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Billet de blog 25 mars 2015

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ClarificationPuisqu'il semble que les mots utilisés ne suffisent pas pour comprendre ce que signifie, "clore une séquence dans ma vie", je précise que j'estime que dans les combats que j'ai menés, contre les accords de l'OMC (AGCS, ADPIC,...), contre le TCE, pour l'éco-socialisme, pour la relocalisation de l'économie, contre les accords APE, le traité transatlantique et autres instruments du genre, les années passées au NPA, puis au PG, n''ont rien apporté en terme d'efficacité dans ces combats-là. 
Par contre, mes adhésions à ces partis m'ont fait perdre énormément de temps en d'interminables réunions internes où l'essentiel de l'énergie dépensée est gaspillée en veines palabres et en petits et médiocres enjeux de pouvoirs entre égos surdimensionnés.


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Puisqu'il semble que les mots utilisés ne suffisent pas pour comprendre ce que signifie, "clore une séquence dans ma vie", je précise que j'estime que dans les combats que j'ai menés, contre les accords de l'OMC (AGCS, ADPIC,...), contre le TCE, pour l'éco-socialisme, pour la relocalisation de l'économie, contre les accords APE, le traité transatlantique et autres instruments du genre, les années passées au NPA, puis au PG, n''ont rien apporté en terme d'efficacité dans ces combats-là. 


Par contre, mes adhésions à ces partis m'ont fait perdre énormément de temps en d'interminables réunions internes où l'essentiel de l'énergie dépensée est gaspillée en veines palabres et en petits et médiocres enjeux de pouvoirs entre égos surdimensionnés.


Je vais poursuivre mes combats, bien plus efficaces en termes d'éducation populaire quand je le fais en compagnie d'Attac, des Amis du Monde diplomatique, des Amis de Politis et autres associations citoyennes, que dans le cadre d'un parti politique.
 J'ai le droit de choisir comment je consacre mon temps et j'emploie ma santé.

Je n'ai plus de temps à perdre pour me laisser distraire dans des structures où ce qui domine, ce sont soit d'interminables querelles idéologiques (le NPA), soit des enjeux de pouvoir et des petites ou grandes ambitions personnelles (le PG).


Je clos donc cette séquence de ma vie où je me suis, à deux reprises, égaré dans des partis politiques.


rmj

PS :

a) on me fait le reproche de ne pas avoir évoqué la responsabilité du PCF dans l’échec du Front de Gauche. Outre que c’est surtout de mon engagement personnel dans un parti politique dont j’ai traité, je me suis assez souvent exprimé sur la faiblesse fondamentale du FdG de solliciter à la fois la confiance d’électeurs partisans du nucléaire et du productivisme et d’électeurs acquis aux nécessités éco-socialistes. Dans mon analyse du résultat des législatives de 2012, je soulignais déjà cette contradiction qui expliquait pourquoi des électeurs de JLM aux présidentielles ne pouvaient pas voter Front de Gauche lorsque le candidat député appartenait au PCF. Et les listes FdG étaient largement dominées par des candidats PCF. Je n’ai pas manqué de rappeler la responsabilité écrasante du PCF lors des municipales qui a ruiné la crédibilité du Front de Gauche chez ceux qui dépassaient la contradiction première que je viens d’évoquer. Et il ne m’a pas échappé, dimanche dernier, dans un même département, que voir dans un canton le PCF allié au PS, dans un autre canton le PCF allié au PG, dans un troisième canton, sur des listes différentes, des communistes avec le PS  et des communistes avec le PG, cela brouillait quelque peu le message, si j’ose le dire en termes modérés...

b) j’ai évoqué Pierre Bourdieu, non pas comme cela a été méchamment écrit pour « tirer la couverture » à moi, mais parce que, pendant les deux dernières années de sa vie, j’ai eu la chance de le côtoyer beaucoup et qu’il déplorait sans cesse l’incapacité de la « gauche de gauche » (l’expression est de lui) à se rassembler sur les thèmes qui répondent aux angoisses des gens et qui offrent une alternative crédible à l’incapacité du P$ à répondre aux exigences démocratiques et sociales posées face à la mondialisation néolibérale. En 2000-2002 ! Relire Contre-feux 1 et 2 publiés chez Raisons d’Agir.

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