Mamuka OKRUASHVILI DOIT ÊTRE LIBÉRÉ !
Il doit rester en France auprès de son épouse et de ses enfants !
Monsieur Mamuka OKRUASHVILI, dont les deux enfants, Giorgi (9 ans ½) et Soso (7 ans ½) sont scolarisés à l’école Pasteur de Clichy-la-Garenne (92), a été arrêté vendredi 27 mars 2015 à l'occasion d'un contrôle routier. Depuis le samedi 28 mars, il est au centre de rétention administrative de Vincennes.
Une obligation de quitter le territoire (OQTF) lui a été délivrée, qui n'a pas été annulée lors de l'audience auprès du Tribunal Administratif de Paris le mardi 31 mars 2015.
L’audience du 02 avril devant le Juge des Libertés et de la Détention, n'a pas permis de mettre fin à la rétention.
Le 15 avril 2015, l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) a proposé un retour en Géorgie, à toute la famille, solution qu’elle ne peut accepter, car elle est y toujours menacée.
M. OKRUASHVILI est arrivé en France en février 2011 après avoir fui son pays d’origine la Géorgie où il était menacé. Il travaillait à la télévision géorgienne, en tant que caméraman sur une chaine d’information et militait pour un parti d’opposition. Les dirigeants de ce parti ont été accusés de malversations, certains ont été arrêtés, et ont fui la Géorgie. Les militants connus ont été victimes de persécutions de la part du pouvoir en place à l’époque. C’est dans ce contexte que M. OKRUASHVILI a quitté la Géorgie avec sa femme, Maia OKRUASHVILI et leurs deux enfants Giorgi et Soso.
A leur arrivée en France M. et Mme OKRUASHVILI, ont engagé une procédure de demande d’asile auprès de l’OFPRA. Faute de preuves suffisantes des persécutions qu’ils ont subies, ils ont été déboutés du droit d’asile.
M. et Mme OKRUASHVILI, ne peuvent pas retourner en GEORGIE, où ils sont toujours en danger.
Ils souhaitent poursuivre leur vie en France où ils sont très bien intégrés. Maia OKRUASHVILI travaille et la famille s’assume financièrement.
Les enfants sont scolarisés depuis la rentrée de septembre 2011 à l’école Pasteur à Clichy. Giorgi né en novembre 2005 est en CE2. Son frère Soso, né en octobre 2007 est en CE1.
Les enfants participent à de nombreuses activités à Clichy. Ils sont inscrits au club de football, pratiquent la natation et fréquentent l’aide aux devoirs de SFM, trois fois par semaine.
M. et Mme OKRUASHVILI sont eux aussi très bien intégrés à la vie de la ville de Clichy. Ils ont créé de nombreux liens avec des parents d’élèves de l’école, participent aux activités ouvertes aux parents (fête de l’école, réunions diverses…). Ils parlent maintenant bien le français.
Menacée dans son pays, cette famille, qui vit en France depuis plus de quatre ans, doit pouvoir y rester unie, pour y poursuivre sa vie en toute sérénité et permettre aux enfants d’y continuer leur scolarité.
Mamuka OKRUASHVILI n’a pas encore retrouvé sa famille !
Malgré :
* plus de 1700 signatures sur la pétition
* un rassemblement de plus de 100 personnes le 14 avril 2015 devant l’école de Giorgi et Soso, PASTEUR B,
* de nombreuses interventions auprès du ministère de l’Intérieur et de la préfecture de police de Paris,
* plusieurs courriers de soutien des élus adressés au préfet de Paris ou au ministre de l’Intérieur.
Nous refusons que Mamuka OKRUASHVILI soit expulsé vers la Géorgie.
Pour exiger sa libération immédiate et la régularisation administrative de toute cette famille menacée dans son pays !
Un rassemblement se tiendra :
Place du Chatelet - SAMEDI 18 AVRIL 2015 à 15H00 (Métro Chatelet)
Les sénateurs se donnent le temps d'étudier de manière approfondie le rapport de la cour des comptes sur la situation de l'asile. Quand il s'agit d'expulser un père de famille débouté de sa demande, en France depuis 4 ans, inséré socialement, ce que montre le soutien dont la famille bénéficie aujourd'hui, le tempo s'accélère, il faut faire du chiffre et montrer à la droite qu'on a du muscle. Une famille saccagée de plus, félicitations !!
Catherine Nicolas (RESF Clichy)