Juste un rappel: "Le 8 juin 2006, lors d'une conférence de presse, Sarkozy se glorifiait des mises en garde à vue et des mises en détention: « En quatre ans, le nombre de gardes à vue a progressé de 46,2% et le nombre de mis en cause de 27,6%. En quatre ans, le nombre d'écroués a augmenté de 22,9 points »." (dans Dominique Barella, O.P.A. sur la Justice, Hachette Littératures, 2007).
La France était devenue le théâtre d'un immense safari, où les policiers faisaient main basse sur tout ce qui pouvait présenter un soupçon d'infraction, traverser en dehors des clous, tourner en bicyclette sans l'annoncer, etc.
Alors, faut-il plaindre et accuser la "brutalité" de la garde à vue d'un homme qui est soupçonné, lui, de haute trahison?