Pour combattre la barbarie faut-il se comporter en barbare aussi ? La Russie, grande démocratie et grand pays respectueux des Droits de l'Homme, comme tout le monde le sait, n'est ce pas ?, multiplie ces derniers temps les bombardements en Syrie censés viser les combattants de Daech.
Or ces bombardements d'une rare violence visent tout sauf Daech. Les avions russes larguent jour et nuit des objectifs non militarisés tuant ainsi des centaines de civils Syriens, au su et au vu de tout le monde. Poutine, l'ami de longue date et ami de toujours du dictateur Bechar Al Assad, est même reçu comme un grand chef d'Etat en Europe.
Les médias occidentaux ferment les yeux sur ces crimes contre l'humanité en désignant les assassinats intentionnels de civils syriens de victimes collatérales. On va loin pour chercher d'autres expressions euphémisantes aux terrorismes d'Etats.
Plus de 300 000 civils syriens tués paraissent peu pour certains qui demandent à collaborer avec le régime d'Al Assad. Hé oui ! C'est que des Arabes, on s'en fout n'est-ce pas ? On marche sur la tête décidément.
A mon sens, derrière ces rapporchements avec les Russes et le régime de Bechar Al Assad, il y a une idée raciste clairement exprimée : On s'en fout de la mort des civils arabes. Qu'importe leur nombre, 100 , 200 , 1000, 100 000 ou 300 000, ça vaut rien devant la mort d'un Blanc. C'est un peu malheureux pour ceux qui se disent des gens civilisés.