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Billet de blog 3 juin 2020

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Choisir de vivre et se le permettre  (ALLER PLUS LOIN/ AMACCA/ Partie 3)

La suite, pour appréhender une situation qui se "barbarise" progressivement avec ce système parasitaire ultra-opportuniste. Les chasseurs et les proies, les autruches et les vautours, les messagers et les couards, les tricheurs et les floués. . . les résistantes et les résistants ! Seuil de tolérance. La nuée des possibles et la science-po-po.

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La planète terre nous proposait généreusement tout ce qu'elle avait pour combler nos besoins, nous en avons voulu plus, 3 fois , 4 fois , 5 fois plus !
Pure bêtise économique, pure folie qui a fait école (et plutôt grandes écoles), une poignée d'humains a pris le pouvoir, veut le garder« joue la montre » à la moindre occasion, elle est même capable de simuler la maladresse politique, pour en profiter encore plus, elle est capable aussi de tout nier, la science, les philosophes, les lanceurs d'alertes de tous ordres, le vœux populaire, elle triche avec l'histoire, avec les chiffre, avec les mots, les lettres, tue sur les lieux de travail, tue dans les hôpitaux patients et soignants, tue dans les assiettes, paysans et populations, tue le monde vivant, tue l'avenir de l'humanité avant qu'il puisse advenir et si cela ne suffit pas, nous pouvons en rajouter, encore et encore.
Cette minorité mondiale est tout simplement dangereuse pour tout le reste de l'humanité, c'est la planète qui nous le dit, pas le journal de 20h, gangréné par une servilité très loin de l'indépendance requise dans une démocratie (et à fortiori une démocratie culturelle).
Il est vrai que la social-démocratie a failli, aurait du réagir, mais a préféré faire le dos rond, puis a carrément profité du pot de confiture.
Maintenant les citoyens sont majoritairement abstentionnistes, ils refusent, ils jugent, ils le disent haut et fort, ils vont probablement se mettre en route pour une colère froide illimitée jusqu'à ce que les délires autoritaristes disparaissent et que la démocratie revienne au centre des valeurs portée par le récit national. C'est appel pour une authentique démocratie, construite à partir des travaux populaires et qui sera plus courageuse pour prendre des décisions qui s'imposent, qui saura résister aux lobbying privé, et dont les mécanismes de transparence rendront impossibles, tout détournement, toute marge abusive, tout chantage, toute captation, spoliation par la force : Précisément ce que l'opacité organisée permet aujourd'hui, au nom des brevets, du secret d'entreprise, de la « raison publique » qui justement ne l'est pas du tout à ce moment là.
Cette minorité ne craint que la vérité, la lumière, elle ne survit que grâce à cette « culture de la  discrétion ».
Notre tolérance est devenue mortelle, le silence de nos pantoufles aussi, pour nos enfants, pour nos proches, nos moins proches, nos amis, pour celle et ceux que nous aurions pu connaître. . .
Il ne s'agit pas d'accuser des gens qui sont totalement manipulés, mais de responsabiliser ceux qui le sont moins, qui savaient, qui savent aujourd'hui et « font encore un peu trop la révolution devant les pouces bleus vers le haut, ou vers le bas  », continuer à s'informer est indispensable dans ce monde qui va vite, mais cela ne suffira pas, le pouce doit aussi ouvrir la porte pour aller voir le dehors, le direct ! Nous avons beaucoup à faire. Nous avons une minorité agissante et une grande majorité sympathisante, maintenant nous devons tous être agissant, c'est en chemin, même un petit peu sera toujours mieux que rien. Les AMACCA sont des espaces pour cela et peuvent agir dans toutes les directions.

Il est remarquable de constater que sans consistance culturelle préalable, l'argent dépolitise les personnes et constitue le plus court chemin vers l'adoration de lui même, il remplace les livres, remplace la pensée et résume la vie à un comptage permanent ! Tout est « bankable » ! cette vidéo de Murray Bookchin est explicite. ici (12mn)


Nous savons que les peuples doivent s'unir. car le danger est commun, théoriquement la culture est là pour ça, relier les personnes. Encore faut-il s'en servir à cette fin, avec une « puissance de feu » à la hauteur de cet enjeu (ce qui n'est jamais arrivé à l'échelle nationale – divertissement et rentabilité ont progressivement pris de plus en plus d'espaces, là aussi le comptage permanent est à l'oeuvre jusque dans le ministère public de la culture, ainsi c'est exactement le contraire qui a été fait (normal, tant que Bercy balisera le budget du ministère de la culture . . . aidez moi à chercher cette légitimité, je ne la trouve pas).

« Tout ce gâchis alors que la planète terre nous proposait généreusement tout ce qu'elle avait pour combler nos besoins », alors que nous cherchions juste une place dans le monde vivant, parmi le monde vivant, une place bien plus juste, intelligente, intégrée, plus humble et respectueuse.

Ainsi apprivoiser le coronavirus serait plus logique et durable que lui faire une guerre « libérale », une guerre de concurrence, même là, il est question de culture, et nous ne l'envisageons pas, pour la bonne raison que l'environnement culturel imposé à l'endroit de la santé ne nous permet pas de l'envisager.(voir billet à venir) C'est là aussi que nous retrouvons le raison d'être des AMACCA pour embrasser, partager faire circuler TOUTE la connaissance de nous tous, et détruire TOUS les mensonges volontaires de cette portion d'élite prédatrice qui a usurpé le pouvoir et a globalisé cette stratégie mondialement morbide. Il reste tant à dire.

Seuil de tolérance ?

Ne donnons plus le droit au capitalisme de revoir sa copie. Il réclamera toujours une énième chance et il trichera ensuite pour la énième fois. Aujourd'hui c'est comme cela, tel le scorpion qui traverse la rivière sur le dos de la grenouille, piquer est dans sa nature. La finance qui était très mal en point avant le covid19 semble d'ailleurs oeuvrer comme en 2008-2009 dans notre dos et sur le dos du coronavirus qui occupe toute notre attention, belle aubaine (à suivre de près, car se profile encore le sauvetage du système financier et seulement lui, mais pas celui des peuples via une énième dette scélérate). Pendant ce temps la vie sur terre s'éloigne.
Apprivoisons plutôt l'économie des communs, en attendant un authentique état providence (pas celui de Macron bien sûr) qui a déjà été évoqué dans un précédent billet, et qui pourrait advenir plus facilement avec des communs en appui.
Maintenant nous sommes de plus en plus nombreux à connaître les colossales « externalités négatives » du capitalisme (toutes ces souffrances, ces morts, ces dégâts planétaires, ses souillures, ces pillages). N'oublions pas non plus que ce capitalisme devenu fou c'est greffé sur l'économie de marché qui aurait pu s'en passer et rester tranquillement à sa place, l'histoire aurait pu être différente mais il eu fallu des démocraties plus fortes, des citoyens plus forts pour contenir cette puissance économique bien réelle, bien trop puissante pour les petits êtres humains que nous sommes.
C'est un problème psycho-spirituel, culturel, l'humanité n'a pas été à la hauteur pour contrôler ce modèle économique. Elle s'en trouve encore fascinée comme devant un serpent (voir billet N°3 sur la triarchie économique)

Allons nous continuer à jardiner notre névrose ?
Ou alors, on dit non  maintenant ! On change de braqué ! On saute sur une autre branche, plus solide, la démocratie profonde ?
Si seulement le covid 19 nous ramenait au bon sens, Nous choisirions de vivre par exemple !
Alors tentons d'être collectivement intelligents, car il s'agit de sauver la fourmilière de tous le monde vivant sur cette exceptionnelle planète. Tentons d'aller à l'essentiel et réclamons la fin des chamailleries politiques. La question de la mise en lien est au centre de la démarche AMACCA ciblée sur les enjeux culturels avec des méthodologies complémentaires. De l'exercice des droits culturels naîtront de nouvelles politiques.
Pour nous-mêmes et nos enfants nous sommes tenus d'embrasser ce « grand tout » de propositions qui surgit et de rejeter ce que nous avons cru incontournable, aveuglés par des spécialistes de l'aveuglement à l'endroit de nos cultures (allez voir la définition du terme culture dans le billet N°1 et aussi du côté de l'agnotologie, cette béquille indispensable, cette alliée, cette pièce maitresse du néo-libéralisme).

Les possibles, comme une nuée qui approche !

L'histoire va s'accélérer, de multiples scénarios forment un réseau de futurs possibles dans lesquels nous pourrions évoluer . . . au mieux.
A l'intérieur de ces possibles il n'est pas sûr que nous parvenions à contrôler grand chose, nous avons déjà un pied dans un effondrement qui nous prend de vitesse (finance et écologie), mais nous pouvons déterminer les zones à « décontaminer », « à déminer », pour passer du morbide au fertile, politiquement et économiquement. Notre avenir ne sera pas un chemin connu à l'avance, mais un cheminement, le seul choix que nous avons est dans la manière de cheminer, portée par des croyances, des consciences, des intuitions et des connaissances : tout à la fois, comme d'habitude, et dans des proportions variables !!!
Nous ferons ce que nous pourrons, l'important est de créer, d'avoir à notre disposition de multiples chemins valables, et de savoir éviter les non-valables. Expérimentons à tout va, pour traverser au mieux ce temps de mutation.
Le tout sera de garder l'équilibre dans le mouvement ! De conserver un œil politique aussi précis et déterminé que la lame d'un samouraï, avec pourquoi pas un savoir politique transmis de « 7 à 77ans »– une « science-po-po » (politique et populaire) adaptée, intergénérationnelle, pour tous et à tous les âges, certains y travaillent probablement, j'espère, sinon les AMACCA y viendront sûrement puisque c'est un besoin essentiel pour la démocratie.

Pour en savoir plus sur les AMACCA et les droits culturels :
Commencez en priorité par les trois premiers billets de ce blog. (ensuite seulement, les autres).
L'espace web AMACCA (www.amacca.org) et téléchargez les infos que vous trouverez dans le menu outils.

Ci-après un petit memo-leitmotiv ultra simplifié, sur les droits culturels (le mieux est d'afficher chez vous la déclaration de Fribourg, sur une porte, en format A3 ou A2 (vous trouverez dans www.droitsculturels.org !)

Les 8 droits culturels déclinés par cette déclaration (en réalité 8 grandes thématiques, ici scandaleusement réduites) c'est juste pour aller devant la porte d'entrée de la salle au trésors !)

1/ Choisir et respecter son identité culturelle.
2/ Connaitre et voir respecté sa propre culture ainsi que d'autres cultures.
3/ Accéder aux patrimoines culturels.
4/ Se référer ou non, à une ou plusieurs communautés culturelles.
5/ participer à la vie culturelle.
6/ S'éduquer et se former, éduquer et former dans le respect des diversités culturelles.
7/ Participer à une information adéquate (s'informer et informer).
8/ Participer au développement de coopérations culturelles.

Prochain billet « Droits culturels, un bazooka d'auto-défense"

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