Macron dans sa cours de récréation.
Le représentant de l'Etat fustige à nouveau les 6 millions de chômeurs trop contents de vivre de leur situation comparée à la sienne.
Monsieur Macron n'a pas vraiment le sens de la réalité. Ce n'est pas en culpabilisant les plus fragiles dont celles et ceux éloignés de l'emploi que les résultats seront atteints.
D'ailleurs, il ne s'y trompe pas en indiquant d'attendre, comme ses prédécesseurs, la fin de son mandat pour voir le chômage régresser....
Monsieur Macron reste enfermé dans cette logique implacable de l'exploitation des individus. Pour ce faire répondant aux sphères financières il est de précariser notre société en brisant avec des mécanismes subtiles toute forme de protection et de résistance sociale.
Alors désormais les chercheurs d'emploi vont devoir rendre leur copie à la fin du mois comme ils font leur déclaration de situation.Mais qui va corriger ces 6 millions de "copies" ? Les contrôleurs de Pôle emploi dont le nombre serait en sensible augmentation?
La réalité est tout autre monsieur Macron. La précarité ne permet pas de vivre dans des conditions convenables d'existence; nous renvoyons à la Constitution. Le travail forcé, vous dérogez à la convention de L'O.I.T ratifiée par la France. Mais il est vrai que le Président du MEDEF veut que la France la dénonce; preuve en est qu'il 'agit bien d'exploitation et de la "marchandisation" de l'être humain.
Les chômeurs avec leurs faibles allocations redoutent les fins de mois. C'est manger où payer les factures et avec l'augmentation du gaz de 6% au mois de janvier ça ne va pas arranger leur affaire....
Certains ont des difficultés pour lire et écrire, pour remplir un formulaire. Alors envoyer un rapport sur sa recherche d'emploi relève de l'ineptie. Par ailleurs plein de mesures coercitives existent déjà dans le code du travail.
Voyez, vous êtes en total contradiction avec la vie des gens. Le monde auquel vous appartenez n'existe plus. Demain il n'y aura pas plus d'emplois, regardez l'évolution technologique et artificielle.
Aussi votre conception des choses dépasse tout entendement.Les travailleurs comme les chômeurs ont des droits qu'il convient de faire respecter, mais aussi de conforter. Ce n'est pas avec le ventre vide que l'on peut travailler.
Enfin, pas une famille ne déplore un privé d'emploi. Alors il faut arrêter avec cette "intoxication" médiatique; notamment avec les emplois non pourvus et la formation.