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Billet de blog 16 mai 2019

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Le premier ministre fait marche arrière

Edouart Philippe, premier ministre, roule à contre sens. Mais la politique du gouvernement a t-elle encore un sens. Sa politique se heurte à trois écueils: le trafic routier , la sécurité routière et les transports collectifs.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

A l'approche des élections européennes, l'Etat , incarné par macron, revient sur les 80 Km et confie aux Conseils départementaux le soin d'assurer et d'assumer leurs responsabilités en la matière.

Alors à quoi a servi cette mascarade qui a coûté aux contribuables et usagers de la route, nous automobilistes.

Il y a lieu, en la matière, de s'interroger sur les mesures comme le contrôle technique et les causes accidentogènes.

Les accidents dus  à la vétusté des véhicules en circulation ne représentent  que 0,1%, quand il est de constater que les véhicules neufs présentent de plus en plus de défaillances techniques.

Le lien de causalité entre une addiction et un accident est-il chaque fois réellement établi et sérieusement démontré? Non ! Il est fixé des seuils arbitraires et de tolérances, comme en matière d'alcoolémie.

La vitesse est-elle la seule responsable des accidents et quelle vitesse? Par contre, il en va de tous les comportements routiers, des incivilités.

Mais que dire de l'état de l'entretien des routes, des ronds points hyper dangereux, non à cause des gilets jaunes, du manque de signalisation et d'aménagements routiers complexes. De l’œil rivé sur son compteur pour ne pas commettre une infraction au code de la route....

Par contre, les radars de toutes sortes fleurissent comme des champignons. Les "autoroutes concessionnaires" font des bénéfices énormes et augmentent leurs tarifs, alors même que le contribuable a financé ces autoroutes...

Maintenant, il convient d'encombrer les routes secondaires avec des camions pour alimenter Rungis au détriment d'un train réfrigéré qu'il conviendrait de restaurer à moindre coût.

Ceci montre bien l'aberrance et l'incohérence des politiques en matière de transport.

Que dire des moyens collectifs avec le tout TGV et ses prix exorbitants, la disparition des gares, des petites lignes et des trains commerciaux.

Vous avez dit environnement ?

Nous sommes pris en otage! Des lobbies à l'Etat.

Abandonnons le tout automobile, demain il ne restera plus à l'Etat  que de vendre des armes à des tyrans pour se sortir de la faillite; dont les détenteurs des puits de pétrole....

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