Henri Peña-Ruiz s’est attelé à justifier son attitude en disant qu’il a le droit de critiquer une religion mais pas ceux qui la pratiquent .
Henri Peña-Ruiz s’est gardé de parler de cette dérive qui consiste à s’en prendre indirectement aux musulmans et aux arabes en critiquant l’islam pour éviter ainsi d’être taxé de raciste.
Ce glissement de sens est malheureusement réel et souvent orchestré de manière volontaire pour s’en prendre aux Français d’origine nord-africaine de manière détournée.
On n’insulte pas directement l’arabe, le berbère ( d’ailleurs chez beaucoup de gens, arabe et berbères c’est kif kif bourricots ), le musulman mais on s’en donne à cœur joie sur l’Islam, qui fondamentalement, est plus proche du judaïsme que du christianisme.
Dire qu’on a le droit d’être islamophobe c’est comme dire qu’on a le droit d’être judéophobe car dans l’un ou l’autre cas on peut cacher sa haine pour les personnes en s’en prenant à leur religion.
Au jour d’aujourd’hui, Henri Peña-Ruiz ne peut dire qu’il serait judéophobe et je le défie d’oser le dire devant les caméras des journalistes sachant très bien tout ce qu’il pourrait encourir comme sanctions.
Ceux qui lui donnent le droit de dire qu’il est islamophobe aujourd’hui seront les premiers à le «bombarder » s’il viendrait à se revendiquer comme judéophobe.
D’ailleurs tant mieux et mille fois tant mieux qu’il ne le dise pas. Car en le disant et en le revendiquant il pourrait provoquer la haine contre ceux qui pratiquent le judaïsme.
Alors une question somme toute simple se pose : Pourquoi octroyer à Henri Peña-Cruis le droit de haïr une religion et lui interdire formellement en même temps la haine d’une autre religion de peur que des dérives en découlent ?
Nb: Je ne suis ni islamophobe ni christianophobe ni judéophobe. Merci