RAOUL MARC JENNAR (avatar)

RAOUL MARC JENNAR

Essayiste, militant éco-socialiste, internationaliste

Abonné·e de Mediapart

273 Billets

0 Édition

Billet de blog 14 mars 2012

RAOUL MARC JENNAR (avatar)

RAOUL MARC JENNAR

Essayiste, militant éco-socialiste, internationaliste

Abonné·e de Mediapart

"Il n'y aura point de président de la France" (21 septembre 1792)

La monarchie étant abolie le 21 septembre 1792, lendemain de la victoire de Valmy, la Convention commence le même jour les travaux de rédaction  de la première Constitution républicaine (qui sera adoptée en 1793).  Une intervention d’un député de Paris évoquant  l’existence d’un président de la République provoque plusieurs répliques désapprobatrices.

RAOUL MARC JENNAR (avatar)

RAOUL MARC JENNAR

Essayiste, militant éco-socialiste, internationaliste

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La monarchie étant abolie le 21 septembre 1792, lendemain de la victoire de Valmy, la Convention commence le même jour les travaux de rédaction  de la première Constitution républicaine (qui sera adoptée en 1793).  Une intervention d’un député de Paris évoquant  l’existence d’un président de la République provoque plusieurs répliques désapprobatrices. On retiendra d'abord celle du  citoyen François Chabot :

 «  Ce n’est pas seulement le nom de roi que la nation veut abolir, mais tout ce qui peut sentir la prééminence : défiez-vous de ce penchant aux idées aristocratiques ; gardez-vous d’ériger en idole ou en sultan le simple officier des mandataires du peuple ! Il n’y aura point de président de la France. Vous n’environnerez pas des attributs abhorrés de la royauté ceux que l'amour des peuples doit seul investir et honorer. Vous ne pouvez rechercher d’autre dignité que de vous mêler avec les sans-culottes qui composent la majorité de la nation. »

 Et le citoyen Couthon d’ajouter : « Ce n’est pas la royauté seulement qu’il importe d’écarter de cette Constitution, c’est toute espèce de puissance individuelle qui tendrait à restreindre les droits du peuple et blesserait les principes de l’égalité. »

 Les auteurs de la première Constitution républicaine ont rejeté l’idée présidentielle. Encore une des espérances nées de 1793 qu’il nous faut accomplir.

rmj

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.