement porter plainte contre la jeune femme pour dénonciation calomnieuse.
Après 48 heures de garde à vue, le chanteur marocain est déféré devant un juge en vue de l'ouverture d'une information judiciaire pour "viol aggravé" et "violences volontaires" sur une jeune femme de 20 ans.
La "présumée" victime aurait présenté à la justice une attestation d'une incapacité temporaire de travail (ITT) inférieure à huit jours, en appui à ses accusations.
L'ambassade marocaine à Paris suit de très près l'évolution de cette affaire sans exprimer le moindre commentaire laissant ainsi la justice française faire son travail.
Depuis l'annonce de l'arrestations de Saad Lamjarred, la fièvre s'est emparée des réseaux sociaux. Plusieurs groupes de fans se sont constitués pour prendre la défense de leur "idole" et lui exprimer leur soutien. Certains ont même changé leurs photos de profils en se disant: "Nous sommes tous Saad Lamjarred".
D'aucuns crient au complot, à la machination et à la manipulation, d'autres dénoncent avec véhémence le bien-fondé des accusations allant tous un peu dans le sens des déclarations du chanteur marocain qui dit la main sur le coeur avoir été victime d'un "traquenard".
Un juge décidera de la suite à donner à cette affaire ce soir en confrontant les déclarations de l'un et l'autre, séparément et en vis-à-vis, le tout en concertation avec le Parquet de Paris.