Ainsi le garçon serait chaud-bouillant, un chaud lapin quoi ; il aurait la main baladeuse et ferait le joli cœur auprès de chaque jupon à sa portée, petit Casanova d'occasion, coureur de jupons. Les expressions ne manquent pas et elles ont fait sourire gentiment pendant des décennies et je vous épargnent les plus graveleuses que certains députés ne doivent pas manquer de s'échanger encore en sortant de table avant de rejoindre les bancs de l'Assemblée seulement voilà, ça commence à ne faire plus rire du tout car lorsque l'homme vert, encore trop vert, ne ressemblerait plus qu'à un vulgaire harceleur qui aimerait profiter de son pouvoir pour abuser de ses collègues femmes il s'agit alors d'un délit insupportable, une honte pour la représentation nationale.
Est-ce que moi, homme, je veux être ainsi représenté ? Est-ce que je pourrais tolérer cinq minutes de plus qu'un élu, que le vice-président de l'Assemblée nationale par exemple soit un obsédé qui poursuivrait les femmes dans les couloirs de l'institution afin d'assouvir ses turpitudes ? Non, je ne l'accepterais pas, pas cinq minutes de plus. Les accusations sont graves ; elles seraient "heureusement" prescrites comme le disait le cardinal Barbarin pour d'autres affaires ! La justice n'aura pas à se prononcer puisqu'il n'y a pas eu de plaintes donc c'est juste une question d'honneur, la parole des unes contre la parole de l'autre. Puisque la justice n'a pas été saisie il est un peu absurde de parler de présomption d'innocence comme le fait l'avocat de celui qui est accusé de harcèlement.
Il va falloir faire quelque chose, ça ne va pas être possible de laisser les faunes et autres satyres en liberté agir en prédateurs au cœur de nos institutions encore longtemps. Déjà ça serait mieux de ne pas attendre la prescription des faits pour les dénoncer sinon on y arrivera jamais !

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Nos vieux ou moins vieux politicards vont devoir évoluer dare-dare, nous ne sommes plus au XXème siècle les gars, il va falloir mettre un mouchoir sur votre indomptable libido, la testostérone déborde de partout sur les bancs de la vénérable institution ; ça donne une mauvaise image pour le moins et ça rend les sols de marbre glissants. Il paraît que le pouvoir exacerbe et agace les hormones mais quand même, on n'est pas des bêtes, on se contrôle ! Il y aurait bien une solution : Une Assemblée de castrats par exemple, hein, c'est une idée, non ? Bon, on commence par qui ? Le vice-président ? Bon, d'accord ! Autre solution moins radicale pour ces messieurs, on remplace tous ces barbons par des femmes et ainsi elles seront peinardes.