Rangzen (avatar)

Rangzen

Abonné·e de Mediapart

36 Billets

0 Édition

Billet de blog 2 septembre 2021

Rangzen (avatar)

Rangzen

Abonné·e de Mediapart

2 Septembre, la Journée de la démocratie tibétaine

Contrairement à de nombreuses démocraties établies dans l'ère moderne, la démocratie tibétaine en exil n'a pas été imposée par une puissance étrangère ou obtenue par un soulèvement populaire.

Rangzen (avatar)

Rangzen

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Contrairement à de nombreuses démocraties établies dans l'ère moderne, la démocratie tibétaine en exil n'a pas été imposée par une puissance étrangère ou obtenue par un soulèvement populaire. Elle est top-down démocratie - fortement encouragée par le chef suprême traditionnel du Tibet, le Dalaï Lama, et volontairement établie par le peuple tibétain à son initiative. La démocratie tibétaine a évolué progressivement au cours des 61 dernières années. Elle a été guidée non seulement par les principes énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, mais aussi par les valeurs culturelles et spirituelles tibétaines.

Illustration 1

Une brève chronologie :

2 septembre 1960 : naissance de la première Assemblée des Députés du Peuple Tibétain (aujourd’hui connue sous le nom du Parlement tibétain en exil).

10 mars 1963 : la Constitution, fondée sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, est promulguée et appliquée au sein du Gouvernement en exil.

1973 : L’introduction des contributions volontaires des Tibétains exilés connues également sous le nom de 'Green Book'.

1990 : les membres du cabinet en exil ne sont plus nommés par le Dalaï Lama qui propose de soumettre une liste de 3 personnalités à l’approbation du Parlement en exil.

La Charte des Tibétains en exil est la loi suprême qui régit les fonctions du gouvernement. Elle a été rédigée par le Comité de reformulation de la Constitution et soumise à l’approbation du Parlement tibétain en exil. Le Parlement, à son tour, a adopté la Charte le 14 juin 1991.

Avant l’adoption de la Charte, l’Administration centrale tibétaine fonctionnait plus ou moins selon le projet de constitution démocratique pour le futur Tibet, promulgué par le Dalaï Lama le 10 mars 1963.

2001 : L’élection au suffrage direct du chef du gouvernement en exil pour un mandat renouvelable de 5 ans.

Au fil des ans, la charte a été régulièrement modifiée. Après la dévolution du pouvoir politique par le Dalaï Lama, la Charte a été à nouveau modifiée en conséquence pour répartir les pouvoirs entre les trois organes : l’exécutif, le législatif et la judiciaire.

Le 14 mars 2011, la Charte a été amendée et le Dalaï Lama a transféré la totalité de l’autorité ou pouvoir politique aux dirigeants élus par le peuple, le Sikyong.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.