L’État par nature est violent. Cet après midi à Paris des manifestations déclarées n'ont pas pu toutes aboutir; voir en dernier ressort être interdites par le préfet de police de Paris.
Sur un plan circonstancier, il y a lieu de s'interroger sur la stratégie mise en place par le gouvernement. Suivant l'actualité, il y a lieu de s'interroger, de même, sur les exactions, les troubles provoqués ou induits lors de cette journée.
Une attention toute particulière s'est portée sur la place d'Italie, seul lieu où il y a eu des incidents. Dans un périmètre circonscrit, un jeu s'est joué entre "casseurs", soit disant, force de l'ordre et pompiers.
Contre toute attente, dès dix heures du matin des débordements ont commencé, au même endroit, comme pour mettre fin au départ des manifestations prévues à quatorze heures. On ne s'y prendrait pas mieux pour faire fuir des opposants, des manifestants pacifiques.
Le président de la République, en personne, s'est tenu informé. Mieux, il a suivi les événements. Le préfet de police, portant sa tenue, a fait une allocution ferme et déterminée sur les agissements en cours. Une première.
A quoi correspond cet apparat, cette mascarade, cette mystification ?
A l'évidence, dans une logique de déstabilisation de l'opinion à l'approche du 5 décembre et des élections municipales, les choses étaient, semble t'il, orchestrées.
Qui a organisé en cercle restreint les "casseurs" pour démontrer que le mouvement des Gilets Jaunes était fait d'agitateurs sans suite...
Qui a commandité ces basses œuvres dignes des pays totalitaires ?
Ceci vaut également pour l'énigmatique incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris.
Citoyen Macron, il faudra un jour rendre des comptes.